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VOIX DE VOLIÈRE

Pour ma lecture individuelle à voix haute, ma « caresse audio », j’ai décidé de lire un extrait que j’ai particulièrement apprécié du chapitre 32 (page 71-72) : de « A l’extrémité opposée du village » à « Hervé Joncour sourit ».

Pourquoi ce passage là ? L’extrait que j’ai lu reflète l’une des rencontres entre Hervé Joncour et Hara Kei au Japon. C’est un moment que je trouve majeur, je dirai même qu’il touche à la sensibilité. Hervé se retrouve seul face à tous ce qui l’entoure, on se retrouve vraiment à sa place, on l’imagine observer les différents paysages. C’est un moment où Hervé se retrouve non pas seulement avec ce qui l’entoure, mais également avec lui même.

Lors de ce passage, il est évoqué l’apparition de la volière, symbole vital s’associant à Hara Kei. Il nous est dit dans le roman que lorsque les oiseaux s’envolent, c’est que nous vivons un moment heureux, et c’est exactement ce qui se passe lors de ce passage. Hervé se retrouvant seul, « sourit » et est heureux.

Au moment de ma caresse audio, j’ai décidé d’adopter un ton que je qualifierai de doux, un ton neutre sans trop non plus en faire, et en faisant particulièrement attention aux silences. Lorsque Hervé se retrouve seul, face au paysage, j’ai décidé de ne rajouter aucun son en arrière plan, ce qui, de mon point de vue, insiste sur la position qu’occupe Hervé à ce moment. En revanche, lors de l’apparition des oiseaux dans le texte, je me suis permise d’y rajouter un fond de vol d’oiseaux, ce qui rend ma lecture encore plus vivante et dynamique.

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