Externalités négatives : Coca-Cola à la tête du podium par Gildas Montcel

Externalités négatives : Coca-Cola à la tête du podium par Gildas Montcel

Externalités négatives : Coca-Cola à la tête du podium

Plus de 80% du plastique produit depuis les années 1950 n’a ni été recyclé, ni détruit, et a  terminé dans la nature et dans les océans. En 2018, la production globale de plastique a ainsi atteint près de 320 millions de tonnes (Break Free From Plastic). Ce triste bilan s’ajoute à des perspectives peu réjouissantes pour les défenseurs de l’environnement, puisque la production de plastique devrait augmenter de 40% jusqu’en 2030. Pour la coalition composée de plusieurs ONG, la connexion est simple : les entreprises

qui suremballent leurs produits sont grandement responsables du phénomène de pollution.

Coca-Cola est dans le viseur des ONG : elle a été déclarée entreprise la plus polluante au niveau des emballages plastiques. Coca-Cola est la première entreprise du classement Break Free From Plastic des dix marques les plus retrouvées parmi les déchets collectés sur les six continents.
L’entreprise étant installée dans la majorité des pays, sa production a des conséquences graves sur l’environnement au niveau mondial. Cet impact environnemental engendre un deuxième impact : la baisse du tourisme.

En effet, les tonnes de plastiques retrouvées dans les rivières, sur les plages, dans la nature mais aussi dans les villes menacent l’arrivée de touristes venus par exemple pour la nature, les paysages du pays. Coca-Cola est l’un des plus grands responsables de cette catastrophe économique pour les pays vivants du tourisme.

On parle d’externalité négative environnementale. L’entreprise américaine a des conséquences négatives sur son environnement. Le deuxième acteur de ces externalités est aussi l’effet du tourisme de masse qui pollue tout autant. Les consommateurs comme les producteurs sont responsables par négligence des considérations environnementales.
Ici, l’agent dégrade le bien-être collectif mais malheureusement sans supporter les conséquences. Coca ne diminue donc pas son activité. Le coût social de son activité, c’est-à-dire le coût supporté par tous les agents, est supérieur au coût privé, le coût de sa production sans les externalités. Ce qui amène à une défaillance de marché, il n’y a pas d’allocation optimale des ressources.
Mais quelles sont les actions des ONG et des pouvoirs publics pour stopper cette catastrophe ?
Malheureusement, les ONG ne peuvent que convaincre, dissuader. Leurs actions physiques consistent à ramasser le plastique ou en manifestant avec l’exemple de Greta  Thunberg, militante pour la transition écologique mais aussi pour sensibiliser les consommateurs.

Les pouvoirs publics ont, eux, des capacités plus significatives : la réglementation ou encore la taxation. Ils peuvent agir par la contrainte en réglementant l’activité mais ils peuvent aussi déployer une politique incitative par la taxation. Le gouvernement français pour lutter contre cette pollution plastique peut mettre en place ce qu’on appelle une écotaxe.  Mais le feront-ils au détriment des entreprises ?

Pour redescendre de ce classement et redorer son image, la multinationale Coca-Cola doit mettre en place des actions concrètes : elle doit organiser un recyclage massif de ses produits. De plus, une initiative mondiale sur le plastique dans le tourisme a été lancée pour lutter contre cette pollution avec le tourisme vert.

 

 

 

 

Sources : https://www.breakfreefromplastic.org/2020/12/02/top-plastic-polluters-of-2020/

https://www.gouvernement.fr/ecologie-vers-la-fin-des-emballages-plastiques

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

buy windows 11 pro test ediyorum