Le 1er décembre, Alain Souchon a sorti son nouvel Album « Parachute doré ». Drôle de personnage que ce chanteur.
Il est né le 27 mai 1944, à Casablanca au Maroc qu’il quitte assez vite pour réjoindre Paris avec sa famille. Jusqu’en 1957 son enfance est paisible jusqu’au jour où son père décède sur la route des vacances. Ce drame est un tournant dans la vie de Souchon.
Si sa scolarité est en dents de scie, il ira dans un lycée disciplinaire en Haute Savoie, il s’est éveillé à la musique grâce à sa grand-mère et écoute les Beatles, Bee Gees ou encore Brassens et Ferré. Exclu de son lycée il quitte la France pour Londres où il est serveur puis revient en France un an plus tard où il débute sa carrière. En 1971, il enregistre deux titres « Je suis un voyageur » et « un coin de solitude ».
Depuis, il n’a cessé d’enregistrer, s’est lié d’amitié avec Laurent Voulzy, a fait du cinéma et n’a pas hésité à s’engager dans la lutte contre le Sida ou pour les Restos du Coeur. Les textes de Souchon abordent de nombreux sujets. Des sujets de société où il dénonce l’extrémisme religieux » et s’il n’y avait personne » ( à écouter sur le blog) mais aussi la vie toute simple avec en permanence un brin de mélancolie. Sa musique est faite de mélodies dansantes et rythmées toujours un peu décalées.
Son dernier album a pour titre « Parachute doré ». Cette expression est très employée de nos jours. 
« Les parachutes dorés » sont ces primes de départ accordées aux grands administrateurs de groupes industriels ou financiers qui se voient contraints de quitter leur poste.
(Clip de sa chanson » Parachute doré ».)
[youtube][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7fGTpks6LCs[/youtube][/youtube]
Souchon prend parti et critique à sa façon dans sa chanson éponyme cette pratique. Ce titre a d’autant plus d’échos, qu’aujourd’hui le monde tente de trouver des solutions pour limiter les effets d’une crise financière et économique partie des Etats-Unis, la crise des Subprime, qui s’est étendue à toute l’économie mondiale et dont les conséquences sociales sont encore mal mesurées.
Source: « Ram Dam ».
