[Concours de traduction] 2 italianistes de Terminale au concours de traduction littéraire ATLAS-Junior à Arles!

Ciao a tutti,

Le mois dernier, 2 italianistes de Terminale Littéraire, Pauline BERDAH et Carla COIMBRA-PAULO, ont participé au concours ATLAS-Junior ouvert à tous lycéens de Second cycle de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’événement avait lieu à Arles au Collège International des Traducteurs Littéraires.

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Ce concours annuel vise à familiariser les candidats avec les conditions de travail que connaissent les traducteurs littéraires de métier. Cette année, le texte à traduire était sur la thématique de « Traduire le temps ». Alors, qu’en ont pensé Pauline et Carla?

Pauline raconte :

Bien que le réveil tôt le matin fut laborieux pour un samedi, une fois arrivées sur place, le cadre dans lequel on se trouvait et l’organisation mise en place pour que cette journée se passe au mieux nous à permis de facilement prendre nos marques afin de ce lancer dans cette exercice. Je dois avouer qu’encore maintenant je ne suis pas sûre de la consigne exacte, fallait-il traduire au mieux c’est à dire du mot-à-mot ou bien adapter pour pouvoir être compréhensible en français en s’accommodant aux règles complexes de notre langue. Cependant, nous nous sommes données à fond pour réaliser une production qui nous convenait et nous semblait la plus cohérente. L’ambiance qui a régné pendant ces cinq heures était très studieuse et agréable à vivre, on ne sentait pas la compétition mais plutôt la bienveillance.

 

Carla raconte :

Mes pensées ? J’ai beaucoup apprécie cette journée. Évidemment je souhaiterais gagner. Mais je n’étais pas partie dans l’optique de gagner, toutefois Pauline avait plus confiance que moi sur cette affaire. Lorsque le jour du concours est arrivé, eh bien j’avais de plus en plus envie de gagner ! Et je ne pense réellement pas que j’aurais pu le faire ( juste réaliser l’épreuve) sans elle. Premièrement, c’est plus convivial de le faire avec ma meilleure amie. Et au niveau de notre organisation, on se complète. Elle compte sur moi et moi aussi. Mais notre ennemi durant cette journée c’était  les heures qui passaient. D’ailleurs, il fallait traduire ´´ le Temps ´´ et dès la première lecture, on a remarqué que les temps étaient divisés en trois parties : d’abord le présent, puis le conditionnel et enfin le futur. Ou alors je me trompe, parce que je n’ai pas le sujet sous les yeux, mais il y avait une suite logique que l’on a repéré. Donc déjà sur cette première étape on était rassurées. On était prêtes à rester autant de temps qu’il le fallait. Mais du moment que, la rédaction propre que l’on rend, fruit du brouillon complet, lui-même fruit du brouillon premier, est fini, il ne faut pas se relire plus de 2 fois. On voulait relire, les temps, les virgules etc, mais ça nous donnait mal à la tête. Le plus grand ennemi ceci dit était de concilier authenticité maximum à la logique de notre écriture. Tout ça pour éviter une adaptation, alors qu’il faut traduire. Et plus le temps passait, plus l’on était tenté de rajouter de l’authenticité qu’il y avait dans le texte, quitte à mettre en péril la logique de notre texte. Ça pouvait être un pronom personnel par exemple. Mais si on le rajoutait, c’était plus français. Mais le but c’était aussi de faire le plus authentique possible, si l’on traduit… Au moins l’on n’a pas été prises de court par ´´ le Temps. ´´

 

Le texte proposé annoté des réflexions de Pauline et Carla :

 

Bravissime ragazze! In bocca al lupo!

NR