Travaux dirigés: Organisation de la production

Exercice 1:

La production dans le Groupe PSA

Les centres de production PSA Peugeot Citroën ont pour mission de fabriquer chaque jour les véhicules conformes aux référentiels définis par les équipes de conception et aux attentes des clients, tout en respectant les objectifs de coûts et les délais de livraison.

La production de véhicules est assurée par des centres, qui se composent généralement de quatre usines : emboutissage, ferrage, peinture et montage. La planification de la production est calée sur les commandes fermes des clients, transformées en Ordres de Fabrication (OF), regroupés et répartis ensuite entre les différents centres de production du Groupe.

Satisfaire le client final

La satisfaction du client final (en termes d’aspect, de fonctionnalités et d’agrément des produits livrés) est l’objectif ultime de la production. La fabrication est une composante forte de l’image de marque de l’entreprise. Chaque site de production concourt ainsi fortement à l’objectif du Groupe dans ce domaine : placer chaque produit dans les trois meilleurs de sa catégorie.

Source : PSA Peugeot Citroën.com 

Consignes :

1.    Relevez du document les conditions que doit respecter la production chez le groupe PSA.

2.    Comment s’organise la production chez le groupe PSA ?

3.    Comment la production est-elle planifiée ? Déduisez le mode de production adoptée par PSA.

4.    Quels sont les avantages de ce mode de production ?

5.    Quel est l’objectif  de la production chez PSA ? 

Exercice2: 

Document 1:        Le système de production Toyota

La méthode Toyota de production automobile, avec son système de contrôle qualité intégré, a révolutionné l’industrie automobile. Son organisation de la chaîne d’approvisionnement « just-in-time » est devenu un modèle pour les industriels du monde entier, et pas seulement dans l’industrie automobile.

Le système de production Toyota (Toyota Production System – TPS) est conçu de manière à « tirer » le produit fini d’un bout à l’autre de la chaîne de production. Les pièces détachées sont approvisionnées au bon endroit, au bon moment, et en quantités suffisantes, sans gaspillage.

Cette méthode était radicalement différente des systèmes traditionnels de fabrication qui prévoyaient des stocks de pièces importants afin de « pousser » le maximum de produits sur la chaîne, indépendamment de la demande réelle. Au contraire, le système TPS est conçu de telle sorte que seule la production répondant à une demande précise, à un moment donné, sort des chaînes de fabrication, sans stocks inutiles.

source: Toyota.com

Document 2 :       L’accent est mis sur la flexibilité

En basant la production sur la demande réelle plutôt que sur la capacité de production, Toyota a réussi à maintenir ses stocks au minimum, tant pour les pièces détachées que pour les produits finis. Mais ce n’est qu’un des avantages évidents de l’approche non conventionnelle de Toyota. En mettant l’accent sur des ensembles de production restreinte et en ne produisant que pour répondre à la demande du client, quand il le demande, Toyota a développé une flexibilité et une réactivité qui constituent toujours la norme pour le reste de l’industrie. Le processus d’amélioration constante (Kaizen) mis en place par Toyota a permis d’atteindre des temps de changement de moules et de reconfiguration de machine bien inférieurs à ceux de la concurrence. Sa réactivité immédiate aux nouvelles tendances du marché fait de TPS un système idéal face aux changements rapides du commerce mondialisé.

Autre principe fondamental : la gestion du contrôle qualité et la fourniture de produits fiables et sûrs au client. Au moindre problème survenant lors du processus de production, le système Toyota de détection automatique d’erreurs, (« Jidoka »), donne l’alarme et permet ainsi aux employés sur la chaîne de prendre les mesures nécessaires pour le résoudre sur place – même s’il faut pour cela interrompre la production. En donnant l’alerte très tôt sur la chaîne de production, dès qu’une erreur survient, le système Toyota facilite l’identification du problème et empêche le défaut de migrer vers des étapes ultérieures de la production. Seul un système aussi agile et aussi centré sur la qualité que le TPS peut rendre de telles mesures économiquement viables.

Cette méthode permet non seulement de réduire le gaspillage, ce qui rend TPS plus respectueux de l’environnement, mais il garantit également au client une conformité aux plus hautes exigences en termes de qualité, de fiabilité et de durabilité.

source: Toyota.com

Consignes :

•1.    Définir les expressions soulignées dans les documents ci-dessus.

•2.    En quoi consiste le système de production Toyota (TPS) ?

•3.    Quels sont les avantages de ce système ?

•4.    A quoi sert le système « Jidoka » ?

•5.    Quelle est la différence entre la flexibilité et la réactivité ?

•6.    Analyser la relation entre la méthode JAT et la production à la commande.

Exercice 3: 

La substitution capital-travail dans l’industrie automobile

Renault et Nissan, les deux partenaires de l’Alliance, franchissent une nouvelle étape en lançant, pour la première fois en Europe, la production croisée d’un véhicule. C’est une usine espagnole appartenant à Nissan qui a été choisie pour fabriquer le véhicule utilitaire X-83, plus connu sous l’appellation de Trafic pour Renault et de  Primastar pour Nissan.

L’investissement engagé est important ; 250 millions d’euros, mais le site espagnol a dû subir des transformations radicales ; nouvelle ligne de tôlerie, implantation de robots à commandes numériques…

Cette nouvelle unité de production remplace en fait plusieurs sites existants, appartenant à Renault ou à Nissan. Mais la conséquence de cette stratégie est claire en termes d’emplois : on devrait voir l’effectif se réduire de 10 %.

Consignes :

1.    En quoi cet article illustre-t-il le phénomène de la substitution du capital au travail ?

2.    Comment pourriez-vous mesurer quantitativement ce phénomène ?

3.    Quels facteurs poussent les entreprises à substituer du capital au travail ?

4.    Apprécier les effets de l’automatisation sur l’entreprise et les salariés.