Le harcèlement, un fléau dangereux

Cher lecteur, élève, adulte, qui que vous soyez, vous avez obligatoirement entendu parler ou peut-être même été victime du sujet de ma tribune. Il dure depuis des générations, il est probablement le quotidien de millions de personnes dans le monde. Il est terrorisant, marquant – aussi bien physiquement que moralement – horrible, traumatisant. Mesdames et Messieurs voici le harcèlement! Aussi redoutable, aussi invisible aussi meurtrier que le COVID 19. Il est là le harcèlement. Durant cette tribune je parlerai de plusieurs choses qui m’énervent en tant que future citoyenne ; comme l’inactivité face à ce calvaire mais aussi des séquelles qu’il entraîne.

Pour commencer je trouve ça horrible que des débats soient fait sur des chaînes télévisées, portant sur les cas de harcèlement comme celui de Lexie qui s’est fait harceler sur les réseaux sociaux. Or dans ces débats se trouvent bien souvent des questions. Voilà ce qu’on fait lorsqu’au même moment des enfants comme des adultes tentent de mettre fin à leurs jours ! Voilà ce qu’on fait quand des centaines voire des milliers de personnes se font harceler ! On se pose des questions ! Aucun secours dans ces moments de terreur ne leur est proposé, ne leur est donné. Je cite dans ce discours aussi bien les adultes que les enfants car eux aussi peuvent se faire harceler : le harcèlement sexuel, le harcèlement au travail,… Alors je le dis et je le redirai, toujours, les actions valent mieux que les mots, que les paroles, que toutes ces questions de débat ! Je vous invite, vous lecteur, à lutter ; à lutter contre ce fléau incessant, qui se répète.

Puis il y a forcément, à la fin potentielle d’un harcèlement, un résultat qui peut être tout aussi varié. Comme le suicide. Nous pouvons prendre le malheureux exemple du petit Lucas âgé de seulement 10 ans. Il a été harcelé par les élèves qui jugeaient que son homosexualité en était la cause. Parce que, bien sûr, pour se faire harceler il faut avoir des différences ! Voilà l’excuse préférée des harceleurs. Il était différent ! Or il est essentiel d’être différent, c’est ce qui nous définit, qui nous démarque des autres, ce qui nous rend unique. La différence ne devrait être en aucun cas une invitation au harcèlement, mais elle devrait être encouragée. Je trouve ça vraiment désobligeant d’en arriver là, à un suicide, à un harcèlement, à vouloir harceler, à vouloir détruire une vie…

J’aimerais à présent parler des séquelles que laisse le harcèlement. Il entraîne bien souvent un traumatisme qui compliquera par la suite la vie de la victime. Ou bien une phobie sociale, des crises d’angoisse, d’anxiété, … Par exemple lors d’une manifestation contre le harcèlement qu’il y a eu récemment, ce qui m’a interpellée c’est une personne en particulier ; vous avez peut-être eu l’occasion de la voir tourner sur les réseaux sociaux ou bien dans les journaux télévisés. Il s’agit d’un monsieur âgé de 69 ans qui tenait une pancarte dans les mains où il était écrit  «  69 ans et toujours sous médicaments ! ». Vous rendez-vous compte ?! 69 ans  ?! Ce vieil homme suit un traitement depuis des années à cause du harcèlement. C’est bien là le résultat abominable d’un tel acte. Voilà un des résultats du harcèlement !

Je n’ai qu’une conclusion à en tirer :

– l’inefficacité des seuls actes réalisés

– les séquelles, le traumatisme et bien d’autres séquelles à vie.

C’est alors que je vous invite tous à lutter contre ce fléau marquant, incessant, dangereux et mortel.

Léna.