Le numérique s’invite dans nos abribus

A l’heure où le numérique évolue, le marketing suit cette tendance en remplaçant nos banales publicités papier d’abribus par des écrans numériques. Mais il n’y a pas que l’outil qui a changé il y aussi la publicité en elle-même …

Réalité Augmentée

La réalité augmentée, comme son nom l’indique, fonctionne à partir d’images filmées en temps réel superposées avec des images virtuelles, déformant ainsi notre perception de la réalité. Pour utiliser cet outil on doit se munir de trois choses : un ordinateur équipé d’internet, une webcam et un  marqueur. On installe les marqueurs devant la webcam, une fois que la webcam  les identifie, le marqueur se transforme en ce pourquoi il a été créé : note de musique, petit homme vert et bien d’autres. Cette technique n’a aucune limite, on peut transcrire tout ce que l’on souhaite.  Pour un petit aperçu en image avec Cyprien :[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7ibkh_20minutes-fr-teste-la-realite-augme_tech[/dailymotion]
La réalité augmentée a déjà fait son apparition dans l’univers marketing avec le catalogue Ikea qui proposait une autre façon de consulter leurs produits : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dwt-mgxq_ao[/youtube]Récemment, cet attrait technologique a pris un autre tournant en faisant son apparition dans les abribus. La marque Pepsi a souhaité jouer la carte high-tech pour sa dernière campagne : « Unbelievable ». Ce leader de marché va encore plus loin dans l’innovation de la réalité augmentée, il supprime les marqueurs et propose de vivre un moment unique. Il joue sur la surprise des gens, ces derniers étant peu à connaitre cet outil high-tech.Dans un abribus de Londres, la vitre de l’abri a été remplacée par un écran. Les personnes attendant à l’arrêt de bus pensent voir ce qui se passe en temps réel à travers l’abri mais des images irréalistes s’ajoutent comme le crash d’une météorite, une invasion extra terrestre, l’attaque d’un robot géant et bien d’autres. La marque de soda a capturé la surprise des personnes vivant ce piège, que vous pouvez consulter ici : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Go9rf9GmYpM#t=20[/youtube]
En adoptant un des derniers outils technologiques mais également en créant la surprise, Pepsi espère créer un buzz assez puissant pour obtenir une répercution marketing.

Reconnaissance gestuelle

La reconnaissance gestuelle est une interface informatique basée sur la reconnaissance des gestes, initialement conçue pour facilité les pratiques des handicapés. Aujourd’hui elle débarque sur le marché du numérique et plus précisément dans nos abribus. Ce concept mondialement innovant a été mis en place à Montréal en septembre 2013. Les usagers peuvent alors consulter les lignes du réseaux, être informés en temps réel des lignes de métro en panne, consulter la météo, lire les nouvelles, et même regarder les bandes-annonces des derniers films, oui tout est possible ou presque en se plaçant devant cet écran et en « gesticulant », c’est votre main qui vous guide. Quant on demande au vice-président de Québecor Média, la société à l’origine de cette prouesse technologique, pourquoi ne pas avoir opté pour du tactile, il nous répond simplement que c’est dans un souci de durabilité plus importante du matériel. Entre nous, on pense aussi que c’est pour se démarquer de ses concurrents, aucune ville à travers le monde n’a de concept semblable. Vous pouvez consulter ici l’utilisation de cet abribus : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Hbv3wmSPtoA[/youtube]Ce concept arrivera peut être prochainement en France, qui sait ? Des étudiants en master Création et Édition Numérique de Paris se sont intéressés à cette innovation. Ils proposent trois vidéos où ils mettent en scène les différents services de leurs prototypes (l’espace plan, l’espace kiosque et l’espace jeu) dans l’environnement Parisien. J’ai sélectionné la première vidéo qui reprend un service innovant auquel nos amis Québecquois n’ont pas pensé, l’espace Jeux qui permet de découvrir les derniers jeux sortis, tester les démos. Vous pouvez découvrir ce prototype ici : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=37hqRjIt3O0[/youtube]

Mon avis

J’ai choisi de parler du numérique dans les abribus car pour moi c’est un lieu où on ne l’attendait pas. Et pourtant c’est bien à cet endroit que les communicants s’intéressent. Véritables lieux de passages, il offre une forte visibilité. De plus, assommés de publicité dans notre environnement, pour nous y soumettre encore plus et sans que l’on s’en rende compte, les agences de pub poussent toujours leurs créativités à l’extrême. Une fois pourvus des technologies innovantes, les arrêts de bus sont les lieux idéaux. Les politiques y voient également un potentiel : ces écrans technologiques affichant de la publicité, les unes de magazines et bien d’autres services développés précédemment, vont pouvoir se louer, de quoi offrir un potentiel financier à la ville. Les abribus n’ont pas fini de faire parler d’eux…

Sources :

http://www.danstapub.com/pepsi-utilise-la-realite-augmente-pour-surprendre-les-passants/
http://lareclame.fr/72131+pepsi+abribus
http://www.geeksandcom.com/2013/06/04/quebecor-media-annonce-des-abribus-numeriques-interactifs-a-reconnaissance-gestuelle-pour-montreal/
http://abribus.ca/abribus-numerique/
http://www.stm.info/fr/infos/conseils/abribus-numeriques
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201311/22/01-4713470-premiere-mondiale-quarante-nouveaux-abribus-interactifs.php
http://www.quebecor.com/fr/comm/qu%C3%A9becor-m%C3%A9dia-lance-un-abribus-num%C3%A9rique-%C3%A0-reconnaissance-gestuelle

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Sen.se Mother: la maman numérique

La Sen.se Mother est la dernière invention technologique de Rafi Haladjian, également créateur du lapin connecté Nabaztag.

Nabaztag qu’est-ce ?

Le lapin connecté
Nabaztag

Lors de mon dernier stage en agence audiovisuelle j’ai pu rencontrer ce lapin numérique. Comme le dit si bien Florence Legrand, journaliste pour « les numériques.com »: « C’est le genre de concept tendance qui fait rire beaucoup de personnes, et les non geeks surtout : « mais à quoi ça sert ce truc !? ». » Le Nabaztag communique lorsque vous avez reçu un mail mais également sur l’actualité. Vous choisissez les sites qui vous intéressent, puis la fréquence à laquelle vous voulez être informé. Vous n’aurez plus qu’à vous laisser porter par votre nouvel acolyte qui vous donnera les brèves de vos sites préférés et émissions favorites. Et si vous souhaitez plus de renseignements sur un sujet, vous n’avez qu’à lui demander en vous adressant directement à son nombril où se cache un micro. Comme tous les gadgets on pourrait s’en passer mais ce concentré de fonctionnalités, sortie en 2008, a trouvé public. Pour eux il est un outil gain de temps, pas besoin de surfer sur internet, Nabaztag nous donne les informations qui nous intéressent.

Nouveau concept : la Sens.e Mother

SenseMother
Sen.se Mother

Six ans plus tard, Rafi Haladjian revient avec un autre concept innovant et réunissant les dernières prouesses en matière de numérique : la Sens.e Mother. Ce concentré de technologie propose que vos appareils et autres objets du quotidien s’adaptent à votre vie. Sens.e Mother, littéralement « la maman connectée », est composé de la Mother et de petits capteurs connectés appelés « cookies » qui se couplent à une série d’applications dans le but de faciliter votre quotidien.
« Les numériques.com » l’ont testé en novembre, l’occasion pour moi de revenir sur ce produit sorti en septembre 2014.
La Mother, cet objet ressemblant à une poupée russe, centralise les informations délivrées par les Motion Cookies sans l’intervention de l’utilisateur. L’unité centrale se connecte directement à une box en Ethernet. Ensuite, il suffit d’attribuer une application aux Motions Cookies pour qu’ils sachent ce qu’ils ont à faire. Pour cela on doit se rendre à son Senseboard personnel.

Il existe 15 applications :

  • Door surveille les mouvements de porte,
  • Walk compte les pas,
  • Temperature étude les variations de température comprises entre -18°C et +55°C.
  • Sleep mesure la qualité du sommeil et vous réveille au meilleur moment,
  • Medication évite les oublis de médicaments,
  • Plant évite les oublis d’arrosage des plantes,
  • Fridge détecte l’ouverture d’un frigo et ainsi notre consommation alimentaire,
  • Drink mesure notre consommation d’eau,
  • Teeth contrôle le brossage des dents.
  • Présence permet de savoir qui est à la maison et, éventuellement baisser le thermostat quand personne n’est là.
  • Cartoon attribue 1 des 12 sons rigolos lorsque les objets bougent.
  • Check sait si un objet a bougé.
  • Coffee enregistre votre consommation de café
  • Battery contrôle le niveau d’énergie des appareils.

Une fois les applications choisis, la Mother vous envoie des messages de rappel mais aussi de prévisions. Vous pourrez être prévenu de différentes manières : notifications via votre smartphone/tablette, SMS, email, appels téléphoniques et alertes sonores et lumineuses sur votre unité centrale.
Ainsi si vous avez programmé l’application « Teeth » à 20h. Vous recevrez « Il est l’heure de se brosser les dents » et si l’opération n’est pas exécutée « Aurore ne s’est pas brossé les dents. »
La Mother va encore plus loin que d’envoyer des simples notifications. Elle suggère, constate, incite et analyse les statistiques. Grâce à l’application « Walk », et en glissant le cookie dans votre poche, vous pourrez connaitre le nombre de pas effectués, la distance parcourue et le nombre de calories perdues. Au bout d’une semaine, la Sen.se Mother vous dressera même une courbe résumant l’ensemble de l’activité. Avec l’application « Coffee », si vous prenez un café à 22h, votre acolyte va gentiment vous rappeler que vous ne pourrez plus dormir. Quant à l’application « Teeth », des scores sont affectés aux personnes utilisant l’application. Une compétition de brossage de dents peut être instaurée ce qui rend l’apprentissage des plus petits divertissant.Avec ce panel, chacun pourra tirer les conclusions de son activité, se défier soi-même, concourir avec les autres ou se fixer des objectifs : mieux se brosser les dents, marcher plus longtemps, se coucher plus tôt…Vivez une journée avec elle : [vimeo]http://vimeo.com/80887930[/vimeo]

Par ses applications multiples les cibles sont nombreuses, le produit s’adapte autant à une famille, qu’à un jeune couple ou une mère célibataire.
Le père très sportif peut utiliser le « Walk », le Cookie se comporte alors comme un tracker d’activité en comptabilisant le nombre de pas effectués, pour en déduire le nombre de calories brûlées, etc. Comme avec un bracelet connecté, il est possible de se fixer des objectifs et de suivre l’évolution de son activité physique.
Le mode « Teeth » peut devenir un élément pédagogue pour apprendre aux enfants à se brosser les dents. Il y en a pour tous les goûts…
Cela permettrait également à une mère célibataire qui a des longues journées de travail d’avoir une présence à distance.
L’option « Door » peut lui permettre de s’assurer que les enfants sont bien rentrés à la maison.
Le mode « Fridge » peut permettre de surveiller les grignotages grâce aux notifications envoyées lorsque la porte du frigo est ouverte. Et enfin le mode « check » permet de savoir si un objet a bougé. Dans le cas d’un parent, on peut mettre le cookie sur la boite à bonbon par exemple.

Senseboard personnel

  • Points positifs
    • La possibilité de mettre plusieurs applications sur un cookie. Ainsi, un Motion Cookie peut avoir jusqu’à trois missions.
    • Le panel d’applications vaste.
    • Facilité d’installation et d’utilisation.
    • Design simple et peu encombrant.
    • Cookies discrets.
    • Plateforme identique (Senseboard personnel) pour toutes les applications.
    • L’alerte en cas de dysfonctionnement des Cookies ce qui permet de les oublier, la Mother s’en rappellera pour nous.
    • Le sentiment de sureté.
  • Points négatifs
    • L’emplacement de la Mother est dépendante de la Box et de sa connexion. Si le Cookie est situé dans un endroit où la communication avec la Mother n’est pas optimisée, il va se déconnecter et reconnecter ce qui biaise l’information. Ainsi des parents utilisant l’appli « Presence » ont pu recevoir en pleine nuit des messages intempestifs expliquant que leurs enfants sont sortis et rentrés !
    • Les applications ont leurs limites comme avec « Door » où un claquement de porte des voisins peut déclencher une alerte.
    • Les cookies sont non étanches.
    • Manque d’ergonomie des Cookies pour certaines tâches. Tenir une brosse à dents n’est déjà pas simple pour un enfant, le cookie une fois rajouté, la brosse à dent devient énorme et peu ergonomique pour l’enfant.
    • Seuls les Cookies dans le champ de la Mother délivrent les informations en temps réel. Pour lire le Cookie associé à l’application « Walk », il faut attendre le retour à la maison pour afficher l’interprétation des résultats et le score de la journée.
    • La sensation d’être surveillé.

Mon avis

J’ai choisi de vous parlez de la Sen.se Mother, ayant côtoyé son prédécesseur, Nabaztag : ce sont des prouesses technologiques encore peu connues qui prennent de plus en plus d’ampleur sur le marché. Simple d’utilisation au quotidien, ils arrivent dans un environnement opportun. On veut toujours aller plus vite, être à deux endroits à la fois, faire une brillante carrière mais être aussi le plus souvent possible à la maison pour s’occuper de nos enfants. Ces concentrés de technologies nous facilitent la vie dans cette course à la perfection. Comme développé précédemment, la Sen.se Mother peut seconder les parents dans leurs tâches lorsqu’ils sont absents. Cependant attention à ne pas dévier dans l’excès en regardant continuellement sur son Smartphone ce qui se passe dans le foyer au détriment d’une vraie présence, ni de tomber dans la surveillance systématique.
La Sen.se Mother sera à l’image de ce que vous en faite.


 

Les sources :

https://sen.se/store/mother/
http://www.lesnumeriques.com/tests-produits-design-pratiques-a397/violet-nabaztag-tag-ap383.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/2-semaines-avec-sen-se-mother-mere-objets-connectes-n36781.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/test.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/sen-se-mother-securite-donnees-rafi-haladjian-repond-n36875.html
https://www.aruco.com/2014/10/test-mother-sense-avis/
http://www.fnac.com/Sens-e-Mother-la-maman-connectee/cp22466/w-4
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Économie du partage et mobilité durable : les nouvelles tendances

Grâce aux nouvelles technologies, le partage de voitures se développe depuis quelques années. Jusqu’à lors, être propriétaire d’un véhicule était un symbole de liberté. Aujourd’hui, et surtout en ville, cette tendance change. Les individus raisonnent différemment. En cause bien évidemment, la crise qui pousse les consommateurs à réduire certains postes de dépenses, mais aussi le retour vers certaines valeurs impulsées, ou pas, par la situation économique des ménages.

Le consommateur d’aujourd’hui, est un consommateur responsable et écolo, qui considère de plus en plus le partage comme une valeur qui lui est propre. Partant de ce postulat, de nouvelles structures se forment et se positionnent sur ce créneau. Le consommateur et ces nouvelles entreprises font évoluer de manière certaine les usages de chacun.

« La voiture est depuis toujours l’image même de la propriété et de la liberté » Source : Émission Transportez-moi

 

L’auto-partage : focus sur Mobizen

Le système d’auto-partage – qui nécessite un abonnement – fonctionne, à cette seule différence près, comme un système de location classique. Les conducteurs mobizenpeuvent louer ponctuellement des véhicules en libre-service. L’auto-partage répond à un véritable besoin ; « 70 % des trajets effectués par ce moyen ne pourraient pas être faits autrement qu’en voiture » (Source : Bioaddict) et permet de réaliser de réelles économies de CO2 (1 tonne par an, par covoitureur). Le système est largement plébiscité par le Grenelle de l’environnement qui lui consacre un label afin de favoriser son développement.

Mobizen est l’une des structures qui permet d’utiliser un véhicule de manière plus économique (exit le prix de la voiture et les frais d’assurance, d’essence et d’entretien) et écologique. Une fois connecté à votre espace client sur Internet ou sur l’application, il suffit de réserver une voiture garée près de chez vous. La structure véhicule fièrement un message de simplicité, de disponibilité et de liberté à travers son slogan : « C’est simple : disponible 24h/24h à un coin de rue de chez vous. C’est presque comme si c’était votre voiture ! ». Elle donne, à l’instar d’autres structures, la possibilité d’éviter aux usagers les tracas du quotidien et les problèmes de stationnements, tout en réalisant des économies.

Covoiturage : focus sur Blablacar

Faire des économies : c’est l’une des motivations premières des usagers, mais pas seulement. Ces systèmes de partage s’établissent davantage à travers une pensée commune, un retour vers le partage, l’humain et le développement durable.

La preuve avec la start-up de covoiturage Blablacar : présente dans 10 pays européens et, avec pas moins de 10 millions d’abonnés, elle détient le monopole absolu sur son marché. La plateforme de covoiturage, qui met en relation des individus, leur permet de réaliser des économies par rapport aux autres moyens de transports. Mais les covoitureurs et la société voient plus loin et pensent à plus grande échelle. Covoiturer c’est agir pour le bien de la planète, tout en faisant de belles rencontres. Les individus partagent leurs voitures, mais aussi leurs vies, leurs expériences, etc.

« Le covoiturage est ancré dans une tendance de consommation collaborative et un mouvement plus global : optimiser les ressources pour faire des économies et pour partager » Source : Émission Transportez-moi

 

Grâce aux nouvelles technologies, les usagers trouvent des méthodes qui leur conviennent pour se déplacer en France ou à l’étranger. Les communautés se créent ; on peut donner son avis et écrire des commentaires par exemple. Les systèmes sont fiables et sécurisés à tel point que l’usage se répand de plus en plus vers des personnes plus exigeantes. Le covoiturage, au départ réservé aux jeunes, tend à se développer auprès des personnes de plus de 40 ans. Si le format économique plait toujours, c’est aussi parce que l’économie du partage s’inscrit dans une tendance globale et revendique des valeurs plus nobles.

L’économie du partage et le e-partage

Le développement durable s’inscrit dans la sphère privée comme dans la sphère entrepreneuriale. On partage non seulement les véhicules (covoiturage ou auto-partage) mais aussi, sa maison, son bureau, ses vêtements, l’alimentation, les loisirs, etc. L’économie de partage se développe notamment grâce aux NTIC, peu importe les catégories socio-professionnelles et l’âge des individus, à tel point qu’on peut se demander si cette nouvelle forme d’économie collaborative ne va pas bouleverser l’économie actuelle au point de la renverser.

 

Mon avis

Les philosophies de vie et les perceptions des individus changent et c’est une bonne chose. Les NTIC contribuent à faire évoluer positivement les usages grâce aux plateformes existantes. Elles permettent aux consommateurs de s’inscrire dans un système économique collaboratif qui est clairement bénéfique pour l’ensemble des protagonistes et qui gagnera à se développer.

 


Sources :

– L’émission « Transportez-moi » http://www.lcp.fr/emissions/transportez-moi/vod/164899-mobilite-durable-les-nouvelles-tendances

– Mobizen, site d’auto-partage : http://www.mobizen.fr/

– L’article « Le label auto-partage devient opérationnel » : http://www.actu-environnement.com/ae/news/deplacements-autopartage-label-dispositif-reglementaire-16915.php4

– L’article «  L’auto-partage qu’est ce que c’est ? » http://www.bioaddict.fr/article/l-autopartage-qu-est-ce-que-c-est-a2105p1.html

– L’article « Economie du partage : Internet a tout changé » http://www.leparisien.fr/high-tech/economie-du-partage-internet-a-tout-change-11-11-2014-4283317.php

 

A consulter :

« La nouvelle société du coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme » de Jeremy Rifkin.

L’ouvrage explique que d’ici 30 ans, l’économie du partage se constituera davantage à travers un modèle hybride venant concurrencer l’économie traditionnelle.
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Why Blog?

« Why Blog? » est l’un des textes issu du Read/Write Book.

128-267x374A travers son récit, André Gunther, chercheur et enseignant, relate son expérience en tant que bloggeur. L’auteur, reconnu au sein de la blogosphère scientifique francophone, publie des billets sur le blog « Actualités de la recherche en histoire visuelle » (ARVH) jusqu’en 2009, puis lance « L’atelier des icones » et « Image Sociale » peu de temps après. Utilisateur expérimenté, il nous livre ses impressions et démontre l’intérêt d’un blog pour un enseignant-chercheur.

L’auteur est au départ réticent quant à l’idée de créer un blog. Il éprouve une difficulté certaine pour passer du « nous » au « je ». Pour lui, parler à la première personne s’apparente à de l’arrogance, ni plus ni moins. Néanmoins, il démontre très vite les bienfaits que le bloggeur-chercheur peut tirer de ses publications et laisse clairement transparaitre le poids et l’impact de cette culture 2.0.

Pour l’expérimentation permanente et les nombreuses qualités de l’outil

Editeur de revues scientifiques, il établit très vite le parallèle avec ce modèle économique. Le blog bouleverse la relation éditoriale et l’exclusivité sur laquelle se fondaient les publications de revues. Pour la première fois, le chercheur peut faire état de ses recherches, en accès libre. Contrairement à la publication dans les revues, il publie quand bon lui semble (pas de deadline à respecter) et choisit les thématiques qu’il souhaite aborder. On revient ainsi à « l’unité fondamentale de la recherche : le chercheur ». Il ne dépend pas de l’agenda d’un éditeur ou de ses préférences. Le blogging est « une activité supplémentaire greffée sur l’existant », les contraintes externes sont inexistantes. L’éditeur, c’est le bloggeur.

Mais le spectre du blog est bien plus large, il donne volontiers droit à « l’inachèvement, à l’essai ou à l’erreur », à la différence des publications de revues qui révèlent l’achèvement, le résultat et l’excellence des travaux de recherche. L’auteur esquisse quelques lignes en bénéficiant des conditions propres à l’expérimentation permanente. Il peut aborder des thématiques différentes et laisser libre court à son imagination, expérimenter d’autres styles et faire évoluer ses propos au gré des discussions, tout en pouvant revenir sur ses écrits à n’importe quel moment.

Le blog, c’est aussi une base de données qui s’inscrit dans le temps et l’espace. Les billets sont archivés, classés et restent disponibles lorsque l’on soumet une requête à un moteur de recherche. Les contenus sont perceptibles et porteur de sens, contrairement à quelques notes griffonnées sur un carnet qui deviennent rapidement ininterprétables même pour son auteur.

A la différence des revues ou des annales qui se lisent très peu, ou part un public spécifique voire élitiste, le blog est avant tout une « nouvelle énonciation scientifique, à la croisée de la vulgarisation, de l’enseignement et de la recherche ». Il s’adapte parfaitement au travail des chercheurs et des étudiants. Véritable outil de viralité, le blog engage et encourage à la création. André Gunthert a facilement transmis son goût pour la création de blog, à ses étudiants et à d’autres chercheurs qui ont reproduit le même modèle.

Pour les étudiants et les lecteurs

Son activité de bloggeur lui confère une visibilité plus importante et permanente qui rend apparent son travail de recherche, habituellement plus discret. Elle modifie son rapport avec son public principal (ses étudiants) et lui permet de toucher d’autres lecteurs. Ses étudiants remarquent ses publications, échangent, ont le temps de s’interroger, de préparer d’autres questions, afin de nourrir d’autres réflexions et de guider la poursuite du travail collectif. Il accompagne ainsi les étudiants au rythme de ses publications : prise de notes, phases d’interrogations et de tests. L’exercice leur apprend beaucoup et, à travers le partage des connaissances, permet à l’auteur de combler son appétit de pédagogue.

Cette activité lui permet aussi de dialoguer avec d’autres publics, d’autres chercheurs et d’observer d’autres disciplines. Ce lectorat ponctuel ou plus régulier lui permet d’échanger davantage pour au final étoffer ses recherches.

Parce que c’est une science aimable

Pour conclure, le blog comme outil de recherche est ouvert à tous et souple d’utilisation, il modifie les usages des individus et la sociologie des sciences. Avec le recul, l’auteur indique avoir pu optimiser son travail de recherche, prendre part au Web 2.0, faire évoluer ses méthodes, ses approches, son énonciation, son rapport avec ses étudiants et les autres lecteurs, favoriser les échanges et les rencontres, avoir pu s’ouvrir sur d’autres champs de recherches, jusqu’à percevoir qu’au final, c’est la science initiale et les méthodes qu’il connaissait qui étaient arrogantes, et non pas le fait de parler à la première personne sur un blog.

 

Mon avis 

Il est délicat de se détacher totalement du côté narcissique qui se dégage des blogs et de leurs publications. Néanmoins, les contenus proposés par les enseignants-chercheurs sont savamment rédigés. Il est plus qu’intéressant d’avoir accès à leurs recherches, à leurs questionnements et à leurs avancées ou non. Au final, le blog légitimise leur travail.

Il démultiplie les possibilités et l’effet bénéfique profite à chaque éditeur de contenu, à ses lecteurs habituels ainsi qu’au lectorat ponctuel.

Appartenir à la blogosphère, c’est avoir le pouvoir de s’exprimer, de donner son avis, d’échanger et de s’enrichir au contact des autres. Un cercle vertueux qui laisse libre court à l’imagination tout en suscitant en permanence la curiosité des uns et des autres. En somme, le blog contribue activement à l’épanouissement du bloggeur et à celui de sa communauté…

Amis étudiants, à vos claviers !

 


Sources :

Read/Write Book – Why Blog? http://books.openedition.org/oep/174

A consulter :

ARHV (premier blog) http://www.arhv.lhivic.org/

L’atelier des icônes (second blog) http://culturevisuelle.org/icones/

Image sociale (troisième carnet de recherches) http://imagesociale.fr/

 
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

La fonction éditoriale et ses défis

La facilité d’auto-publication et de publication à l’ère d’Internet pourrait-elle remettre en cause l’utilité du rôle de l’éditeur. Celui-ci est il encore indispensable ?

Son rôle est avant tout de faire le lien entre l’auteur et le lecteur en publiant du contenu. Sa fonction est d’autant plus importante à l’époque du web puisque l’éditeur sert à guider les lecteurs dans cette surabondance d’information que propose la toile.

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La bibliothèque universelle, de Voltaire à Google

Dans cet article du Read/Write book, Robert Damton fait le lien entre Google, le géant omniprésent dans nos vies numériques, et sa capacité à finalement réaliser le rêve utopique des Lumières de l’universalisation du savoir, notamment par la construction de la plus grande bibliothèque numérique au monde, obtenue par la numérisation de tous les ouvrages accessibles.

 

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Nous avons testé pour vous : Applications Mobiles, objets connectés et course à pied

Étudiants en Master Communication et Edition Numérique, il semble évident que la communication et le numérique nous inspirent. Nous analysons les Internets, les usages numériques, les dispositifs de communication, mais pas seulement. Plusieurs d’entre nous sont passionnés de sports, de musique et d’arts. Nous testons au quotidien les réseaux sociaux, applications mobiles et autres objets connectés propres à nos domaines de prédilection.

Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler de notre dernière course à pied, de l’application « Nike Plus », de la montre connectée « Garmin » et de l’analyse des données.

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Alors non, nous n’avons pas couru le marathon de New-York organisé le même week-end (pas encore !) mais – en bons sportifs que nous sommes – nous avons tout de même participé à une course et pas des moindres : « La Montbéli’Hard ».

Première course à obstacles de l’Aire Urbaine de Montbéliard, cette épreuve a surtout été l’occasion pour nous de tester nos objets connectés préférés en s’amusant, et de pousser un peu la réflexion.

Montre connectée & appli

Chronomètre, vitesse, GPS… tout y passe ! La montre connectée et l’appli permettent d’analyser le moindre kilomètre parcouru, le plus lent, le plus rapide, un coach nous encourage tout au long de l’effort et nous félicite à la fin du run. Le coureur, novice ou aguerri sait quand il établit de nouveaux records, mieux, il peut comparer sa vitesse à son objectif et reste motivé. La montre et l’appli lui permettent de fixer de nouveaux objectifs, de partager ses parcours et ses chronos sur les réseaux sociaux, de recueillir des encouragements, le tout en s’inscrivant dans une véritable communauté de runners.

Le « plus » avec l’appli : il est possible de lancer des défis, de démarrer des programmes d’entrainement, et même (clou du spectacle) d’acheter des articles de sports directement via la boutique running, forcément !

Quelques mots sur notre course

Nous étions plus de 2000 au départ des 2km, 4km et 6km. Tout s’est très très bien passé pour nous : de l’inscription à la récupération des dossards, en passant par le ravitaillement et les résultats en fin d’épreuve, l’organisation était impeccable. Une belle réussite pour cette première édition.

En revanche, pour ce genre de compétitions, préférez la montre et son côté « pratique » à l’application (si vous utilisez l’appli sur vos smartphones) : Vous éviterez ainsi de perdre ledit smartphone au milieu des bottes de foins ou de vous accrocher aux différents cordages jalonnant le parcours !

course-obstacles

Applis et objets connectés, quels impacts ?

appli-nikeplusA l’heure du « Quantified Self » où tout se mesure, il est intéressant de réfléchir au traitement des données afin d’essayer de comprendre les enjeux relatifs à ces objets et applications.

Ils nous permettent souvent de profiter d’un élan de motivation. Ils nous aident à nous dépasser, à accélérer le pas et à battre des records. Mais les nouveaux compagnons du runner l’entrainent-ils mieux ? Court-il plus souvent ? S’astreint-il à un régime alimentaire plus équilibré ? Fait-il d’autres sports en complément ? Devient-il un « meilleur » sportif ? L’objet ou l’appli lui permettent-ils de s’inscrire dans la durée, dans la continuité ou est-ce là juste un effet de mode ?

Dans une autre mesure, on peut également s’interroger quant au traitement et au stockage des données. Qu’en est-il vraiment ? Que se passe-t-il ensuite ? Ses outils de technologies nous apportent-ils une réelle plus-value ou sont-ils uniquement utiles aux marques ?

Trouver l’équilibre

Montres connectées et applis modifient notre façon de faire du sport. En pratiquant la course à pied de manière plus régulière – comme c’est le cas pour notre équipe – nous acceptons de transmettre certaines données en abondance, sans forcément en mesurer les effets.

Comme pour un régime alimentaire, il est important de connaitre les tenants et les aboutissants d’une utilisation telle que celle-ci. Accepter de diffuser certaines données (très sommaires) en contrepartie d’un service gratuit, de qualité est tout à fait envisageable. L’adepte de la course à pied doit cependant être conscient des informations qu’il transmet, pour les limiter si besoin.

Avis général

En ce qui nous concerne, nous faisons volontiers l’éloge de ces outils numériques. Nous sommes d’avis que les bienfaits existent réellement. Tout un chacun peut s’octroyer le droit de disposer d’un coach personnel, de pratiquer une activité régulière – peu importent les objectifs – et à plus long terme, être dans de meilleures conditions physiques et en meilleure santé. Le dépassement de soi, l’établissement de nouveaux records devient addictif, et de surcroit, pour la bonne cause.

En plus de ça, l’analyse de données pendant la course s’est avérée plus qu’utile : nous avons pu nous rendre compte que le parcours ne faisait pas 6 kilomètres, mais seulement 4,11 km… Le numérique ? Mieux qu’un podomètre, un véritable partenaire d’entrainement.


Source : http://www.ascap25.com/evenement/evenements/event/4005-la-montbeli-hard
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Les voitures carburent au numérique !

 

Une voiture connectée ?

Aujourd’hui les voitures sont de plus en plus connectées, avec les nouveaux modèles le numérique envahi le secteur de l’automobile et cela sans déplaire aux consommateurs ! Bien entendu la voiture c’est encore beaucoup de mécanique, mais de plus en plus de constructeurs innovent en utilisant les technologies numériques. Que ce soit le nouvel Espace V, la Twingo ou la Citroën Cactus, aucune n’a fait l’impasse sur les tablettes par exemple. Les véhicules sont dotés d’écrans tactiles qui servent dorénavant de consoles de commandes pour toutes les fonctions des voitures. La voiture connectée, il y a quelques années encore nous n’aurions jamais imaginé qu’une voiture puisse échanger des données avec un téléphone mobile ou bien que l’écran soit mobile.

Si vous étiez au Mondial de Paris vous avez surment du croisé la nouvelle génération de Link&Go de Akka Technologies. L’entreprise propose ici un prototype de voiture autonome pour la ville du futur.

Une troisième génération qui embarque une motorisation innovante, appelée MSD pour Moteur-Suspension-Directif. Placé sur chacun des deux essieux, il s’agit de moteurs électriques qui intègrent la suspension et la commande de direction dans un encombrement réduit.

 

« Avec ses quatre roues indépendantes, la prochaine génération pourra tourner sur elle-même et se garer en latéral »

Philippe Aubry, le directeur technique d’Akka Technologies.

Une voiture intelligente ?

Le projet Akka Technologies à débuter en 2009 et envisageait de faire de la Link&Go une vitrine des technologies à embarquer dans les véhicules urbains du futur. La troisième génération de Link&Go va encore plus loin que les versions précédentes en termes d’intégration dans la ville et de servicesproposés.

« Au-delà de la fonction de conduite autonome, nous voulons que Link&Go apporte à ses occupants des services intelligents. Elle sera une machine capable d’apprendre, donc elle vous reconnaîtra, et selon l’heure qu’il est par exemple elle pourra vous proposer de vous emmener au travail ou ailleurs. En fonction de l’expérience acquise, et des informations de contexte puisées sur le Cloud, elle sera capable de s’améliorer. »

Philippe Aubry

 

Le future nous réserve bien des surprises, alors pourquoi ne pas rêver d’une voiture dotée d’une véritable intelligence artificielle ?

La Link&Go reste toutefois encore un concept-car : les technologies sont prévues pour être applicables d’ici 10 à 15 ans. Mais les technologies numériques se développent à une vitesse folle, nous pourrons entrevoir les évolutions de ces nouveautés rapidement…
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Gouvernementalité algorithmique les enjeux du big data


Antoinette Rouvroy  et le concept de gouvernementalité algorithmique

Ce concept de gouvernementalité algorithmique est né de mon intérêt pour les effets produits par la «numérisation du monde», sur les modalités de «gouvernement». Il s’agit d’un glissement supplémentaire par rapport au mode de gouvernement néolibéral. J’ai voulu décrire ce glissement du gouvernement néolibéral au gouvernement algorithmique […]


 

Pour comprendre le concept de gouvernementalité algorithmique, il ne faut pas l’entendre au seul sans du pouvoir politique, mais comme l’ensemble des pouvoirs qui modifient les objets de notre espace structurel, qu’il soit physique ou morale.

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L'e-volontariat

L’e-volontariat

Des personnes souhaitent parfois se porter volontaires sur certaines actions ou dans certains domaines mais ne sont pas disponibles directement sur le terrain ou disposent de contraintes exigeantes en termes d’emplois du temps. L’e-volontariat apparaît alors comme une solution alternative. Grâce à cette activité, chacun, à travers le monde peut apporter ses compétences au service d’un projet ou d’une cause.

Si vous êtes intéressés par le volontariat en ligne, je vous propose donc quelques pistes pour vous lancer !

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