Les repas dans la Rome Antique, par Clément, Nina et Etienne

 

Les enquêtes de Marcus – Mission n°1 – LCA 4e 

L’alimentation romaine

Les premiers romains ne se nourrissent pas beaucoup et se contentent de repas assez grossiers comme de la bouillie de céréales relevée par des herbes aromatiques comme la menthe et assaisonnée d’huile d’olive et de beurre n’étant pas utilisé comme aliment. La bouillie est également accompagnée de fromage de chèvre ou de lard (rarement avec de la viande fraiche) et de légumes comme les poireaux, les choux, les olives les fèves et la laitue. Cette bouillie reste la nourriture des plus pauvres alors que les plus aisés commencent à organiser des banquets fastueux, grâce aux conquêtes des produits plus rares et plus fins venus d’orient qui parviennent à Rome.

Par la suite, la base de la nourriture est constituée de pain apparu assez tard à Rome (III° siècle av. J-C). Il est accompagné de légumes principalement le chou mais aussi de poireaux, de chicorée et de concombres. Ces légumes sont relevés de menthe, d’ail, de coriandre, céleri, d’aneth et de fenouil. Le sel n’est utilisé que rarement et en très faible quantité.

Dans une cuisine romaine on trouve toujours une sauce à base de poisson fermenté appelée garum.

Pour le fromage il est fait à base de lait de brebis ou de chèvre. Pour les pâtisseries les romains préférent les gâteaux à base de fromage souvent présenté enduit de miel.

Les romains fabriquent plusieurs sortes de vins. Les vins fermentés sont interdit aux femmes. La boisson du légionnaire (posca) est faite de vinaigre coupé d’eau.

Les familles riches adorent les festins de plats étrangers et consomment une grande quantité de viande qui jusque là est réservée au jour de fête, ils préfèrent la manger bouillie. Les romains adorent aussi le ragout de tétines de truie ou la fricassée de paon ou encore le civet de biche et les pâtés de hure de sanglier.

Préparer à manger

Dans la plupart des maisons,  il n’y a pas de cuisine et s’il y en a elle était petite et sombre. Les cuisines des plus riches sont dotées de toutes sortes d’équipement en bronze. Les plus grands cuisiniers possèdent des fours pour faire cuire le pain ou rôtir la viande. On met le vin, l’huile d’olive et les sauces dans des amphores en terre cuite. Au plafond on suspend des fines herbes, des légumes et des quartiers de viandes.

On conserve la nourriture dans de l’huile, en la faisant sécher, fumer ou bien en la salant. La cuisine romaine est particulièrement relevée. Les cuisiniers n’hésitent pas à utiliser beaucoup d’épices venus de tout l’empire comme le poivre, le cumin, la moutarde… Les romains aiment les plaisirs de la tables mais seuls les plus riches peuvent s’offrir des plats variés, épicés et raffinés. Les romains arrosent aussi copieusement leurs plats d’une sauce très forte en goût ( le garum) à base de poisson et d’aromates. Dans les maisons les moins riches, on sert des légumes, de la bouillie de blé et du lard.

Les principaux ustensiles qu’on utilisent à l’époque romaine sont :

– la marmite (l’olla) pour faire bouillir les aliments.

– la cocotte (le cacabus ou le cacabulus) pour faire mijoter les aliments.

– les passoires et étamines permettent de filtrer.

– le plat à four (le patina) sert à rôtir les aliments.

– les poêles (les sartagines) pour frire.

– le mortier sert à broyer les aliments pour obtenir la sauce.

– les moules (la forma ou la formella) sont utilisés pour décorer en moulant les aliments.

-les louches, fourchettes et couteaux (l’harpago, la trulla, la furca, le carnarium) sert à couper les aliments.

Les repas

La journée du Romain est ponctuée de trois repas (sauf pour les plus pauvres qui n’ont souvent qu’un seul repas et qui le prennent dans les tavernes car ce n’est pas très cher et c’est chaud) : le petit déjeuner, jentaculum, le repas principal, cena ,et un autre le midi prandium.

– Le jentaculum : sorte de petit déjeuner frugal, pris au lever du soleil. Il est composé de pain frotté d’ail, de fromage et d’un verre d’eau.Dans les plus hautes classes, on consomme aussi des œufs, du miel, du lait et des fruits. Le pain peut être mangé avec du vin, des olives ou de l’huile d’olive. Et les plus pauvres ne mangent que du pain sec.

-Le prandium : ce repas est simple, très rapidement pris vers midi , parfois debout. Il est constitué de fromage, de fruits, d’un peu de légumes, d’une bouillie, de pain trempé dans du vin et, comme boisson, de l’eau ou du vin allongé. On consomme parfois des plats chauds, constitués souvent des restes de la veille.

–  La cena : repas correspondant aujourd’hui au dîner et repas principal de la journée

La Cena 

La Cena est le repas principal de la journée aujourd’hui on l’appelle le dîner. Les invités arrivent après les bains entre 16h et 17h . Le repas se déroulent dans le tricilium (salon), et commence en fin d’après-midi ou à la tombée de la nuit, le repas dure environ trois heures. On mange avec ses doigts et des esclaves sont là pour veiller au confort des plus riches. Seul ce repas a une cérémonie et se divise en trois services :

-Le premier (gustatio) consiste en une série d’entrées (huîtres et escargots sont très demandés) servies avec un mélange de miel et de vin appelé mulsum.

-Le service principal (prima mensa), se compose de viande et de volailles rôties, bouillies, grillées ou en sauce, de saucisses ou de simples ragoûts. Ces plats sont accompagnés de vin ordinaire, souvent coupé d’eau. Après les plats principaux, une offrande est faite aux dieux Lares (dieu de la maison) pour protéger la famille.

-Le second service (secunda mensa), le dessert, se compose de fruits, de gâteaux et de friandises donnant envie de boire. On désigne un roi de boisson qui en fonction de son humeur donne les quantités et les sortes de vins que les invités devaient boire. Il choisit aussi si les convives devaient jouer, débattre, ou s’enivrer.

Les dîners sont très copieux donc les invités vont se faire vomir plusieurs fois lors du repas car sinon ils ne peuvent pas manger tous les mets.

CONCLUSION

Des différences existent chez les Romains entre les riches et les modestes au niveau de l’alimentation et au niveau de l’organisation des repas ( préparation, cuisine, lieu …).

Clément de Maqueville du Souchet, Nina Parédès, Etienne Samier                                                                                            4°3

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