Bonne année 2013 du pays des pharaons!

1 01 2013

C’est parti pour le Tour du monde ! Welcome to Egypt !

Nous voilà au Caire, capitale de l’Egypte. Ce pays fait 2 fois la superficie de la France, et Le Caire avec 20 millions d’habitants est la ville la plus peuplée d’Afrique.

Yoann : Je suis allé voir des tombes appelées ‘mastaba’, ensuite nous sommes allés voir la pyramide de Djoser sur le site de Saqqarah. Dans les tombes, il y avait des peintures. Moi, j’ai dessiné la maman hippopotame qui met bas. Son bébé risque d’être mangé par le crocodile.

Titouan : Le lendemain, nous avons visité trois pyramides qui s’appellent Kheops, Kephren et Mykerinos. Nous sommes rentrés dans la pyramide de Kheops.

Yoann : A Marseille, nous avions vu un film pour expliquer la construction des pyramides. On a reconnu le grand tunnel où glissait le contrepoids qui servait à faire monter des gros blocs de calcaire.

Titouan : J’ai dessiné la pyramide avec la salle de la momie du pharaon.

Yoann : Les momies et toutes les statues se trouvent au musée du Caire. J’ai dessiné le sphinx et Titouan a dessiné le masque en or de Toutankhamon.

  • La plus ancienne pyramide se trouve à une trentaine de kilomètres du Caire, à Saqqarah : elle porte le nom de Djoser, le pharaon qui l’a fait construire vers 2650 avant Jésus-Christ. C’est une pyramide à degrés (comme des escaliers) et également le premier monument en pierre au monde. Elle mesure 60 mètres de hauteur.
  • La pyramide était la tombe du pharaon où se trouvait la momie placée dans la chambre funéraire. Autour de la pyramide, se trouvent les tombes des princes qui vivaient à la cour de Djoser. Leurs tombes sont des structures basses carrées appelées mastabas. Les parois des mastabas sont peintes de scènes de chasse et de pêche : c’est la nourriture dont avait besoin la momie pour survivre dans l’autre monde.
  • Les pyramides les plus célèbres se situent aux portes du désert ou à la sortie du Caire : Kheops mesure 146 m, Kephren qui a conservé au sommet son parement lisse d’origine fait 10 m de moins, Mykerinos étant la plus petite. Pour rejoindre l’autre monde, la momie du pharaon devait parcourir un monde souterrain dangereux à bord de sa barque solaire : celle de Kheops est le plus vieux bateau au monde (2570 ans avant Jésus-Christ). Seul subsiste le sphinx de Kephren, symbolisant la puissance et la sagesse du pharaon, un des nombreux sphinx protégeant l’entrée du tombeau royal.


Nos 2 blogueurs en herbe vous proposent de résoudre 2 énigmes ci-dessous :

1ère énigme :

quelle est la scène jouée ?

 2ème énigme :de quoi s’agit-il ?  



Ruptures et continuité en Architecture-Seconde générale et technologique

19 04 2012

Projet sur l’histoire des arts avec une classe de seconde générale et technologique, autour du thème « ruptures et continuité » du 17ième au 19ième siècles.

 

Ce projet élaboré avec l’enseignant de français est constitué de plusieurs volets associant des interventions en classe à des visites guidées de sites, monuments ou collections de musées. Pour chaque intervention, les liens unissant la littérature aux arts tels que peinture, architecture, théâtre etc. sont mis en avant, à travers des courants artistiques communs à ces disciplines.

L’un des volets du projet a concerné l’architecture civile des 17ième, 18ième et 19ième siècles à Marseille.

A travers le classicisme, le baroque, l’époque Louis 15, le néo-classicisme, l’éclectisme et l’historicisme, les lycéens ont pu se rendre compte de l’héritage gréco-romain en architecture.

Après 1h30 de visite guidée, les élèves se sont prêtés à un jeu d’observation et de lecture de façades pour déterminer par eux-mêmes le siècle de construction d’un monument.




La découverte du patrimoine architectural du quartier du Panier avec une classe de CM2

14 06 2011

Il s’agit d’une balade urbaine d’environ 2 heures au cours de laquelle a été abordée la notion de patrimoine architectural à travers les monuments historiques (civils et religieux) du Panier, le berceau de Marseille.

Un carnet ou livret a été remis à chaque élève pour lui permettre de suivre plus facilement la visite. Il est constitué d’un plan du quartier pour apprendre à se repérer spatialement,  d’une frise chronologique (pour replacer les monuments à la bonne époque) et de petits jeux d’observation.

Le patrimoine architectural du Panier permet d’évoquer l’Histoire de Marseille tout en proposant un panorama des styles architecturaux, du Moyen Âge au 20ème siècle.

Les élèves ont ainsi pu identifier les éléments du style roman, du style Renaissance, ainsi que l’architecture des temps modernes et mieux comprendre l’héritage gréco-romain.

La visite, quoique dense par son contenu, est accessible et adaptable dès la classe de CM1, dans le cadre de l’apprentissage de l’histoire des arts en primaire et au collège.

enfant-lirelart.com




De la cathédrale de La Nouvelle Major à la basilique Notre-Dame

14 05 2011

 

Il s’agit pour une classe de CM1 de découvrir deux églises phares de la ville de Marseille. Le but de la découverte est de comprendre leur importance dans l’histoire et la culture de la cité phocéenne.

La visite débute par la cathédrale. A l’extérieur, les élèves font connaissance avec le site où elle s’élève et les édifices qui ont précédé sa construction : le baptistère et la cathédrale de la Vieille major offrent une opportunité de faire une incursion dans l’histoire du Moyen-Âge afin de comprendre le rôle de l’Église et la diffusion du Christianisme (au programme en CM1). Un livret de visuels remis à chaque élève est un support indispensable à la visite.

Il est également indispensable de connaître la période pendant laquelle cette cathédrale a été construite : on comprend mieux les dimensions de l’édifice et son style. Quelques éléments sur le vocabulaire de l’architecture d’une église viennent compléter la visite extérieure (au programme de l’enseignement de l’histoire des arts).

Un jeu de piste par équipe peut alors débuter à l’intérieur de la cathédrale : il permet d’appréhender les différents espaces d’une église et sa décoration (motifs des mosaïques du baptistère et vitraux) et de connaître les acteurs de sa construction qui ont créé à Marseille le style historiciste.

En fonction du temps, un panorama des cathédrales médiévales jusqu’aux cathédrales contemporaines permet de se livrer à un petit jeu de comparaisons, à l’aide d’un livret de visuels remis à chaque élève.

La conclusion a son importance : la Nouvelle Major fait écho aux cathédrales construites depuis le début du Christianisme et les rassemble toutes par sa taille, son architecture et ses clins d’œil à l’Histoire.

Après le pique-nique, le petit train touristique attend le groupe scolaire pour l’ascension de la colline de La Garde.

Au programme de l’après-midi : la basilique Notre-Dame de la Garde.

Depuis le sommet du piton calcaire où s’élève la « Bonne-Mère », Marseille nous ouvre ses bras. Un panorama grandiose : les élèves apprennent à se repérer et à identifier le lieu où ils se trouvaient le matin même. Et, après une première observation et comparaison entre les deux églises phares de la ville, un premier constat : elles se ressemblent ! Elles se font écho !

La visite peut alors commencer par les raisons de la construction d’une telle église au sommet de ce piton, poste d’observation et amer depuis la nuit des temps !

Un jeu de piste par équipe prend le relais à l’introduction du site et de l’histoire de Notre-Dame de la Garde. Ce jeu est avant tout un prétexte à l’observation du lieu sacré : ses abords, la crypte et enfin la basilique. Il se termine à l’intérieur de celle-ci.

Les réponses au jeu sont distillées au fur et à mesure de la visite guidée intérieure où l’accent est mis sur l’observation de la décoration polychrome : marbres et mosaïques. Les élèves sont regroupés dans une petite chapelle de la basilique et comprennent ce que c’est qu’un lieu de pèlerinage à travers le nombre et la diversité d’ex-votos.

A l’issue de la journée, la Nouvelle Major et Notre-Dame de la Garde ont livré presque tous leurs secrets à un groupe d’élèves curieux et très attentifs.




Découverte de Marseille pour une classe de 5ième d’un collège anglais (élèves bilingues français/anglais)

3 05 2011

Programme sur mesure pour mieux appréhender les origines de la cité phocéenne (découverte d’environ 4H)

Départ du collège en autobus en direction du Vieux-Port.

Sur le parcours,  les élèves doivent situer sur un plan de la ville 5 monuments ou sculptures rencontrés le long de la corniche (en collant sur le plan la gommette de couleur correspondant à chaque monument) ; ces 5 sculptures racontent chacune un événement de l’histoire de la ville.

Depuis l’abbaye Saint-Victor, la vue panoramique sur le Vieux-Port  permet d’introduire la fondation de la cité phocéenne et d’expliquer l’histoire de l’urbanisation de Marseille sur les deux rives. L’évocation de l’abbaye est aussi l’opportunité de faire le lien avec la plus ancienne boulangerie de Marseille et d’y faire une incursion pour déguster les célèbres navettes !

La traversée du Vieux-Port en ferry-boat reste incontournable pour des élèves étrangers et offre une belle opportunité d’évoquer le célèbre pont transbordeur du début du 20e siècle.

Une balade urbaine dans le quartier du Panier attend les collégiens sur l’autre rive : sous la forme d’un jeu de piste par équipes de 3, ils partent à la découverte du berceau de Marseille. Observer, chercher, réfléchir ensemble, lire, écrire : autant de sollicitations qui permettent de mémoriser d’une façon ludique les connaissances acquises lors du jeu de piste.

A l’issue de la découverte, les collégiens étrangers sont incollables sur l’histoire de notre belle cité phocéenne : Massalia, Protis et Gyptis, Pytheas, Massilia, les Accoules, Les Majors, La Charité… autant de noms qui n’ont plus de secrets pour ces élèves !




Découverte de Marseille Antique avec une classe de CE2

3 05 2011

Marseille Antique et son port : pour le cycle III (découverte d’environ 1H30)

Une découverte en deux temps : un jeu de piste en équipes de 4 ou 5 élèves encadrés par un accompagnant (un livret de jeu comme support) et une visite commentée participative (un livret d’annexes, cartes, images etc. comme supports visuels).
Cette découverte reste modulable et permet par exemple à l’enseignant de ne choisir que la visite participative commentée (en cas d’encadrement insuffisant).

La guide débute par une présentation devant la calanque du Lacydon et introduit la géographie du site (qui permet aussi d’aborder la Grande Grèce) et le début de l’histoire de Massalia (Marseille grecque).
Le jeu de piste conduit les élèves jusqu’au site archéologique du port antique. Repérage spatial sur une carte puis restitution sur le site : à quoi correspondent les vestiges qu’ils voient ? Evocation des marchandises, du commerce, puis des remparts et de la porte d’entrée de la ville de Massalia.
La visite commentée permet d’évoquer la ville grecque puis romaine, en se déplaçant dans le quartier du Panier à la recherche d’autres vestiges. Traçage du parcours de découverte sur une carte. Evocation de la ville et ses bâtiments (habitat grec, boutiques, temples) qui permet d’aborder plusieurs thèmes comme les dieux et déesses, la poterie grecque, les thermes romains etc.
La découverte se termine par l’évocation d’un savant et navigateur grec, Pytheas.




L’Égypte au musée de La Charité avec une classe de CE2

6 04 2011

La découverte de la collection égyptienne du Musée de la Charité (la 2ème collection plus importante en France après le Louvre, par la qualité de ses œuvres) débute par une présentation générale, de manière à mieux appréhender la civilisation de l’Égypte Antique.

La visite se poursuit par un jeu de piste. Des livrets de jeux de pistes sont distribués aux équipes que les élèves ont formées avec leur enseignant ; ces jeux sont différents afin que les équipes ne se retrouvent pas agglutinées devant les mêmes œuvres au même moment ; ils restent néanmoins identiques par leur contenu.

La fin du jeu de piste rassemble les équipes dans une salle pour étudier avec la guide quelques œuvres.

Objectifs visés :

– découvrir l’une des plus anciennes civilisations du monde à travers des objets de la vie quotidienne des Égyptiens de l’Antiquité ;

– raconter un mythe de la mythologie égyptienne : celui d’Osiris (sur la création du monde, et les événements qui ont précédé le règne des premiers pharaons) ;

– aborder les croyances d’une des plus anciennes civilisations du monde ;

– lire des œuvres de plusieurs millénaires ;

– une première approche de l’alphabet hiéroglyphe.

Le jeu de piste permet également de développer le sens de l’observation et le travail en équipe puisque chacun des élèves se voit attribuer un rôle.




Marseille Antique pour les collégiens et les classes de seconde

5 04 2011

Marseille grecque puis romaine dans le cadre de l’accompagnement personnalisé.

Présentation du projet :

Ø      Un travail préparatoire préalable

Ø      Une sortie

Ø      Un travail de restitution

Détails de la sortie : un jeu de piste et

une visite commentée participative

Il s’agit d’un jeu de piste qui se déroule en partie en ville (Marseille) aux alentours du Vieux Port et en partie sur le site archéologique du Port Antique.

Les élèves seront regroupés par équipes de 4-5. Chaque élève dispose d’un cahier contenant les tâches à accomplir ainsi qu’un plan du parcours (ils doivent se repérer sur une carte à l’échelle).

Pendant la visite, la guide s’attache à faire revivre les lieux et monuments de Marseille Antique afin d’appréhender le monde grec dans son ensemble (culture, fonctionnement de la société, citoyenneté…) et de rappeler que l’héritage grec (et romain par la suite) fait partie des fondements du monde contemporain.

L’accent est également mis sur les arts ainsi que sur certains personnages célèbres (philosophes, scientifiques…). L’actualité archéologique est évoquée.

Le jeu de piste permet de développer l’esprit d’équipe au sein d’une classe.

Objectifs de l’activité dans le cadre de l’accompagnement personnalisé :

Ce projet est un support pour travailler sur les compétences de base exigibles des élèves :

Ø      Rechercher, traiter, organiser et synthétiser des informations,

Ø      Prise de notes,

Ø      Restituer des informations,

Ø      Travail d’écriture : compte-rendu, article.

Il fédère plusieurs champs disciplinaires : histoire-géographie, français, histoire des arts, sciences physiques.

Il s’appuie sur le programme d’histoire-géographie (étude des sociétés du passé qui ont participé à la construction du monde contemporain, maîtrise de repères chronologiques et spatiaux).

Un travail préparatoire préalable :

Afin de tirer un meilleur profit de la sortie, les élèves pourront faire des recherches documentaires sur :

–     les raisons de l’implantation de Grecs à Marseille dans l’Antiquité ;

–     les  scientifiques grecs ayant vécu à Marseille (Euthymène et Pythéas) ;

–     les matériaux nécessaires dans leur vie quotidienne.

Un travail de restitution :

A l’issu de cette sortie, les élèves pourront rédiger des comptes-rendus sur les différents thèmes abordés ainsi que des articles sur les savants grecs.