Mois : octobre 2017

Un point sur la recherche bibliographique :

Voici une carte mentale développée à partir du logiciel XMind, en libre accès. Ce type de carte mentale a été initié par Tony Buzan, que l’on trouve facilement sur le Net. Le logiciel Mind Mapping n’est pas comparable à XMind, mais beaucoup beaucoup plus cher. En outre, Tony Buzan propose des sessions de trois jours de formations à $4000. Ce que vous allez voir sur la carte mentale ci-après est le résultat de mes investigations personnelles et le fruit d’une formation au SIUP de Toulouse (« découvrir les cartes mentales » et « aller plus loin dans les cartes mentales »).

Bibliographie_mentale

Dans cette carte, l’idée est de faire comprendre aux étudiants comment on réalise une bibliographie à partir de : pourquoi faire une bibliographie ? Lister un nombre de critères passant pour une règle n’a de sens que si l’étudiant en comprend les enjeux, les tenants et les aboutissants. En lui faisant faire le travail, j’imagine qu’il va passer de l’étonnement à la compréhension et que ce qu’il fera aura vraiment du sens pour lui.

Chacun va alors produire une liste d’ouvrages, de textes, d’articles voire de documents vidéographiques en rapport avec son sujet, son thème et/ou sa sensibilité.

Alors qu’une thèse de littérature ne fera pas forcément appel à des ouvrages de sociologie ou de psychanalyse, pourquoi limiter les ouvrages aux seuls canons des sciences sociales, et pourquoi ne pas ouvrir sur la littérature, les arts plastiques et l’urbanisme ? Il est vrai que pour faire « scientifique », l’étudiant aura besoin de quelques références universitaires ou d’auteurs provenant d’un centre de recherche agréé. Bref, ici nous allons tolérer tout ce qui apporte quelque chose, toutes les sources d’informations, tout ce qui diffuse du savoir, de la connaissance. On fera un tri plus tard…

Pour les sources bibliographiques, il faut aller sur des bases de données spécialisées comme :

https://www.archires.archi.fr/

https://www.cairn.info/

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/

https://halshs.archives-ouvertes.fr/

http://www.sudoc.abes.fr//DB=2.1/#

http://catalogue.bnf.fr/index.do

http://www.revues.org/

http://www.rechercheisidore.fr/index

Qui vous donnent souvent des articles au format PDF, ou bien des références d’ouvrages précis. J’utilise principalement celles-là.

Une nouvelle livraison est arrivée sur la question des frontières. J’ai trouvé ce week-end un petit texte chez un petit éditeur, issu d’un petit collectif. Tout récent, tout intéressant.

Une présentation que l’on peut télécharger ci-après :

https://nieteditions.files.wordpress.com/2017/09/calais_com.pdf

Calais, j’y ai vécu cinq ans et demi, entre 1995 et 2001. Autant dire que j’ai pu être témoin de l’arrivée des premiers migrants de l’Est, puis des campements informels autour du parc de la mairie, juste en face du beffroi. Puis de la création du camp de Sangatte Blériot, à dix kilomètres du centre-ville de Calais. Une fois, vers l’automne 1997, alors que je faisais des courses au supermarché Match sur la place d’Armes, un homme est tombé à terre. Nous étions peut-être en novembre, il faisait nuit. Je suis sorti du supermarché et comme il semblait inconscient, j’ai retiré mon manteau et l’ai couvert en attendant les secours. D’autres personnes étaient autour de lui. Ce sont les gens du supermarché qui ont appelé les pompiers, très peu de gens avaient un téléphone portable. C’est dur de voir la misère s’installer dans les rues, dans les parcs. A l’époque, Calais était encore sous le coup du duty free. Beaucoup d’habitants avaient transformés leur garage en dépôt d’alcool. Toute la journée, on pouvait contempler les allers et venues des Anglais qui venait remplir leur coffre de vin bon marché. Deux choses différentes au même moment et au même lieu. Et toujours au centre, cette frontière.

Collectif, Calais, face à la frontière, Le Mas d’Azil : Niet-Editions, 2017

=> 3 octobre 2017 à 19h – « Calais, face à la frontière«  – Discussion à Terra Nova (Toulouse)