Partie 3 de l’étude :
Comment les sociétés répondent-elles et s’adaptent-elles à ces fluctuations du climat ?
>> sur le temps long :
l’impact sur les sociétés est complexe à mesurer (« domaine encore mal connu »),
pas de causalité directe évidente :
le POM fut peut-être favorable à l’agriculture,
mais il ne fut pas la cause unique du « beau MA »
à l’inverse : la Renaissance (1500-1600) se déroule dans la phase descendante du PAG (froid)
et le Siècle des Lumières (1700-1800) correspond à une rechute des T°C
dans une phase de remontée des T°C entre 1600 et 1900.
donc des temps « froids » ne sont pas forcément synonymes de sociétés en difficulté
de + : ce temps long dépasse l’échelle des générations
>> une politique de gestion par l’État de l’adaptation des sociétés à cette échelle de temps (millénaire) n’est pas envisageable car ces sociétés n’ont pas conscience de ces fluctuations longues et lentes et les États durent rarement 1000 ans…
>> sur le temps court (échelle annuelle) :
il n’est pas possible de prévoir le temps qu’il fera l’année suivante et même le mois suivant.
(météorologie à 15 jours maxi)
à noter que la météorologie se constitue à partir du XVIIe s.
<< >> thermomètre, baromètre, anémomètre : ces instruments de mesure météo sont encore utilisés aujourd’hui.
DONC il faut anticiper sur ce qui est possible mais pas certain (la catastrophe météo)
et c’est une des missions de l’ÉTAT : prévention (réserves) et secours (ravitaillement)
Car si l’ÉTAT n’est pas en mesure de remplir cette mission, il peut risquer gros…
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voir ici :
La météo influence (en partie) la politique : climat, crise agricole et Révolution française
Parmi les raisons du déclenchement de la Révolution française, dans une société dont la bourgeoisie était prête pour le changement, la météo et les mauvaises récoltes ont pu jouer un rôle d’« étincelle ».