Retour de stage : une donnée illustrant les 5 compétences de Puren

Je suis actuellement en stage en classe de MS à l’école maternelle de Troarn.

Lors de mon stage, j’ai relevé que l’enseignante avait organisé son enseignement à travers des groupes d’élèves.

Lors de la première semaine de la rentrée, l’enseignante a formé des groupes (5-6 élèves) de travail avec une homogénéité maximale.

Ces groupes, dont les noms sont des couleurs, sont les repères pour toutes les activités en classe, en salle de motricité ou encore en salle de musique. Leurs groupes apparaît aussi sur leur carte de présence, leurs cahiers de vie, leurs casiers et certains travaux en arts plastiques.

La modalité de travail choisie par l’enseignante me semble mettre en jeu toutes les composantes de la compétence culturelle selon Puren.

La compétence trans-culturelle est donc mise en avant par l’égalité des enfants dans la groupe malgré les difficultés de chacun, ils ont tous le même rôle.

La compétence méta-culturelle est présente par la répartition des groupes, sauf cas particulier, les élèves ne changent pas de groupes, ainsi tout au long de l’année ils doivent retenir le groupe auquel il appartient, le nom de leur groupe (une couleur) et les élèves qui le composent.

La compétence inter-culturelle est mobilisée. Les activités en groupe permettent de réaliser certains ateliers en interagissant avec les autres membres de leurs groupes. Ils doivent donc comprendre que tout le monde ne possède ni les mêmes idées, capacités ou visions. Par exemple, lors d’une étude d’une photographie, certains élèves se focalisent sur les couleurs, d’autres sur certains détails, ou encore sur les personnes présentes,… Ces interactions permettent donc de découvrir de nouvelles choses et de nouveaux points de vue.

La compétence pluri-culturelle se traduit par les actions du « vivre ensemble » malgré les différents et les incompréhensions. Dans chaque groupe, la médiation est utile pour résoudre les problèmes entre des jeunes enfants comme eux. De plus, ils apprennent à partager, à cohabiter ensemble pendant toute la journée. Ils doivent donc faire avec les humeurs de chacun.

La compétence co-culturelle est quant à elle mise en place à travers les compétences apprises et maîtrisées à la fin de l’activité, après la création d’un projet. Par exemple, lors d’un travail sur les formes géométriques, le groupe devait créer quelque chose de grand tous ensemble, comme un château, une voiture… La création se fait donc en collaboration entre eux, avec leur vision respective des choses, et surtout leur envie. Le projet commun est donc composé des touches personnelles de chaque élève du groupe.

Une réflexion sur « Retour de stage : une donnée illustrant les 5 compétences de Puren »

  1. Bonjour,
    Je serai intéressée de savoir ce que groupe d’homogénéité maximale veut dire pour l’enseignante de cette classe de MS. Pourriez-vous me donner les critères de choix de groupes?
    Merci, Marie-Dominique

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