Ma biographie langagière et mon portrait langagier

Native et originaire de France, j’ai commencé (dans mes souvenirs) à apprendre l’anglais à l’école à l’âge de 10 ans, ce qui ressemblait plutôt à de l’apprentissage d’un répertoire de langue. L’anglais a été jusque l’âge de 15 ans, la seule langue étrangère que je connaissais. A 15 ans, j’ai fait le choix (même si c’était obligatoire de choisir une deuxième langue) d’apprendre l’espagnol, mais aussi de faire la section européenne anglais.  Ensuite à l’entrée au lycée, j’ai choisi d’apprendre une troisième langue qui est l’italien.L’apprentissage de ces trois langues a  plutôt été scolaire donc synonyme d’un répertoire langagier.

Mon rapport à ces langues ? L’anglais a toujours été ma langue de coeur, jusque l’âge de 16 ans, j’avais une compréhension et une expression correctes de cette langue. Mais dans la classe où j’étais en première (à 16 ans), je n’ai pas assez pratiquement cette langue et j’ai perdu énormément de capacité. Pour preuve, l’an passé, je me suis rendue à Londres, et je n’ai rien compris (ou presque).

Concernant l’espagnol et l’italien, j’ai une bonne compréhension de ces deux langues malgré qu’elles soient proches j’arrive à les distinguer. Même si à défaut de le continuer depuis la fin du lycée, je pense pouvoir encore m’exprimer et me faire comprendre.

Enfin, je connais quelques notions d’allemand grâce à mes amis mais aussi par des vacances à la frontière franco-allemande, mais aussi je connais quelques mots en portugais. 

En ce qui concerne mon rapport à ma langue natale, le français. Je maitrise le français  plutôt bien  mais je connais des lacunes notamment dans le français « scolaire » (l’utilisation du passé simple par exemple).

Une réflexion sur « Ma biographie langagière et mon portrait langagier »

  1. J’ai beaucoup aimé votre portrait de langue à cause de la façon dont vous avez illustré le sens que chaque langue a pour vous. Parallélismes de proximité de vision sur ces langues qui nous sont communes : quant à vous et pour moi, la place qui occupe l’anglais va au-delà du bénéfice ou du simple intérêt puisqu’elle rivalise avec la charge culturelle comme objet d’apprentissage en soi précieux. Cas parallèles dans le domaine de la proximité affective ou sensorielle, l’espagnol qui ne peut être conçu, s’il n’est pas complété par le geste qui nuance et fait référence à une culture essentiellement vocale.

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