Ma biographie langagière

D’origine Turque, je placerai ma langue maternelle au coeur. N’habitant pas quotidiennement et ne pouvant pas me déplacer régulièrement en Turquie, je ne peux y être qu’avec mon coeur. La couleur rouge étant ma couleur préférée mais aussi l’une des couleurs du drapeau Turc, je la lui attribue.

Le bleu caractérise pour moi, mon second pays, la France. C’est aussi une couleur que j’apprécie énormément puisque nous retrouvons le bleu de l’océan. Une couleur qui désigne le lien invisible qui relie mes deux pays: la France et la Turquie. De plus, c’est par cette langue que je mène mes réflexions, que je peux aussi communiquer, faire mes traductions etc… dont sa place évidente pour moi, au cerveau. 

 

Vient ensuite l’arabe, de couleur orange. Une couleur qui me réchauffe le coeur et qui me fait voyager. Par les histoires d’Esméralda, d’Aladin etc… le sable, le coucher du soleil, les pyramides. Un univers que j’aime côtoyer et qui me fait voyager. De même, elle me rappelle ma religion, qui m’aide et m’apaise dans mon quotidien:  c’est donc de l’arabe que j’entends et que je lis pour me rapprocher des êtres que j’ai perdu. Dont le fait que je le place au centre de mon corps: la cage thoracique (et plus précisément aux poumons). 

 

L’anglais est pour moi un très grand dilemme: je souhaite m’améliorer mais en même temps ce n’est pas aussi évident. Je le place au cou puisque j’estime que c’est une langue que j’ai connu enfant et que je continuerai de l’apprendre, la découvrir et- je l’espère vivement- l’enseigner. Une couleur positive : vert, pour m’encourager à relever le défis que je me suis lancé cette année. 

 

L’azerbaïdjan est une langue que je ne parle pas mais que j’entends régulièrement dans les musiques que j’écoute. Proche du Turc, je lui attribue la couleur rose. Une couleur de “petite fille” dira-t-on mais qui se rattache à un rêve d’enfant: celui de visiter le pays. Je lui attribue la main droite, puisque c’est aussi un rêve auquel je m’agrippe depuis tant d’années, que j’espère, finira par se réaliser. 

 

Les langues que je vais citer maintenant, sont des langues pour la plupart scolaires. Cependant, je n’ai pas autant d’attache personnelle que cela.
L’italien, à l’oreille, car cette langue est l’une des seules langues scolaires que j’arrive à comprendre et à parler encore aujourd’hui.  De plus, je trouve cette langue très musicale donc agréable à entendre. Mais mon expérience scolaire ne s’étant pas très bien passée, je garde un souvenir désagréable des cours: dont la couleur grise. 

Le mandarin, couleur beige, est une langue pratiquée en classe de 1ère et terminale. La couleur beige représente pour moi les doux souvenirs que je garde de mon voyage scolaire à Taïwan. Cependant, n’ayant pas pratiqué très longtemps, j’ai perdu aujourd’hui les “bases” apprises. Dont aussi cette couleur neutre. Je place cette langue à la jambe puisqu’elle est loin des langues que je côtoie mais garde toutefois une place particulière. Peut-être un futur défi que de m’y remettre? 

 

Enfin l’allemand, l’espagnol et le russe ne sont pour moi que des langues entendues. Je les place donc au pied puisque ce sont tout de même des langues rencontrées que je donne aussi de l’importance mais je ne peux pas avoir plus d’opinion que cela dont la couleur blanche.

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