L’intersection culturelle, je l’ai vécue pour la première fois en CE2, une élève japonaise est arrivée à l’école.J’ai tout de suite été attirée par son attitude réservée, ses manières. J’ai été reçue chez elle à plusieurs reprises, j’étais à chaque fois émerveillée et étonnée de découvrir qu’une autre façon de vivre pouvait exister.
Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus ouvert, les échanges de plus en plus fréquents, parallèlement, on assiste à une montée du nationalisme et de l’ethnocentrisme. Les élèves d’aujourd’hui sont les citoyens de demain, il nous incombe de leur enseigner la diversité, de provoquer l’intersection culturelle au travers de séances, de sorties, de rencontres, de lectures…
Je rebondis sur ce que vous avez écrit sur les élèves étant des citoyens de demain. Ils sont également des citoyens du monde, voyageant de plus en plus (mettons entre parenthèses les voyages qui sont limités depuis plus de 2 ans).
L’intersection culturelle n’a d’ailleurs pas forcément besoin d’impliquer de grands voyages. En effet, le partage avec ses pairs d’une pratique, d’habitudes, de traditions au sein de sa famille peuvent aussi être qualifiés d’intersection culturelle.
Bonjour Valérie,
Je suis tout à fait d’accord avec toi, effectivement le climat politique actuel me paraît de plus en plus inquiétant et nous devons en tant qu’enseignant faisions découvrir à nos élèves des cultures différentes leur vision du monde.