Intersections culturelles : expériences personnelles et professionnelles

Lors de mon premier voyage en Tunisie, âgée d’environ 12 ans, avec ma grande sœur, et son copain tunisien, c’est réellement la première fois où j’ai ressenti une intersection culturelle. Et cela à débuter, dès l’arrivée à l’aéroport en Tunisie. En effet, même si certains parlent le français, la plupart des tunisiens parlent l’arabe, qui est une langue vraiment très différente du français, et c’est une langue que je ne connaissais pas du tout, contrairement à d’autres langues comme l’anglais, où à cette époque j’avais quelques notions. Tout est vraiment différent. Notamment le paysage, l’alphabet, les températures. En Tunisie il fait vraiment très chaud, c’est rare qu’il fasse vraiment, contrairement en France (surtout en Normandie). La nourriture est également différente, avec les nombreuses épices qu’on utilise peu en France, enfin pour ma part. On avait loué une maison, donc il n’y avait pas vraiment d’intersection culturelle. C’était lorsque qu’on allait manger dans les restaurants, lorsque l’on visitait, qu’il y avait une intersection culturelle.

J’ai également été deux fois en Espagne au collège, et au lycée. Lors de ces deux voyages, j’étais dans une famille d’accueil. Même si nous ne sommes pas si éloignés que cela avec l’Espagne géographiquement parlant, la culture n’est pas du tout la même. J’ai visité une école espagnole et je me suis rendue compte que le rythme scolaire n’était pas du tout le même, ni le rythme de vie, ils dinent très tard, vers 22h. La nourriture n’est pas la même, je me souviens, le matin, on mangeait du pain de mie toasté avec de l’huile d’olive et du sucre, au début j’avais un peu de mal à le manger mais au final je m’y suis habituée.

En tant qu’enseignant, je pense qu’on est dans l’intersection culturelle, en effet chaque enfant provient de cultures et de milieux différents. Et pour ma part il est important en tant qu’enseignant de s’ouvrir aux différentes cultures des élèves.Je me souviens en primaire, il y avait un élève anglais (qui parlait très peu français), et la professeur des écoles avait mis en place pour cet élève, des ateliers différents, pour qu’il puisse d’intégrer, mais il était du coup un peu exclut des autres élèves. Il faut trouver un juste milieu qui n’est pas toujours facile.Cette intersection culturelle à l’école, permet également aux élèves d’apprendre d’autres cultures c’était très enrichissant, car en anglais, il pouvait nous aider, et nous, en tant qu’élèves on l’aidait à parler français.

Une réflexion sur « Intersections culturelles : expériences personnelles et professionnelles »

  1. Je suis d’avis pour la merveilleuse et enrichissante expérience que nous vivons au quotidien en tant qu’enseignant et tant qu’élèves issus de diverses culturelles. Cette interculturalité se reflète plus dans les moments de débat en classe autour du grand U car c’est un facteur de relance dans les échanges. Les élèves comprennent mieux certaines attitudes de leurs amis et perçoivent clairement les similitudes et les différences de cultures.
    Moi-même issue d’un métissage culturel, ma mère du centre de la Côte d’Ivoire et mon père du nord ivoirien, j’ai vécu une expérience agréable tant au niveau des habitudes culinaires, de la religion, que dans la manière de percevoir le monde, de régler les conflits.

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