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Le Polar by Solène L. 2°6

« Le tueur à la cravate »
J’ai eu l’occasion de lire deux ou trois livres policiers et j’ai vraiment aimé. Mais pour ce livre, je n’ai pas pu m’arrêter de le lire. Dès que je me suis plongée dans ce policier, j’ai tout de suite été transportée.
Dans la première partie, mon premier sentiment, a été le fait de m’identifier à « Ruth », une fille de notre âge environ, tout à fait ordinaire. L’écriture, parfois familière me fait penser à la vie de tous les jours.
Le livre nous montre qu’Internet, qui peut être un très bon outil, a plusieurs facettes, avec le problème de se faire passer pour quelqu’un d’autre. De plus, avec un seul clic, on peut faire ressortir des souvenirs douloureux, comme c’est le cas dans « Le tueur à la cravate ».
Mais je ne vais pas dire que j’ai tout aimé du début à la fin, car le fait qu’il y ait trop de personnages, m’a troublée à certains moments, même si ceux-ci étaient très bien décrits.
Ensuite je trouve dommage, que les personnages soient tous en quelque sorte des caricatures, des stéréotypes, comme le grand-père, un vieux « bourru » pas méchant mais renfermé sur lui-même. Ou même, « Alice Meyzieux » la femme encore célibataire à passée la trentaine qui se laisse aller, « Martin et Guy » les deux hommes charmants inaccessibles du livre.
Pour la couverture, au premier abord, le livre ne donne pas envie d’être lu et la couverture est un peu effrayante et relativement sombre. Mais après avoir lu le livre, on arrive à comprendre à quoi elle fait référence.
Et pour la deuxième partie « Comment naît un roman (ou pas) », je trouve intéressant le fait de voir, en quelques pages comment naît un roman comme celui-ci, même si je pense que ce n’est qu’une seule partie de la naissance d’un livre.

L’enthousiasme d’Aline D. 2°6

« Hunger Games », de Suzanne Collins, est un livre que je déconseille aux petits, car il parle d’un monde futur plutôt lugubre. Ce côté effrayant pourrait déplaire à la plupart des lecteurs, tandis que moi, j’ai toujours aimé ce genre de livres, plutôt sombres sur notre futur. Pourquoi sombres ? Car on parle d’un monde en ruine, divisé par district, où peu de personnes mangent à leur faim, etc. Ce qui me plait, c’est cette vision malsaine du futur.
Katniss, notre jeune héroïne de 16 ans, ne vit plus qu’avec sa mère et sa soeur, son père étant mort. Elle doit se débrouiller pour assurer la survie de sa petite famille, lorsqu’elle se retrouve confrontée à un jeu télévisé. Mon passage préféré, c’est au moment du tirage au sort au début du livre, lorsqu’elle bondit pour remplacer sa jeune soeur.
Pourquoi avoir choisi ce livre ? Parce que la couverture est sinistre, tout comme le résumé, où le champ lexical du mal est utilisé : sombre, ruine, terreur, sinistre, danger, mort. Tout correspondait au genre de livre que j’apprécie de lire.
La façon dont S. Collins écrit est très « envoûtante » oserais-je dire. C’est-à-dire, plus je m’enfonçais dans le livre, plus il m’était difficile de le relâcher, je ne pouvais plus m’arrêter de lire, comme si ma vie en dépendait. Et je trouve que la base pour être un bon auteur et apprécier un livre, c’est de rentrer dans l’histoire, de vivre cette histoire en étant le personnage principal.
Ce livre n’est pas basé sur la « barbarie » du jeu de télé-réalité, c’est un mélange de tendresse, de souvenirs, d’émotion, d’action, …
Si je devais donner un mauvais point à ce livre, (et oui, une critique c’est bien les bons points, comme les mauvais !) c’est que je trouve que l’auteur s’attarde un peu trop sur des détails, sur la description au moment des souvenirs. Ce qui ralentit le rythme du livre, et coupe notre dynamisme à savoir comment s’en sort Katniss. J’ai eu l’impression à certains moments de me forcer à lire le livre pour retrouver cette adrénaline que je partageais avec l’héroïne lors des passages d’actions. Et je pense que c’est ça qui me forçait à ne pas m’arrêter. En fin de compte, est-ce vraiment un mauvais point ?

En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce livre, je lui trouve bien plus de qualités que de défauts. Et pour tout vous dire, je trouve la fin du livre brutale, on en attendait plus, c’est pour cela que j’irai, dès que le temps me le permettra, chercher le second tome au CDI.

« La mécanique du coeur » de M. Malzieu – Ed. J’ai lu

                       

          Jack naît en 1874 à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Son coeur gelé se brise immédiatement mais Jack est sauvé par la sage femme qui remplace son coeur par une horloge. Et un jour, son coeur s’emballe… pour une fille évidemment. Jack partira à la recherche de cette mystérieuse petite chanteuse. Sur sa route, il croisera des personnages hauts en couleurs, tel Joe, le caïd de la cour de récré, également amoureux de la petite chanteuse ou encore Georges Méliès, « horloger-prestidigitateur » et par ailleurs inventeur des premiers trucages cinématographiques…  Une histoire pleine de magie et de poésie.

          Pour le côté People, sachez que l’auteur de ce roman, Mathias Malzieu, est aussi le chanteur du groupe de rock Dionysos. Ce roman accompagnait d’ailleurs un CD du groupe, portant le même titre. Le roman a été adapté au cinéma ; le film sortira prochainement avec entre autres acteurs Mathias Malzieu lui-même, Olivia Ruiz (également petite amie de l’auteur-chanteur) et Grand Corps Malade. Encore un peu de patience !

« Les pierres du temps et autres poèmes » de T. B. Jelloun – Ed. Point Seuil

       Voici un recueil de poèmes (si,si…) qui ressuscite  l’univers de cet écrivain marocain de langue française. On découvre un monde coloré au bleu de méthylène, sentant l’encens, le safran et le miel ; on y rencontre de drôles de personnages : un charmeur de serpent en pleurs, un âne qui joue aux dés, Nachoube le vieux pêcheur ou encore un petit prince noir qui dit à son grand-père : « Dessine-moi un éléphant ». Mais le poète n’oublie pas d’évoquer aussi le typhus, les balles de la guerre et les massacres perpétrés au nom de l’Islam. Un ouvrage dépaysant et … poétique !

« Le joueur d’échecs » de S. Zweig – Ed. Le livre de Poche

          Embarquez avec le narrateur de cette nouvelle d’une cinquantaine de pages à la découverte d’un joueur d’échecs pas comme les autres, champion mondial des échecs mais aussi champion mondial de la bêtise : incapable d’écrire une phrase sans faire des fautes d’orthographe, incapable de compter sans s’aider de ses doigts, incapable enfin de prendre la moindre initiative… Le narrateur est curieux de comprendre comment fonctionne l’esprit de ce champion particulier, qui fait la une des journaux mais qu’il est impossible d’approcher. Le narrateur, aidé de quelques compagnons de voyage, saura attirer l’ »oiseau rare » autour d’une partie d’échecs… Mais si ce curieux champion n’était pas le joueur d’échecs de la nouvelle ? Et si cette histoire de champions d’échecs permettait à l’écrivain juif Stefan Zweig de raconter l’Histoire avec un grand H ?

« Envol pour le paradis », J-M. Defossez, Bayard jeunesse

envol » C’était ainsi depuis toujours : Arthur rêvait de quitter cette terre qu’il labourait pour, comme les oiseaux, chevaucher le vent.  »

Arthur, jeune adolescent allemand, a quitté l’école ; il aide son père aux champs, tout en rêvant qu’un jour, peut-être, il apprendra à piloter. Ses parents ont tenté tant bien que mal de le protéger de la peste brune qui ravage son pays mais ils ne pourront s’opposer bien longtemps à l’inscription obligatoire de tout adolescent à la Jeunesse hitlérienne.

Arthur quitte donc ses parents pour un univers dont il ignore tout. Coupé de sa famille, il découvre avec horreur les théories nazies…  mais comprend bien vite que son rêve de toujours est à portée de mains :  l’aviation allemande lui ouvre grand ses portes.

Volera ? Volera pas ? Tel est le choix douloureux auquel Arthur se trouve confronté.

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