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Camp de concentration du Stutthof

Dans le cadre du programme de l’enseignement Culture générale et expression dont un des deux thèmes était cette année « Je me souviens », nous souhaitions visiter un monument, musée ou site lié à la mémoire.

Jeudi 6 avril, nous avions rendez-vous au camp de concentration du Stutthof, à 34 km de Gdansk, avec un guide.

Le camp de concentration de Stutthof fut le premier a être construit hors d’Allemagne par les nazis (2 septembre 1939). Il a aussi le triste privilège d’avoir été le dernier camp a être libéré (10 mai 1945).

Entre le 2 septembre 1939 et le 10 mai 1945, 127 000 prisonniers furent enregistrés à leur arrivée au camp. L’estimation la plus basse du nombre de victimes est de 85 000 morts. Le nombre réel de victimes est très probablement bien plus élevé : les déportés destinés à l’extermination immédiate n’étaient pas enregistrés.

Un des pires crimes commis par les nazis eu lieu au camp de Stutthof. Le professeur Rudolf Spanner, officier et « scientifique » SS, était propriétaire d’une petite usine de fabrication de savon près de Dantzig. En 1940, il inventa un procédé pour obtenir du savon à partir de la graisse humaine. Ce « produit » fut appelé R.J.S. – « Reines Judische Fett » – ce qui signifie « Pure graisse juive ». Des centaines de prisonniers furent ainsi exterminés pour la « production » de savon.

Le bâtiment de la chambre à gaz. C’était un bâtiment en brique. La chambre à gaz elle-même mesurait 8,5 x 3,5 X 3 mètres. Deux portes y étaient aménagées, se fermant hermétiquement aux verrous. À l’extérieur, il y avait un foyer relié à la chambre à gaz par un tuyau. Par ce tuyau on chauffait la chambre à gaz avant l’introduction des victimes. Le plancher de la chambre était cimenté, les murs crépis et dans le plafond était pratiquée une ouverture ronde de 15 centimètres de diamètre donnant accès à un tuyau par lequel était versée la substance gazogène. La mort survenait généralement au bout de trente minutes, mais il arrivait bien souvent (la chambre était habituellement rouverte après plus d’une demi-heure) que pendant le transport au four crématoire, plusieurs des victimes vivaient encore.

Vaste crématoire à plusieurs fours.

Les dernières semaines du camp furent encore rendues plus terribles par l’apparition du typhus.

Ce fut une hécatombe. Le camp perdit alors quotidiennement 2,5 % de ses effectifs. Les fours crématoires se révélèrent insuffisants pour absorber l’énorme monceau de morts qu’on y apportait tous les jours. Les autorités du camp firent faire d’immenses bûchers dans la forêt.

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