Ferrari, Jérôme. Un dieu un animal. Actes Sud, 2009
A vingt ans, le narrateur s’engage comme mercenaire dans la « croisade » contre le terrorisme qui marqua l’après 11 septembre. Il entraine son meilleur ami dans l’aventure, et ils se retrouvent sur le front au Moyen-Orient. A un checkpoint où ils sont censés assurer la sécurité, une bombe explose. Seul survivant de la tragédie, détruit psychologiquement à défaut de l’être physiquement, il rentre dans son village où, incapable de partager l’horreur de ce qu il a vécu , il ne peut plus être qu’ étranger dans sa propre famille et au regard de celle de son ami. Il tentera de se reconstruire en se mettant en quête de la jeune fille qu’il a aimé adolescent. Devenue femme, celle-ci est manager dans une grande société commerciale, où seules la performance et l’allégeance totale à l’entreprise sont reconnues. Un système d’une grande violence qui broie ceux qui le servent…
Un texte presque sans ponctuation, littéralement à couper le souffle.
I.G.
Un livre restant facile à lire, mais dur à supporter… C’est une longue plainte, contre la guerre et ses abus. D’ailleurs, le narrateur à la deuxiéme personne fait de ce livre une dénonciation presque explicite : on se sent DANS l’histoire.
Ce livre est assez bouleversant et un peu difficile à comprendre pour une personne de mon âge. Dès le début je me sens un peu perdue et je n’arrive pas à m’orienter et à imaginer les scènes. L’histoire et les actions sont fortes, l’auteur écrit très poétiquement, tout est fluide et simple à lire et touche directement le coeur. Ce livre est tout de même assez prenant dès le début, avec la scène du petit garçon. J’ai bien aimé ce livre mais ce n’est pas celui que j’ai préféré.
J’avoue ne pas être allée au bout de ce roman. Au bout de quelques pages, je me suis lassée de l’écriture de l’auteur. Les phrases sont très longues et à mes yeux incompréhensibles. J’ai parfois l’impression que l’auteur n’a pas grand-chose à raconter et que son objectif est de faire des phrases les plus compliquées possible ! Quand je lisais une phrase, je comprenais bien sûr tous les mots, arrivais à les lier entre eux pour leur donner un sens, mais dès que je passais à la phrase suivante, on aurait dit que j’avais sauté 10 pages et je m’y perdais très vite.
J’ai trouvé ce livre très beau et l’histoire intéressante; celle-ci demande réflexion. Les personnages sont attachants. Je trouve également que l’énonciation faite à la deuxième personne rend l’histoire encore plus forte. J’ai tout de même trouvé ce live un peu difficile à comprendre parfois.