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Mardi 18 mai 2010 : Delphine Bertholon a rencontré ses lecteurs

Ce mardi 18 mai 2010, de 15h à 16h, une trentaine de lycéens ont rencontré l’auteur de « Twist » au CDI et pu lui poser toutes leurs questions sur son livre et son parcours d’écrivain. Delphine Bertholon y a répondu avec beaucoup de spontanéité et de gentillesse.

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La proximité générationnelle entre la jeune auteure et les lycéens était évidente, et s’est confirmée lors des conversations plus informelles qui se sont nouées après la rencontre, autour d’un verre de jus de fruit, et où des questions plus personnelles sur la pratique d’écriture et les démarches pour être publié ont pu être posées. Ce deuxième temps, qui a duré plus d’une heure, était en soi une deuxième rencontre. (Toutes mes excuses aux collègues qui ont attendu leurs élèves.)

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Le soir, de 18h30 à 20h, un temps de rencontre pour les lecteurs adultes étaient prévu. Peu avaient fait le déplacement, les quelques présents ont donc eu le privilège d’une rencontre assez intime, qui s’est déroulée sur le mode de la conversation.

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Delphine Berthon a annoncé la parution de son prochain roman pour la rentrée de septembre. Nous suivrons cette publication avec intérêt.

Mardi 18 mai 2010 : Rencontre avec Delphine Bertholon

Pour satisfaire toutes les curiosités, et toujours dans le cadre du partenariat entre le lycée et la bibliothèque municipale, un deuxième auteur de la sélection du prix littéraire est invité.

L’invitation a été faite à Delphine Bertholon, l’auteur de Twist, dont le roman avait beaucoup séduit le jury lycéen.

Delphine Bertholon a accepté notre invitation pour le mardi 18 mai.

Par conséquent, n’oubliez pas :

Mardi 18 mai 2010

de 15h à 16h30

au CDI du lycée Henri Cornat

rencontre avec Delphine Bertholon

pour tous les lycéens et les enseignants ayant lu au moins un de ses livres (Twist, ou un autre titre – il y en a plusieurs au CDI)

La participation à cette rencontre se fait sur la base du volontariat, mais pour des questions d’organisation,(entre autre décharge de cours)  faites savoir rapidement aux documentalistes si vous comptez venir.

Et préparez vos questions !

Samedi 3 avril 2010 : rencontre avec Daniel Arsand

De 15h à 16h30, à la bibliothèque municipale, Daniel Arsand rencontre ses lecteurs.

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Une dizaine de jurés lycéens et presque autant d’adultes était présents. Le jeu des questions réponses autour du roman « Des amants » a vite pris le ton d’une conversation amicale sur la vie et l’oeuvre de l’écrivain, l’une et l’autre se trouvant étroitement mêlées, dans le registre de la fiction comme de l’autobiographie. Daniel Arsand se dévoile avec beaucoup de franchise et de simplicité, pour expliquer le processus  de l’écriture et de l’inspiration. Psychogénéalogie et littérature se répondent, le génocide arménien fait écho à la shoa, et la petite histoire rejoint la grande. L’entretien aurait pu se poursuivre bien au delà du temps imparti, tant écouter l’auteur était un vrai plaisir, plaisir qui semble avoir été partagé.


16h30 : la remise officielle du prix a lieu à l’hôtel de ville

prix Daniel Arsand


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Les discours officiels se succèdent pour rendre homage au lauréat : Mme Anne-Marie Golse, adjointe à la culture, puis les lycéens, M Bordillon, proviseur du lycée, dont le discours est toujours très remarqué, M Jacques Coquelin, maire de Valognes, qui appelle M Bordillon pour remettre son prix à Daniel Arsand, enfin l’auteur clôt la cérémonie par un discours de  remerciements.


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Suivent un buffet et une séance de dédicace qui prolongent agréablement cette très belle rencontre.

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NB : la plupart des livres de Daniel Arsand sont en prêt au CDI

Samedi 3 avril 2010 : rencontre avec Daniel Arsand

Samedi 3 avril 2010


Rencontre avec Daniel Arsand

et remise officielle du prix


– 15h : rencontre entre l’auteur et les lecteurs membres du jury à la bibliothèque municipale.
– 16h30 : remise officielle du prix à la salle des fêtes de l’hôtel de ville, rue Léopold Deslile (au dessus du cinéma) ; entrée libre, séance de dédicace.

appel aux lecteurs : les lycéens qui souhaitent représenter le lycée lors de la remise du prix, par un discours (collectif), doivent présenter rapidement à Mme Grout un brouillon de ce qu’ils souhaiteraient dire au lauréat.

Daniel Arsand : lauréat 2010 du prix littéraire de Valognes

Le prix littéraire de Valognes 2010

a été attribué à :

Daniel Arsand

pour son livre

« Des Amants »

Des amants

table ronde lycéens/adultes et attribution du prix

La rencontre entre le jury lycéen et le jury adulte a eu lieu au CDI du lycée Henri Cornat le jeudi 21 janvier 2010, de 18h30 à 20h30.

19 lycéens étaient présents, et 18 adultes, en comptant les organisatrices.

Les discussions ont été riches et constructives. Les lycéens ont clairement défendu leur choix, notamment La Tête en friche de Marie-Sabine Roger, dont ils ont apprécié la légèreté et l’optimisme comme une bouffée d’oxygène dans une sélection particulèrement sombre, approuvés en cela par plusieurs lecteurs adultes. Twist de Delphine Bertholon a plu par sa thématique et la façon dont elle est traitée,mais finalement été jugé assez inégal dans sa construction. La confrontation des points de vue sur L’Origine de la violence de Fabrice Humbert était particulièrement interessante : l’enjeu générationnel et la distance des plus jeunes par rapport à l’histoire de la shoa ont été évoqués. L’intérêt de la discussion explique peut-être en partie le revirement des lycéens au moment du vote. Le roman de Daniel Arsand, Des Amants,  que les deux jurys avaient sélectionné a reçu une majorité d’opinions favorables, les uns sensibles à l’histoire et à son contexte, les autres conquis par la beauté du style. Enfin le très beau roman de Natacha Appanah, Le Dernier frère, a également été apprécié, et certains points explicités.

A l’issue des débats, il a été procédé au vote. Pour équilibrer les groupes lycéens/adultes, les organisatrices (documentalistes du lycée (2) et bibliothécaires de la BM (2)) ont également voté.

Au premier tour, les voix se sont réparties comme suit :

Des Amants de Daniel Arsand : 13 voix /37
L’Origine de la violence de Fabrice Humbert : 10 voix /37
Le Dernier frère de Natacha Appanah : 6 voix / 37
La Tête en friche de Marie-Sabine Roger : 5 voix /37
Twist de Delphine Bertholon : 3 voix/37

Au deuxième tour, les voix se sont reportées comme suit :

Des amants de Daniel Arsand : 20 voix/37
L’Origine de la violence de Fabrice Humbert : 16 voix/37
vote blanc : 1

A la majorité absolue, le prix littéraire de Valognes a donc été attribué à Daniel Arsand pour son roman Des Amants.

vote des lecteurs adultes

Le mercredi 13 janvier, les lecteurs adultes ont débattu entre eux  à la bibliothèque municipale et ont sélectionner trois livres.

Résultat du vote adulte :

1. L’origine de la violence de Fabrice Humbert

2. Le dernier frère de Natacha Appanah

3.  Des amants de Daniel Arsand


Rappel du vote lycéen du lundi 04 janvier :

1. La tête en friche de Marie-Sabine Roger

2. Twist de Delphine Bertholon

3. Des amants de Daniel Arsand

Seul Des amants de Daniel Arsand a pour l’instant été retenu par les deux jurys, les cinq auteurs distingués restent en compétition, et seront départagés lors de la rencontre entre les deux jurys le jeudi 21 janvier (date encore à confirmer)

Table ronde et vote lycéen du 04 janvier 2010

Le lundi 04 janvier 2010 au CDI,
le jury lycéen s’est réuni pour débattre des livres et voter
.

Sur 34 élèves inscrits au départ, 29 étaient présents (85,3 %)  et 5 absents  (14,7%): 4 ont « décroché » et n’ont pas lu suffisamment de livres pour pouvoir participer, 1 était excusée et a voté par procuration. On ne peut que se féliciter du taux de participation et remercier les lecteurs pour leur assiduité .

Seuls deux livres font consensus : La tête en friche de Marie-Sabine Roger et Twist de Delphine Bertholon, les autres font l’objet de débats très intéressants entre ceux qui ont adoré et ceux qui n’ont pas aimé, voire détesté.

Certains livres (Un Dieu un animal de Jérôme Ferrari, ou L’Origine de la violence de Fabrice Humbert) n’étaient pas d’une lecture aisée, du fait de leur style ou de références culturelles qui peuvent faire défaut à des lycéens : c’est aussi l’enjeu de ce prix que de susciter des rencontres littéraires plus exigentes mais très enrichissantes.

Chacun est invité à expliciter son point de vue, tant sur l’histoire que sur la qualité de l’écriture, et si certains sont encore un peu timides, d’autres font preuve d’un sens de l’analyse et d’une qualité d’expression remarqués

A l’issue des débats, chaque participant vote en classant les livres  dans l’ordre de ses préférences, et en leur attribuant un nombre de points relatif au nombre de livres qu’il a lu (de 9 à 1 s’il a lu les 9 livres, de 6 à 1 s’il n’en a lu que 6, etc)
Les 3 livres ayant le plus de points restent en compétition

Résultats du vote :

1. La Tête en friche de Marie-Sabine Roger

2. Twist de Delphine Bertholon

3. Des Amants de Daniel Arsand


« Le dernier frère » de Natacha Appanah

Le dernier frère

Appanah, Natacha. Le dernier frère. Points, 2008

PRIX DU ROMAN FNAC 2007
PRIX DES LECTEURS DE L’EXPRESS 2008

Années 40. Raj, neuf ans, vit dans un campement misérable de l’île Maurice. A la misère s’ajoute l’alcoolisme et la violence du père, et cette vie ne serait pas supportable s’il n’avait ses deux frères qu’ils adore et qui le protège. Or un jour de crue, tous deux vont être emportés par la rivière sous les yeux de Raj. Ce qu’il reste de la famille traumatisée déménage à Beau-Bassin, où le père a trouvé un emploi  dans un camp de réfugiés juifs refoulés de Palestine. C’est  là que Raj, à l’affût derrière les barbelés du camp, découvre David, un orphelin de dix ans dont la blondeur et les yeux bleus le fascinent. Le coup de foudre est immédiat. David devient « le dernier frère »,  qui sera peut-être à même de combler le vide laissé par ceux qu’il a perdus. Les deux enfants sympathisent, malgré les barbelés et la langue qui les séparent,  et, pour fuir leur condition, décident de fuguer…
Histoire d’une passion fraternelle vue par un enfant que la vie n’a pas épargné, et racontée par le vieil homme qu’il est devenu, et qui, au soir de sa vie, se souvient. Très beau roman, à la fois dur et émouvant.

I.G.

table ronde du jury lycéen

CONVOCATION

La table ronde entre lycéens aura lieu

le lundi 4 janvier 2010

de 10h30 à 12h30 au CDI

(durée : 2h )

Tous les lycéens inscrits ayant lu au moins quatre livres sont invités à participer

Leur absence en cours est excusée auprès de leurs professeurs, leur présence au CDI est dans ce cas obligatoire.

A l’issue de cette table ronde, un vote aura lieu pour désigner les trois livres de la sélection qui resteront en compétition

Le prix sera décerné dans la semaine du 11 au 16 janvier, à l’issue de la rencontre avec le jury adulte. La date reste à fixer.

Pensez à me rendre vos notes de lecture et à faire des commentaires sur le blog!

Réfléchissez aux auteurs que vous aimeriez rencontrer

jury lycéen pour l’année 2010

Répartition des inscrits au jury lycéen par classes et par niveau

22 élèves de seconde, de 7 classes différentes

3 élèves de première, de 3 classes différentes (S, ES et L)

11 élèves de terminale, de 4 classes différentes (S, L, ES, STG)

TOTAL : 34 LYCEENS INSCRITS

10 des élèves de première et terminale au moins ont déjà paticipé l’an dernier

« Un dieu un animal » de Jérôme Ferrari

Un dieu un animal

Ferrari, Jérôme. Un dieu un animal. Actes Sud, 2009

A vingt ans, le narrateur s’engage comme mercenaire dans la « croisade  » contre le terrorisme qui marqua l’après 11 septembre. Il entraine son meilleur ami dans l’aventure, et ils se retrouvent sur le front au Moyen-Orient. A un checkpoint où ils sont censés assurer la sécurité, une bombe explose. Seul survivant de la tragédie, détruit psychologiquement à défaut de l’être physiquement, il rentre dans son village où, incapable de partager l’horreur de ce qu il a vécu , il ne peut plus être qu’ étranger dans sa propre famille et au regard de celle de son ami. Il tentera de se reconstruire en se mettant en quête de la jeune fille qu’il a aimé adolescent. Devenue femme, celle-ci est manager dans une grande société commerciale, où seules la performance et l’allégeance totale à l’entreprise sont reconnues. Un système d’une grande violence qui broie ceux qui le servent…

Un texte presque sans ponctuation, littéralement à couper le souffle.

I.G.

« Twist » de Delphine Bertholon

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Bertholon, Delphine. Twist. Lattes, 2008

Twist, c’est le surnom de Madison, onze ans, enlevée au retour de l’école. Dès ce jour, son ravisseur la retient séquestrée dans une cave. Il lui dit s’appeler Raphaël, du même prénom que son père, et pour cette raison, elle ne l’appelera jamais autrement que R. Les jours, passent, les mois, les années… Madison grandit et, du fond de sa cave, fait entendre sa voix au lecteur à travers son journal, un cahier qu’à force de négociation elle a obtenu de son geolier et dans lequel elle raconte sa survie. Parallèlement, on lit les lettres que sa mère lui écrit inlassablement, pour survivre, elle aussi, sans jamais se résoudre à la croire perdue à jamais. Enfin, il y a Stanislas, un jeune homme de vingt-cinq ans, professeur de tennis et grand amour de Madison, amour fantasmé qui va aussi l’aider à tenir et à grandir. Stanislas raconte sa vie de jeune célibataire faussement insouciant, que la disparition de Madison continue de hanter…
Delphine de Vigan croise habilement ces trois voix pour nous raconter avec beaucoup de pudeur une histoire sensible et dramatique, sur un sujet d’actualité.

I.G.

« Des Vents contraires », d’Olivier Adam

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Adam, Olivier. Des Vents contraires. L’Olivier, 2009

Sarah, la femme de Paul Anderen, a disparu mystérieusement un matin et n’a plus donné signe de vie. Est-elle partie de son plein gré, comme le laisse entendre la police, sans aucune raison apparente ? A-t-elle été enlevée ?  assassinée ?  Paul est persuadé – et va devoir persuader -que cette disparition n’est pas naturelle. En attendant les résultats d’une improbable enquête, il reste seul avec ses deux enfants, Manon, quatre ans, et Clément, neuf ans. Trois naufragés qui tentent de survivre à cette absence inexpliquée par la force de l’amour qui les lient. Ils fuient la banlieue parisienne pour se réfugier à Saint-Malo, la ville de Paul, et se rapprocher de son frère Alex et de sa femme Nadine. Paul va, tant bien que mal, devoir taire sa propre inquiétude pour protéger ses enfants, de la souffrance liée à la perte de leur mère autant que de la brutale incompréhension du monde extérieur…

I.G.

« Et mon coeur transparent » de Véronique Ovaldé

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Ovaldé, Véronique . Et mon coeur transparent. L’Olivier, 2008

Lancelot, le narrateur, apprend brutalement la mort de sa femme, Irina. Au traumatisme de la disparition de celle qu’il aimait passionnément s’ajoute la sidération en découvrant qu’Irina, qu’il croyait si bien connaître, n’était que mystères : elle trouve la mort au volant de la voiture d’un inconnu, dans un lieu où elle n’aurait jamais dû être, et l’enquête révèle progressivement que tout ce qu’il croyait savoir d’elle, jusqu’à sa biographie la plus intime, était faux. L’univers de Lancelot s’écroule. Comment peut-on vivre tant d’années avec une personne sans rien soupçonner de ce qu’elle est réellement ?

Ce livre a reçu le prix France Culture-Télérama 2008

I.G.

« L’origine de la violence » de Fabrice Humbert

L'origine de la violence

Couverture : Jean Grisoni

Humbert, Fabrice. L’Origine de la violence. Le Passage, 2009

Adrien Fabre est professeur de lettres dans un lycée franco-allemand.Issu de la grande bourgeoisie, héritier d’une vieille famille française, c’est un homme calme et posé, pourtant hanté par la violence,e t submergé parfois par des vagues de violence qu’il ne maîtrise ni ne comprend. Lors d’un voyage scolaire au camp de Buchenwald, il découvre au musée du camp la photographie d’un détenu qui est le sosie de son propre père. Troublé au point d’obtenir du directeur du musée une copie de la photo, il mène son enquête auprès de survivants du camp, et ne tarde pas à découvrir, que ce détenu, David Wagner, juif mort au camp de Buchenwald, n’est autre que son grand-père. Cela remet en cause tous les fondements de son identité, et l’entraîne dans une quête des origines, et du sens de l’Histoire autant que de son histoire, il s’interroge sur « l’origine de la violence », violence subie par les victimes, dont son grand-père, bien sûr, mais aussi et surtout violence des bourreaux nazis : comment expliquer qu’une nation aussi cultivée que la nation allemande ait pu engendré la pire des barbaries ? Et c’est à l’origine de sa propre violence qu’il se trouve confronté…

I.G.


« La Tête en friche » de Marie-Sabine Roger

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Roger, Marie-Sabine. La Tête en friche. Le Rouergue, 2008. (la brune)

Germain Chazes a qurante-cinq ans et vit dans une caravane, au fond du jardin de sa mère.  Sachant à peine lire et écrire, sa vie se passe de petits boulots en tournées au bistrot avec les copains, qui se moquent gentillement de lui.De temps à autre, il s’installe sur un banc au jardin public, pour compter les pigeons. C’est là qu’il fait la connaissance de Marguerite, une petite vieille, universitaire en retraite, qui a la passion de la lecture, et qui, avec beaucoup de tact, et  d’intelligence , va l’amener vers les livres…
Un livre plein d’humour et de sensibilité

I.G.

« Lune captive dans un oeil mort », de Pascal Garnier

Lune captive dans un oeil mortCouverture : David Pearson

Garnier, Pascal. Lune captive dans un oeil mort. Zulma, 2009

Martial et Odette, deux retraités sans histoires, sont les premiers à s’installer aux « Conviviales », cette résidence protégée pour senior en quête de tranquilité et de sécurité. Maxime et Marlène  les y rejoignent bientôt. En un autre lieu, sans doute ces deux couples n’auraient-ils rien eu à se dire, mais l’isolement, l’ennui, la proximité des pavillons obligent la sympathie. Arrive enfin Léa,  une femme seule qui n’a pourtant pas l’âge ni le profil requis, puis Nadine  l’animatrice du club-house, jeune femme un peu hippie qui dénote franchement. Si l’on ajoute M Flesh, le gardien, tout est réuni pour faire de ce huis-clos un cocktail explosif… car, contrairement aux fantasmes de résidents coupés du monde, le danger ne viendra pas de l’extérieur…

Un livre jubilatoire et peut-être plus sérieux qu’il n’y paraît sur un phénomène de société.

I.G.

« Des amants », de Daniel Arsand

Des amantscouverture : Hubert Michel

Arsand, Daniel. Des amants. Stock, 2008

Dans la France du XVIIIe siècle, l’histoire d’une passion amoureuse entre deux hommes : Sébastien , le jeune berger qui connaît le pouvoir des plantes, et Balthazar, l’aristocrate admis à la cour du roi.

Balthazar fait une chute de cheval aux pieds de Sébastien, qui le soigne et lui voue dès cet instant un amour total. Balthazar, plus distant, promet vaguement de revenir, ce qu’il fera un an après. Il emmène le berger pour faire de lui un médecin à la cour . Ils n’arriveront jamais à Paris, mais s’égareront en chemin dans une passion mutuelle et dévorante, qu’ils ne cachent même pas. Or il ne fait pas bon, dans la société du XVIIIe siècle, s’afficher avec un autre homme, même lorsqu’on a des soutiens auprès du roi…

Roman magnifique écrit dans un style proche de la poésie.

I.G.

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