Publié dans Centenaire de la Première Guerre mondiale

Les monuments aux morts, puissant outil mémoriel après la Grande Guerre – Le Monde

Si quelques dizaines de monuments du souvenir avaient été érigés à la gloire de la Grande Armée ou en mémoire des combattants anonymes de la débâcle de 1870, l’hommage aux soldats disparus change de nature et de dimension avec l’apparition des monuments aux morts, tels qu’on les connaît, à la fin de la Grande Guerre (1914-1918).

Pour la première fois, en effet, on « nomme » les victimes : on leur accorde ainsi une identité propre de soldat et d’homme, c’est-à-dire qu’on affirme à la fois la personnalisation de chaque sacrifice et la solidarité de tous les citoyens-soldats. Ces longues listes de noms gravées sur la pierre des monuments portent cette dualité mémorielle : l’identification exhaustive, individuelle et nominative de chaque mort au combat et, parallèlement, une commémoration collective du conflit, via le symbole de la liste, de l’énumération.

Source: www.lemonde.fr

Histoire 3è.

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