Publié dans Critiques 4B

Les Dents De La Nuit- S.COHEN-SCALI * * * *


Assez vampirique !

Ce livre regroupe des histoires de vampires. La couverture de ce livre était attirante mais j’ai eu peur d’être déçu car les nouvelles du début n’étaient pas assez bien. Le livre ne parle pas seulement du fameux Dracula qui est peut-être le plus célèbre des vampires mais qui est loin d’être le premier ni le dernier.

L’ouvrage est séparé en deux parties : la première partie, intitulée « nouvelles classiques », regroupe des nouvelles antérieures à 1897 : celles de Théophile Gautier, de Guy De Maupassant et de bien d’autres. Je précise que les vampires des nouvelles classiques ont une dimension romantique qui atténue leur cruauté. La deuxième partie s’intitule « nouvelles contemporaines ». Les vampires contemporains, ceux de Matheson, de Bradbury, de Ed Gorman, … génèrent davantage la peur et d’angoisse.

Dans les nouvelles contemporaines, le texte de Stephen King est une illustration parfaite du genre : dans La Rapace nocturne, on ressent l’angoisse de ce journaliste(le héros) à la poursuite d’un vampire pilote d’avion, cruel et sanguinaire. Malheureusement, la nouvelle n’a pas pu être présentée en intégralité, car elle est quasiment de la longueur d’un roman à ce qu’il paraît. Il n’y a donc que la fin de la nouvelle.

En conclusion, les nouvelles contemporaines m’ont bien plu. Mais parmi les classiques, on retrouve trop le romantisme du vampire, c’est ce qui me gêne. On ne retrouve pas assez le thème du vampire. Ce sont davantage des nouvelles à l’eau de rose que des nouvelles fantastiques. Comme celle de Théophile Gautier par exemple, où un prêtre tombe amoureux d’une femme vampire. Par contre dans la nouvelle d’ Alexis Tolstoï : La famille de Vourdalak, on retrouve encore le romantisme mais on ressent aussi la peur et l’angoisse. Les scènes, dans les nouvelles classiques où le vampire va sucer le sang de sa victime, n’apparaissent presque jamais. Toutefois, on perçoit un peu la terreur mais souvent, quand le vampire arrive, le personnage s’évanouit et l’auteur ne nous raconte presque jamais le moment le plus important de la nouvelle. En conclusion, les classiques ne m’ont pas plu

Emré.

Auteur :

Enseignante au collège de l'Epine, à Novalaise, un village de Savoie, j'ai créé ce blog pour permettre un prolongement de mon enseignement à l'extérieur de la classe, permettre aux élèves de s'entraîner, s'ils le désirent, sur des sites que j'ai sélectionnés pour leur créativité, leur auto-correction, leur interactivité.

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