– Coordination politique :

La société à l’époque de TechnoFutur est constituée par plusieurs territoires qui sont gérés par des IA locales qui s’occupent en particulier d’assurer la sécurité. Ces IA sont connectées entre elles à une IA centrale qui a pour fonction de traiter les problèmes écologiques. Elle veille au respect des limites planétaires. Ces IA sont appelées « IA de gouvernance ».

Il n’existe plus de gouvernements et d’Etats nationaux. Les IA sont chargées d’assurer le rôle d’un Etat minimal. Il n’existe plus des démocraties libérales, mais un respect des droits et des libertés individuelles fondamentales qui est assuré par les IA de gouvernance.

De ce fait, les IA de gouvernance ont trois rôles fondamentaux : la sécurité des biens et des personnes, la régulation écologique, le respect des libertés et des droits individuels.

– Comité international d’éthique (CIE): Le CIE est constitué d’êtres humains. Il est chargé de contrôler le fonctionnement des IA et de trancher des controverses éthiques.

– Economie de marché :

En dehors de cette activité de régulation politique minimale assurée par les IA de gouvernance, l’économie est organisée selon les règles du marché. L’économie repose sur l’innovation technologique et le libre échange.

– TechnoFutur :

TechnoFutur est un think thanks financé par des multinationales (appelés les « Consortium »). TechnoFutur joue un rôle dans l’invention et la diffusion d’innovations technologiques à travers l’organisation et l’analyse de simulations en réalité virtuelle auxquels participent des panels de consommateurs.

– L’innovation technologique :

L’innovation technologique joue un grand rôle pour TechnoFutur, en particulier  ce think thank défend :

– l’écomodernisme : l’innovation technologique est à même de pouvoir régler les problèmes écologiques.

– le paternalisme libéral : la technologie peut être utilisée pour orienter le comportement des personnes y compris sans qu’elle en ait conscience en vue d’atteindre un bien-être collectif

– l’utilitarisme libéral numérique : les intelligences artificielles doivent assurer les fonctions de régulation sociale en les orientant vers le bien-être collectif.

– le transhumanisme : il est souhaitable de dépasser les limites de l’humain afin de vaincre la maladie, la vieillesse et la mort.

– le monisme matérialiste technoconstructivisme: il n’y a pas de différences ontologiques entre l’humain et le non-humain, entre la nature et la technique. La nature est une construction de briques de matière qui peuvent être déconstruites et reconstruites selon d’autres agencements.

– l’économie de marché technocapitaliste dont la croissance repose sur l’innovation technologique.