* 25 : Il semble interessant de prendre en compte la question de l’art: a) les technocapitalistes s’inspirent de la science-fiction b) lien dans les mouvances hackeureuses entre informatique, art et militantisme. (hack-art-activisme)

* 25 : Les IA de gouvernance sont bridées pour les maintenir collées à leur programme : à savoir un programme utilitariste orienté vers le bien-être collectif de l’humanité.

En revanche, le mouvement « Free the robots » semble avoir émergé après que des membres des Hakeurses ont débridés des robots. Il semble y avoir une alliance entre les deux mouvements.

* 25 : Il y a dans le technocapitalisme de Technofutur une tension entre deux approches : la liberté individuelle de leur transhumanisme et le paternalisme de leur écomodernisme.

* 24 : On peut remarquer que les anti-indus parlent des trans, mais qu’ils n’évoquent pas la question du handicap. Une personne trans serait-elle plus un cyborg qu’une personne en situation de handicap appareillé ?

* 24:Je me rend compte que les différentes personnes que j’ai interrogées pour l’instant sont prises dans des contradictions et des tensions internes :

– Les technocapitalistes sont pris dans des contradictions entre le paternalisme libéral de leur utilitarisme et leurs tendances libertariennes.

– Le mouvement anti-oppression est aussi partagé. Leurs membres ne parviennent pas à décider s’ils doivent plutôt rester fidèle à l’humanisme moderne (et aux droits humains qui ont été si difficilement acquis) ou s’ils doivent remettre en question l’exceptionnalisme humain.

La place prise par les robots humanoids et le fait qu’il existe un mouvement contre l’asservissement des robots, menés par des robots alliés avec des humains, crée des tensions au sein du mouvement anti-oppression. Les robots veulent se voir reconnaître une personnalité juridique.

Les hakeureses soutiennent sans réserve ces revendications. Mais cela les mets dans une position ambigüe relativement aux technologies technocapitalistes. En effet, les robots humanoid sont des productions technocapitalistes.

Les rupturistes peuvet aussi être partagés relativement au statut des robots humanoids. Mais ils sont néamoins opposés aux technologies technocapitalistes. Ils la plupart mettent en avant l’importance de la dimension symbolique contre la dimension technique pour définir la société. Ce qui est fait un homme ou une femme par exemple ce n’est ni la biologie ou la technique, mais des dimensions sociales symboliques.

Il faudrait que je mène des entretiens avec des robots : avec une IA de gouvernance et avec un robot du mouvement « Free the Robots ».