1. Il ne s’agit pas de savoir si la subjectivité n’est qu’une résultante. Elle n’est peut être que cela : résultante de la matière, résultante de la société…

1.1. Il s’agit de savoir si nous devons protéger notre subjectivité et à quelles conditions.

2. On nous dit que notre subjectivité trouve sa condition de possibilité dans notre environnement.

2.1  Notre subjectivité est transformée par notre milieu.

2.2. Mais alors, quelle type de subjectivité voulons nous valoriser ? Quels types de subjectivité souhaitons nous protéger ?

3. Notre subjectivité se trouve colonisée et envahi progressivement par le technocapitalisme.

3.1. Combien nous reste-t-il encore de temps de subjectivité préservée du technocapitalisme ?

4. Ce qui est menacé, c’est la possibilité même de construire une « CITADELLE INTERIEURE ».

4.1. L’idée d’une subjectivité comme citadelle intérieure n’est pas un produit de la modernité, on la trouve chez des philosophes comme Epitecte ou Marc-Aurèle.

Epictète, l’esclave écrit : « Un tyran me dit : « Je suis le maître, je peux tout. – Eh ! que peux-tu ? […] Tu es le maître de ma carcasse ; prends-la. Tu n’as aucun pouvoir sur moi. »

4.2. La subjectivité comme « citadelle intérieure » était l’ultime rempart de la liberté.

5. Que devient ce rempart lorsqu’il devient possible :

– de capter l’ensemble de données personnelles et de nous connaître mieux que nous nous pensons nous connaître nous-mêmes ?

– de lire nos pensées à travers des capteurs neurologiques ?

– de créer des détecteurs de mensonges infaillibles ?

6. Nous sommes à l’âge de l’arraisonnement de la subjectivité.