Générateurs piézo-électriques : produire de l’électricité avec des vibrations parasites

L’ IPEG ™ (Innowattech Piezo Electrique Generator) est un générateur piézo-électrique breveté et développé par INNOWATTECH.

IPEG

L’IPEG est une invention révolutionnaire qui permet de récupérer l’énergie parasite et de la transformer en électricité. Cette énergie parasite se manifeste sous la forme de vibration, de différence de pression ou de chaleur et peut être récupérée sur les routes, les autoroutes, les voies ferrées… 

Cette invention utilise l’effet piezoélectrique. La piézoélectricité (du grec piézein presser, appuyer) est la propriété que possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ électrique. Le phénomène piézo-électrique a d’abord été décrit par les frères Curie en 1880 qui ont observé que certains matériaux généraient un courant électrique lorsqu’ils étaient déformés. C’est en exploitant cette technologie qu’Innowattech a développé IPEG. Ainsi le système génère de l’électricité à partir des vibrations et des pressions exercées par les voitures qui passent sur la route, du train sur la voie ferrée ou même des piétons sur un trottoir.

500 camions passant sur un kilomètre de route, à une vitesse moyenne de 72 kilomètres à l’heure peuvent produire 200 kWh par heure.


En association au générateur piézo-électrique INNOWATTECH a développé un système de stockage qui permet soit d’utiliser l’énergie électrique localement (Signalisation, éclairage) soit de la renvoyer sur le réseau.

Les possibilités de cette invention ne se limite pas à la production d’électricité puisque le procédé sur une route peut aussi extraire des données de régulation du trafic autoroutier. En mesurant la distance entre deux patins et le temps que mettra un camion à parcourir cette distance, il est possible de calculer le poids d’un camion ,  sa vitesse et exploiter ces informations lors de la gestion du trafic.

Voici en vidéo un exemple de récupération des vibrations sur les voies ferrées.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CfnyJ0_XarI[/youtube]

et une autre utilisation sur une autoroute…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AEpjDulKc8s[/youtube]

L’énergie électrique vient du football…

Le sOccket est un ballon de football « durable » qui exploite l’énergie cinétique de la balle pendant le jeu, la transforme en énergie électrique et la stocke pour une utilisation ultérieur.
15 minutes de jeu, permet d’alimenter de petits appareils électriques, comme une lampe à LED qui peut être inséré dans le sOccket pour 3 heures d’électricité.


Comme GravityLight, le sOccket répond en partie au besoin en lumière électrique des populations exclus du monde électrique. Le football est incontestablement le sport le plus pratiqué dans le monde. Par ce qu’il peut être pratiqué sur tous les types de terrain, par des enfants ou des adultes, ce procédé ludique est extrêmement efficace.

Spécifications techniques

Sortie : 6 watts
Poids : 500 grammes
Ne se dégonfle jamais
Résiste à l’eau

Ce ballon générateur d’énergie verte a été imaginé par Jessica Matthews et Jessie Silverman, deux sortantes d’Harvard

Le voici en image…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u5gqoYkL8To[/youtube]

 

et sur son site

Les tours Al Bahar innovent dans les énergies renouvelables.

Les tours Al Bahar sont deux tours hautes de 145m et 29 étages, construites à Abu Dhabi. Elles baignent sous un soleil qui fait régulièrement monter la température à plus de 40°C. Habituellement les tours construites dans les régions chaudes sont équipées de vitres fortement teintées pour limiter la montée en température des bâtiments. La lumière du soleil ne pouvant pénétrer dans le bâtiment,  l’éclairage électrique fonctionne nuit et jour.

La façade des deux tours fonctionne suivant un procédé innovant : Des panneaux amovibles contrôlés par ordinateur s’ouvrent et se ferment selon les besoins et selon les variations solaires pour réduire la consommation énergétique de 50%. Les panneaux forment la seconde peau du bâtiment et agissent comme un écran solaire dynamique.

Quelle que soit leur position, ces panneaux contribuent à des économies d’énergie :

  • fermés, ils évitent de faire monter la température à l’intérieur des tours et évite d’avoir recours à la climatisation (énergivore) ;
  • ouverts, ils permettent à la lumière d’inonder les tours, et de ne pas avoir recours à l’éclairage artificiel en plein jour.

Les toits orientées au sud de chaque tour incorporer des cellules photovoltaïques qui alimentent le système d’entrainement des écrans solaires et génèrent environ 5% de l’énergie totale nécessaire.

En 2012 le conseil du CTBUH leur a décerné le prix de l’innovation. Les tours sont signées de l’agence d’architecture Aedas Architects Ltd.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GSbJIlpv4Dc[/youtube]

GravityLight… un éclairage autonome sans batterie, ni soleil…

1,4 à 2 milliards d’êtres humains n’ont pas accès aux réseaux électriques donc à la lumière électrique. Les solutions alternatives de production de lumière ; les lampes à combustibles (pétrole, huile…) se révèlent très nocives pour la santé. Les procédés  autonomes développés ces dernières années nécessitent des batteries et des cellules photoélectriques.

Ces technologies restent coûteuses et difficilement accessibles par ces populations exclus du monde  électrique.  GravityLight est un dispositif d’éclairage et de stockage d’énergie révolutionnaire.

Comment fonctionne cette mystérieuse lampe ?

Avec une énergie extrêmement peu coûteuse, 100% écologique et omniprésente sur Terre : la gravité. Il suffit de lui accrocher un sac d’environ 9kg, qui attiré vers le sol va dérouler un ruban et générer de la lumière pendant 30 minutes. Quand le sac arrive sur le sol, il suffit de prendre quelques secondes pour le remonter  et continuer à s’éclairer.

Une sortie supplémentaire en façade permet d’effectuer un branchement externe (charge d’appareils…)

regardez plutôt la vidéo…

[vimeo]http://vimeo.com/53588182[/vimeo]

Les concepteurs estiment à terme le prix de cette lampe, à seulement 5 dollars pour les pays en voie de développement n’ayant qu’un accès restreint à l’électricité. En attendant, pour passer en production massive, ils sont à la recherche de fonds (55 000$) sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo.

http://www.indiegogo.com/projects/282006

Cerfs-volants et énergie éolienne (suite)

Kite Gen ® est un concept de production d’énergie éolienne qui utilise le cerf-volant. Son principe de fonctionnement diffère du procédé développé en Allemagne (voir le précédent article sur l’énergie éolienne)

Kite Gen ®

Pour faire simple ce procédé fonctionne comme un yo-yo. Il s’agit ici d’utiliser la force de traction du cerf-volant  pour faire tourner un alternateur et produire de l’électricité. La voile du cerf-volant est raccordée à de très longs câbles enroulés sur  un treuil. Une fois que le cerf-volant est lancé et stabilisé, les treuils commencent à se dévider  et activent les alternateurs sur le sol qui produisent de l’électricité. Lorsque les câbles sont entièrement déroulés, le cerf-volant est mis en position de non prise au vent et les câbles sont enroulés. Pendant cette phase, le dispositif utilise de l’énergie électrique. Néanmoins la consommation d’énergie de l’enroulement représente une fraction mineure de l’énergie produite pendant la phase de dévidage.

En 2006, la recherche KiteGen a construit un premier prototype, nom de code KSU1, testé à une altitude de 800m, avec l’autorisation de l’ENAC et l’ENAV (Italie autorités de l’aviation civile).

Au-delà de la vérification des données théoriques, la KSU a produit de l’énergie grâce au cycle enrouleur / dérouleur: moyenne de 5 kW et 40 kW crête, sur un terrain dont le vent a une vitesse de 4,5 m/s.

Le premier site de production se trouve dans Sommariva Perno (CN), sa construction a commencé en 2010. Aujourd’hui il est en phase de test et d’optimisation.

Voici la vidéo du principe de fonctionnement.

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