De l’électricité grâce à de l’urine…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GbrbVoyPThI&list=PLlDrNmg-9TYe-VKNOB0A6FLHvRbv5u1R1&index=1[/youtube]

 

Produire de l’électricité avec de l’urine… A Lagos, au Nigeria, une collégienne de 14 ans a mis au point un générateur d’électricité qui carbure à l’urine plutôt qu’au diesel, cher et polluant. Dans une mégapole d’au moins 15 millions d’habitants qui vivent au rythme des coupures d’électricité, le projet, encore au stade expérimental, étonne et suscite des espoirs.

source : AFP

Un écosystème qui transforme les eaux usées des bâtiments en énergie

logo développement durable livre EleecL’analyse globale de la situation énergétique mondiale nous montre que nous ne pouvons plus consommer sans compter, ni raisonner. Les différentes réglementations thermiques (RT2000, RT2005, RT2012…) s’enchaînent et se succèdent dans une course effrénée à la performance et à l’économie d’énergie. La nouvelle réglementation RT 2012 prévoit le niveau BBC, c’est?à?dire Bâtiment Basse Consommation, soit un niveau de consommation en énergie primaire moyen sur la France plafonné à 50 kWh (ep)/m² et par an. La prochaine étape de cette course ; l’auto-suffisance énergétique . La RT2020 ou Réglementation énergétique 2020 vise le BEPOS (Bâtiment à Energie Positive) c’est à dire un bâtiment qui produise plus d’énergie qu’il n’en consomme. En complément de l’éducation au « Zéro » gaspillage d’énergie, il faudra aussi composer avec les énergies naturelles et renouvelables. Le solaire thermique, le photovoltaïque, l’éolien, la géothermie… lequel ou lesquels de  ces procédés garantiront une bonne efficacité énergétique, un impact environnemental réduit, un bon retour sur investissement, une durée de vie raisonnable… Ne faudrait-il pas explorer et développer de nouveaux procédés moins dépendant des contraintes climatiques et géologiques ? Qui puissent s’intégrer et s’adapter à tout type de bâtiment ?

C’est le défi que la société Ennesys relève actuellement avec un procédé innovent.

Sur la page d’accueil de son site ou en entrant au siège de la société vous pouvez lire la maxime attribuer à Antoine Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Elle met en exergue le procédé Ennesys à savoir : Un écosystème qui transforme les eaux usées des bâtiments en énergie.

http://www.ennesys.com/

En effet, le procéder met en culture du phytoplancton en utilisant la surface d’exploitation disponible sur les toits et façades des bâtiments comme photobioréacteur. A l’intérieur de celui-ci, les eaux usées et le CO2 du bâtiment son mis en circulation.  Sous l’effet de la lumière le phytoplancton va se multiplier et va digérer le CO2 et les engrais naturels venant des eaux usées.

Après une certaine période, d’environ 24h, le phytoplancton est récolté puis valorisé en plusieurs sources d’énergie:

  • du gaz, de l’hydrogène.Photobioréacteur
  • de l’huile végétale
  • de la biomasse maigre.

Ces combustibles liquides et solides pourront être ultérieurement transformés en énergie thermique et énergie électrique. Ce système permet aux bâtiments de bénéficier d’une autonomie en énergie. Une fois nettoyée par les algues, l’eau du milieu de culture peut être réutilisée dans le circuit d’eaux grises de l’immeuble réduisant ainsi leur consommation d’eau.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gLXieH8VeTM[/youtube]

Quelques chiffres :

Pour un bâtiment d’une surface de 67000 m² :

21900 m3 d’eaux usées et 840 tonnes de déchets organiques circulant dans un photobioréacteur utilisant une surface de 13400m² produiront :

  • 8500 MWh d’énergie thermique ;
  • 1800 MWh énergie électrique ;
  • 21900 m3 d’eau d’irrigation.

Depuis la fin des année 70 des algues vertes prolifèrent sur certaine de nos plages… La cause de cette catastrophe écologique, l’épandage de lisier ou fumier issu des déjections animales. Et si la solution se trouvait au cœur du système Ennesys en transformant la matière organique en énergie ? Du phytoplancton pour lutter contre les algues vertes.

lien : Ennesys

Recyclage de l’énergie de freinage des transports ferroviaires.

logo développement durable livre EleecChaque jour, sur le trajet domicile/travail ou lycée, nous sommes nombreux à contribuer au développement durable de la ville en utilisant les transports en commun. Préserver la qualité de la ville et permettre son développement est la mission que remplit quotidiennement les réseaux de transports collectifs en déplaçant les populations vers leur destination.

 Quelques chiffres :

  • Un bus transportant 70 passagers libère la route de 50 voitures.
  • Le trajet d’un voyageur en métro ou RER nécessite 8 à 10 fois moins d’énergie que le même parcours en voiture particulière, et un bus deux fois moins.

Comment optimiser, économiser l’énergie et contribuer à la mobilité durable ?

« La récupération de l’énergie de freinage a permis de réaliser en moyenne 16 % d’économie d’énergie en un an sur la ligne 14 du métro parisien»

La solution ENVISTORE proposée par ABB consiste à récupérer l’énergie de freinage.

Lorsqu’un train freine à son arrivée à la gare, son énergie cinétique (mouvement) est convertie en électricité. Hormis une petite portion qui peut être absorbée par les charges à bord du train et par les rames distantes, la plus grande partie de cette énergie est perdue dans des résistances. En fonction du nombre d’arrêt et du type de transport ferroviaire, cette énergie perdue représente de 10 à 30 pour cent de l’énergie totale consommée par les systèmes de transport.

En recyclant cette énergie, le système ENVISTORE améliore notablement l’efficacité énergétique. L’énergie de freinage est captée puis stockée dans des condensateurs à cycle de vie ultra élevé. Celle-ci est renvoyée à la motrice quelques secondes plus tard pour aider au démarrage et à l’accélération de la rame.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=q1slPyItabU[/youtube]

 

Avantages

  • Amélioration de l’efficacité énergétique de 10 à 30 %
  • Stabilisation de tension sur les lignes d’alimentation CC pour système de traction
  • Stabilisation de la demande du réseau CA
  • Possibilité d’harmonisation avec les dispositifs limiteurs de tension (VLD) embarqués à bord des rames pour s’assurer que tout le surplus d’énergie est bien capté avant que le dispositif de limitation de tension entre en action
  • Possibilité de fonctions de régulation de tension et de réponse à la demande à la société d’électricité du réseau CA

Comment rendre communicante une prise de courant ?

Grace à une multiprise conçue par FIBARO…

 

Cette prise murale très fonctionnel peut être appliqué partout où vous voulez commander des appareils électriques, tout en surveillant la consommation d’énergie. Très simple d’utilisation, elle peut être commandée à partir de l’interrupteur intégré à la prise ou à partir d’un smartphone ou un ordinateur.

Cette prise n’est pas une simple prise commandable à distance mais un concentré d’ingéniosité.

Pédagogique, elle permet, simplement,  à toute la famille de visualiser grâce à la couleur de son anneau lumineux la puissance de l’appareil raccordé.

Le capteur de température intégré vous avertira avec une lumière clignotante violette si la température dépasse 55°C, de même l‘alarme fonctionnera  si vous dépassez la charge maximale autorisée de 2,5 kW.

Grâce à son application vous pouvez :

  • vérifier l’historique de consommation d’énergie, contrôler et planifier les coût de consommation d’énergie.
  • Comparer les différents dispositifs connectés au système.
  • Vérifier la classe énergétique de votre équipement.
  • Etre averti  du dysfonctionnement des appareils. (Arrêt automatique des appareils défectueux)
  • Programmer le temps de fonctionnement des appareils raccordé au système.

Et si vous n’êtes pas encore convaincu de l’ingéniosité du produit sachez que la prise dispose d’une protection enfant qui empêche d’y insérer un objet et se transforme en veilleuse une fois la nuit venue.

Nanolight : La meilleure efficacité lumineuse dans une ampoule LED

Nanolight est une ampoule LED  mise au point par trois canadiens.

Elle pourrait être l’ampoule qui possède la meilleure efficacité lumineuse au monde. En effet ses caractéristiques sont impressionnantes :

  • Luminosité: 1600 Lumens,
  • Durée de vie: 25-30 ans (avec un fonctionnement de 3h/jour),
  • Température de couleur: 4000 K (blanc neutre avec un peu de chaleur),
  • Puissance: 12 W,
  • Efficacité lumineuse: 133 lm/W (lumens par Watt),
  • Culot E27.

Contrairement à beaucoup de lampes à  LED, Nanolight diffuse une lumière omnidirectionnelle comme l’authentique ampoule à incandescence, à cette différence près, elle consomme 9 fois moins d’énergie. L’ampoule Nanolight de 12 W produit une lumière équivalente à une ampoule à incandescence de 100 W.

Nanolight est en fait un circuit imprimé parsemé de diodes électroluminescentes (LED), plié comme un origami. En plus de son efficacité, elle présente d’autres avantages :

  • Contrairement aux lampes fluocompacts, la Nanolight diffuse sa pleine luminosité instantanément à l’allumage, de plus, les allumages et extinctions fréquents n’altèrent pas ses performances.
  • La Nanolight peut être utilisée dans des luminaires fermés car elle s’échauffe très peu. En effet elle émet moitié moins d’énergie thermique que les lampes fluocompacts ou LED traditionnelles et une protection contre les surchauffes lui a été intégrée.
Les premiers prototypes ont été construits à la main, il faudra donc encore attendre un peu avant de passer commande… de nouveaux défis sont à relever pour lancer la production en série ou faire baisser les coûts…
Voici une vidéo de présentation de la Nanolight :

 

Pour compléter vos connaissances sur l’éclairage LED ou simplement tout comprendre sur la technologie LED voici un ouvrage très bien conçu (complet, bien illustré, pédagogique, clair, précis…) :
Les LED pour l’éclairage – Fonctionnement et performances