Un conte suisse – Une Cloche pour Ursli

Une Cloche pour Ursli« Une Cloche pour Ursli » de Selina Chöniz raconte l’histoire d’Ursli qui vit dans un petit village en Engadine. Ursli est un garçon mignon, a les cheveux bouclés et porte toujours son bonnet bleu et son pantalon jaune. La famille d’Ursli mène une vie modeste dans les montagnes : Ursli aide son père à l’étable en trayant les chèvres ou il va chercher de l’eau de la fontaine pour sa mère. Quand il ne travaille pas, il joue avec ses amis. Ensemble, que ne vont-ils pas inventer ? Mais aujourd’hui, ils n’inventent rien, car demain, c’est le jour de Chalandamarz ; un grand cortège des sonnailles. L’hiver est fini et il faut le chasser de l’Engadine en lui faisant peur avec un grand tintamarre. Gian, l’oncle d’Ursli, distribue les cloches : les grandes cloches de vaches pour les grands garçons forts, les petites cloches de chèvre pour les petits. Ursli, trop petit, n’a qu’une ridicule clochette. Les grands garçons se mettent déjà à chanter : « Ursli à la clochette, tu seras le dernier au cortège, tout seul avec ta clochette. ». Ursli est triste puisqu’ il voulait avoir une grosse cloche et il ne veut pas être « Ursli à la clochette ». Mais il se souvient de la grosse sonnaille sur l’alpage, dans le chalet de ses parents. Déjà il se dépêche vers le chalet en haut des montagnes sans craindre ni la forêt ni l’abîme. Là-haut, il y a encore beaucoup de neige et la route est dure. Et si la cloche n’était plus au même clou ? Toute sa peine serait vaine. Mais il n’abandonne pas et voilà, la grosse cloche est encore au chalet, au même crochet. Après avoir tant marché Ursli est fatigué et il s’endort sur le lit. Mais au village, la famille d’Ursli le cherche toute la nuit. Comme ils n’ont trouvé aucune trace d’Ursli, les parents rentrent à la maison. Ils ne peuvent pas dormir, ils s’inquiètent pour leur fils. Ursli se réveille. Pourquoi est-ce qu’il s’est endormi ? Il prend la sonaille et court vers le village. Il frappe à la porte et sa mère est très contente que son fils soit rentré. La grosse cloche d’Ursli a fait tant de bruit que tout le village est arrivé. Le petit Ursli est le premier et le plus bruyant du cortège. Aujourd’hui, on ne fête pas seulement le Chalandamarz, on fête aussi qu’Ursli est revenu sain et sauf.J’ai choisi cet album suisse parce que je le connais depuis mon enfance, Maman me l’a raconté de nombreuses fois. C’était mon rêve de vivre dans les montagnes comme Ursli – sans soucis et sans problèmes. Le rêve n’est plus actuel, mais j’aime encore les montagnes pour faire du ski en hiver ou des randonnées en été. Par ailleurs, j’aime les images de cet album. Alois Cariget, un peintre suisse, les a dessinés. Il a même reçu des prix pour ses dessins. Il y a un an, le film de cette histoire est sorti. En regardant ce film, beaucoup de souvenirs de mon enfance sont revenus et je trouve le film encore meilleur que l’album.

Je crois que les montagnes ont formé les gens. Peut-être c’est la raison pour laquelle on dit que les Suisses sont renfermés… En tout cas, les montagnes ont influencé la culture et les traditions comme celle du Chalandamarz. Cette histoire montre aussi notre quatrième langue, le romanche qui est parlé par très peu de gens. On estime que 60 000 personnes parlent le romanche, c’est moins que les habitants de Caen. Comme morale de l’histoire, on pourrait dire qu’on doit s’engager pour atteindre son but. Mais, on est payé pour ses efforts. A mon avis, ça fait partie de notre caractère ou aussi du caractère européen.

C’est pour ça, je peux recommander ce livre à tout le monde. Probablement, l’histoire – un petit garçon qui vit dans les montagnes et qui cherche une cloche – a l’air ridicule pour les étrangers. Je ne suis pas sûre si ce soit facile de s’imaginer une vie comme celle d’Ursli quand on n’est pas suisse. Mais de toute façon, Ursli est une idole mignonne et un héros sympa. Avec toutes ces belles illustrations, cet album donne envie d’être lu et donne envie de faire  connaissance avec une partie de notre culture.

De tous les contes présentés, je préfère Heidi puisque je le connais aussi de mon enfance. Mais au-delà, j’aime beaucoup « Ô c’est beau le Panama » parce que les personnages principaux, les images et surtout la morale me plaisent. Cet album est très universel et les gens de toutes les cultures peuvent le comprendre. Les autres contes ne sont pas toujours approchables puisqu’on n’éprouve pas les mêmes émotions que quelqu’un qui le connaît depuis son enfance. Néanmoins, j’aime aussi l’histoire de Macha et l’ours.

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