Je me dessine comme…

étudiante

Le dessin au-dessus me présente en tant qu’étudiante à l’ESPE de Caen. J’ai beaucoup apprécié mon semestre ici. J’ai bien profité de mon temps : pour étudier, pour améliorer mon français, pour faire l’expérience d’un stage, pour visiter la Normandie ou en particulier pour faire la connaissance de beaucoup de gens de différentes nationalités. C’est la raison pour laquelle j’ai fait cinq catégories pour résumer mon semestre : les études, la résidence, le français, les visites et le stage :

Etudier ici, c’est différent que chez moi. D’abord, j’ai remarqué que je suis presque la seule étudiante qui apporte  son ordinateur pour prendre des notes. Dans mon établissement, c’est l’inverse. Surtout pour moi en tant qu’étrangère, l’ordinateur est pratique puisque les mots faux sont surlignés et je peux modifier les documents. C’est pourquoi, je me suis dessinée avec l’ordinateur en salle de classe. En cours de sport, nous avons pratiqué la natation et la danse. Comme j’ai bien progressé en natation et j’aime beaucoup la danse, j’en garde un bon souvenir. Pendant tout le semestre, j’ai profité du contact avec les étudiants de la classe pour échanger les avis et travailler en groupe.

Personnellement, je trouve génial d’avoir eu une chambre à la résidence de l’ESPE. Ce n’est pas seulement parce que la résidence est proche pour aller en cours, c’est parce que je suis devenue amie avec les étudiants d’ici. Pour moi, c’était comme une grande colocation. Comme dans une colocation, nous avons cuisiné et mangé ensemble, joué, regardé la télé ou nous avons bu un verre en ville.

Ce contact m’a beaucoup aidé à améliorer mon français. De plus, l’organisation Erasmus  International réunit les étudiants étrangers pour pratiquer différentes langues, visiter la Normandie et passer un semestre exceptionnel à Caen. Bien que j’aie plongé dans le français, parfois j’ai aussi dû travailler dans ma chambre pour réviser la grammaire ou élargir le vocabulaire.

Pourtant, il restait du temps pour visiter la région, soit avec les autres étrangers, soit avec les amis de la résidence. Comme le Mont-Saint Michel est l’emblème de la Normandie, je l’ai choisi pour mon dessin. Selon moi, Honfleur, St-Malo et Port-en-Bessin me plaisent mieux.

La cinquième catégorie de mon dessin, c’est le stage, surtout le travail avec les enfants. Bien que je veuille devenir enseignante pour les collégiens, cette expérience m’a assurée que j’ai choisi le bon métier.

enseignante

Ce dessin me montre comme une enseignante dans une salle de classe. Quant à moi, un bon enseignement ne se voie pas avec un dessin, mais avec des actes. Comme j’aime le travail de groupe et le travail en binômes, je choisirai probablement une disposition de table comme celle de l’image. A mon avis, c’est important que les élèves puissent profiter des talents des camarades, construire le savoir individuellement et progresser à leur propre rythme. Le travail en groupe aide à atteindre cet objectif, mais ce n’est pas le seul moyen. De toute façon, il me reste encore trois ans de formation pour devenir une bonne enseignante…

Retour de stage à la maternelle

J’ai fait mon stage en maternelle avec une classe de petite et moyenne section de l’école Louis Lechatellier, située au sud de Caen. Il y a 24 élèves dans cette classe, trois allophones parmi eux. J’étais en binôme avec une Française. J’ai apprécié cette expérience parce que j’ai beaucoup discuté avec elle et je pouvais poser des questions concernant le système scolaire français. Comme je deviendrai enseignante, je me suis intéressée au vocabulaire de la salle de classe. En outre, j’ai aimé cette expérience pour avoir des impressions sur le système scolaire en France, pour le comparer avec celui de mon pays et travailler avec les élèves.

Pendant la journée d’observation, on m’a dit que cette école était une REP et donc, le travail serait toujours intéressant, parfois même difficile. J’apprécie beaucoup d’avoir eu la chance de faire un stage dans cette école. Je me suis aperçue que chaque famille a une différente culture, une différente façon d’éduquer et une différente attitude par rapport à l’école. Bien que la tâche ne soit pas facile, l’enseignante fait un grand effort pour faire progresser les enfants le plus possible. Comme il y a des enfants qui parlent une autre langue ou qui ne parlent pas du tout, il faut beaucoup différencier : De l’un côté, il faut travailler les connaissances de base en français sans ennuyer les autres. De l’autre, on doit apprendre le langage varié à ceux, qui savent déjà parler le français sans surmener les autres. Pour moi, c’était très intéressant d’observer l’apprentissage de la langue. Il y a des ressemblances avec mon apprentissage du français. C’est impressionnant de voir comment les élèves apprennent une langue et enrichissent leur vocabulaire.

Il y a quelques événements qui m’ont plus touchée, étonnée ou impressionnée que d’autres : une école du même quartier a deux salles réservées aux jeux. Dedans, il y a beaucoup de puzzles et de jouets. Nous y sommes allé une fois parce que malheureusement, le chemin est long et dangereux pour les élèves de la maternelle. Les élèves ont bien aimé cette expérience. Je trouve dommage qu’une seule école du quartier soit tellement bien équipée. J’ai vu les efforts nécessaires pour y aller et sans stagiaires ça serait presque impossible. C’est frappant qu’il y ait un grand écart entre les écoles des quartiers favorisés et celles des quartiers défavorisés.

La dernière journée de mon stage, les photos de classe ont été prises. L’ambiance était complètement différente : les enfants ainsi que le personnel étaient nerveux, curieux et actifs. A la fin de la journée, tout le monde était fatigué et heureux que tout se soit bien passé.

Pendant le stage, j’ai eu du temps pour comparer les systèmes scolaires français et suisses. La différence la plus étonnante pour moi, c’est la présence de punitions. Les mauvais comportements, les retards, etc. ont aussi des conséquences dans le système suisse, mais c’est souvent une retenue pour les élèves plus âgés ou une tâche utile. J’aimerais donner un exemple : quand un enfant tape son camarade, une conséquence logique serait de s’excuser et d’aider son ami : comme on a fait de la peine à quelqu’un, il faut se faire pardonner. Pour moi, une punition comme mettre au coin n’est ni utile ni logique par rapport à la vie en société hors de l’école. Il faut dire que les ressources réservées pour l’enseignement en Suisse ne sont pas les mêmes qu’en France. Une maternelle en Suisse est constituée de trois ou quatre salles, chaque salle réservée pour certaines activités. De plus, une classe de maternelle a souvent moins de 20 élèves. Ce sont toutes ces modalités qui facilitent l’enseignement, la discipline et qui donnent la possibilité de se concentrer sur la pédagogie, sur les soutiens individuels, etc.

Par rapport à la Russie et la Moldavie, les élèves français sont libres à l’école. De plus, il y a différentes façons de tirer les conséquences d’un mauvais comportement : en Russie et en Moldavie, les professeurs mettent des mauvaises notes. Aux Pays-Bas, les enseignants informent les parents dans le cas d’un comportement inapproprié.

Le système scolaire français est plus hiérarchique que celui de la Suisse. A mon avis, c’est une raison pour laquelle, les feedbacks de la part des élèves ne sont pas favorisés, même pas demandés. Ce fait impacte tout l’enseignement, de la maternelle jusqu’à l’université. Un feedback après un semestre, après deux mois ou même après une leçon est normal et souhaité de la part de l’enseignant. En France, j’ai l’impression que les critiques ne sont souvent pas acceptées. Un feedback permet au professeur de se perfectionner et de faire correspondre les cours aux besoins des élèves. Cela signifie que le feedback doit être juste, précis et constructif. Pour moi, les feedbacks sont un moyen essentiel pour faire évoluer l’enseignement.

Bien qu’il y ait des différences, les systèmes scolaires français et suisse sont proches. Les enseignants poursuivent les mêmes objectifs. Par ailleurs, les mêmes pédagogues sont importants pour l’enseignement : Freinet, Montessori, etc. En conséquence, les thèmes enseignés sont aussi identiques : les enfants travaillent sur le langage, le dénombrement, la motricité, etc.

Expositions boréales – Go ! World

Go WorldDans le cadre des fêtes boréales à Caen, nous avons visité les expositions sur l’Estonie à l’Abbaye aux Dames. Une exposition est aux antipodes de l’autre, le seul point commun est l’origine des œuvres. Bien que l’exposition « Setomaa, un royame sur le fil » m’ait beaucoup intéressée, je me suis décidée à prendre cette œuvre de l’exposition « Size doesn’t matter ». C’est une mappemonde faite par Bold Tuesday qui a nommé sa toile « Go ! World ». Il faut distinguer cette mappemonde de celles qu’on connaît : Elle est interactive : au début, tous les pays sont couverts par des autocollants noirs. Mais lorsqu’on les retire des pays dans lesquels on est allé, l’obscurité laisse apparaitre le monde. Bold Tuesday le décrit comme cela : « Cela fonctionne comme dans la vie : quand vous voyagez à travers le monde, l’inconnu devient connu et chaque nouveau pays étend votre capacité mentale à embrasser le monde. » L’autocollant retiré peut servir pour le journal ou pour remettre les mémoires de tous les pays en ordre. En voyageant, la mappemonde commence à s’ouvrir et à éclairer l’affiche et chaque pays blanc est lié avec beaucoup de mémoires.

J’ai choisi cette mappemonde parce qu’elle est un symbole pour notre semestre à Caen. Nous aussi, nous ouvrons notre monde en voyagent. « Ouvrir son monde », qu’est-ce que cela signifie pour moi ? On fait la connaissance avec une culture différente et elle a des influences sur nous. A mon avis, l’essentiel pour ouvrir son monde est d’être tolérant, ouvert et curieux. Ouvrir son monde signifie s’ouvrir au monde. Si on donne la possibilité à cette culture inconnue, elle nous changera. Ce sont les influences qui nous ouvrent le monde. Voyager pour une seule raison – le paysage, l’histoire, les attractions touristiques – n’est souvent pas assez, il faut les découvrir tous. Par ailleurs, les autres étudiantes étrangères m’aident à ouvrir mon monde et à connaître un peu leurs pays d’origine. Elles me donnent envie de voyager dans ces parties du monde. Malheureusement, ma mappemonde est encore très noire. Mais il reste du temps pour découvrir des pays avec leurs us et coutumes différents et leur passé particulier qui a fait de chaque individu ce qu’il est maintenant. « Ouvrir son monde » signifie s’ouvrir au monde en restant soi-même.

Un conte suisse – Une Cloche pour Ursli

Une Cloche pour Ursli« Une Cloche pour Ursli » de Selina Chöniz raconte l’histoire d’Ursli qui vit dans un petit village en Engadine. Ursli est un garçon mignon, a les cheveux bouclés et porte toujours son bonnet bleu et son pantalon jaune. La famille d’Ursli mène une vie modeste dans les montagnes : Ursli aide son père à l’étable en trayant les chèvres ou il va chercher de l’eau de la fontaine pour sa mère. Quand il ne travaille pas, il joue avec ses amis. Ensemble, que ne vont-ils pas inventer ? Mais aujourd’hui, ils n’inventent rien, car demain, c’est le jour de Chalandamarz ; un grand cortège des sonnailles. L’hiver est fini et il faut le chasser de l’Engadine en lui faisant peur avec un grand tintamarre. Gian, l’oncle d’Ursli, distribue les cloches : les grandes cloches de vaches pour les grands garçons forts, les petites cloches de chèvre pour les petits. Ursli, trop petit, n’a qu’une ridicule clochette. Les grands garçons se mettent déjà à chanter : « Ursli à la clochette, tu seras le dernier au cortège, tout seul avec ta clochette. ». Ursli est triste puisqu’ il voulait avoir une grosse cloche et il ne veut pas être « Ursli à la clochette ». Mais il se souvient de la grosse sonnaille sur l’alpage, dans le chalet de ses parents. Déjà il se dépêche vers le chalet en haut des montagnes sans craindre ni la forêt ni l’abîme. Là-haut, il y a encore beaucoup de neige et la route est dure. Et si la cloche n’était plus au même clou ? Toute sa peine serait vaine. Mais il n’abandonne pas et voilà, la grosse cloche est encore au chalet, au même crochet. Après avoir tant marché Ursli est fatigué et il s’endort sur le lit. Mais au village, la famille d’Ursli le cherche toute la nuit. Comme ils n’ont trouvé aucune trace d’Ursli, les parents rentrent à la maison. Ils ne peuvent pas dormir, ils s’inquiètent pour leur fils. Ursli se réveille. Pourquoi est-ce qu’il s’est endormi ? Il prend la sonaille et court vers le village. Il frappe à la porte et sa mère est très contente que son fils soit rentré. La grosse cloche d’Ursli a fait tant de bruit que tout le village est arrivé. Le petit Ursli est le premier et le plus bruyant du cortège. Aujourd’hui, on ne fête pas seulement le Chalandamarz, on fête aussi qu’Ursli est revenu sain et sauf.J’ai choisi cet album suisse parce que je le connais depuis mon enfance, Maman me l’a raconté de nombreuses fois. C’était mon rêve de vivre dans les montagnes comme Ursli – sans soucis et sans problèmes. Le rêve n’est plus actuel, mais j’aime encore les montagnes pour faire du ski en hiver ou des randonnées en été. Par ailleurs, j’aime les images de cet album. Alois Cariget, un peintre suisse, les a dessinés. Il a même reçu des prix pour ses dessins. Il y a un an, le film de cette histoire est sorti. En regardant ce film, beaucoup de souvenirs de mon enfance sont revenus et je trouve le film encore meilleur que l’album.

Je crois que les montagnes ont formé les gens. Peut-être c’est la raison pour laquelle on dit que les Suisses sont renfermés… En tout cas, les montagnes ont influencé la culture et les traditions comme celle du Chalandamarz. Cette histoire montre aussi notre quatrième langue, le romanche qui est parlé par très peu de gens. On estime que 60 000 personnes parlent le romanche, c’est moins que les habitants de Caen. Comme morale de l’histoire, on pourrait dire qu’on doit s’engager pour atteindre son but. Mais, on est payé pour ses efforts. A mon avis, ça fait partie de notre caractère ou aussi du caractère européen.

C’est pour ça, je peux recommander ce livre à tout le monde. Probablement, l’histoire – un petit garçon qui vit dans les montagnes et qui cherche une cloche – a l’air ridicule pour les étrangers. Je ne suis pas sûre si ce soit facile de s’imaginer une vie comme celle d’Ursli quand on n’est pas suisse. Mais de toute façon, Ursli est une idole mignonne et un héros sympa. Avec toutes ces belles illustrations, cet album donne envie d’être lu et donne envie de faire  connaissance avec une partie de notre culture.

De tous les contes présentés, je préfère Heidi puisque je le connais aussi de mon enfance. Mais au-delà, j’aime beaucoup « Ô c’est beau le Panama » parce que les personnages principaux, les images et surtout la morale me plaisent. Cet album est très universel et les gens de toutes les cultures peuvent le comprendre. Les autres contes ne sont pas toujours approchables puisqu’on n’éprouve pas les mêmes émotions que quelqu’un qui le connaît depuis son enfance. Néanmoins, j’aime aussi l’histoire de Macha et l’ours.

Bob Dylan, méritait-il le prix Nobel?

Bob Dylan est très connu pour ses chansons et ses paroles qui ont un certain message. On dit qu’il est le musicien le plus poétique du siècle. C’est la raison pour laquelle le jury du prix Nobel a décidé de décerner le prix Nobel de la littérature à Bob Dylan.

Je suis d’accord sur le fait que  Bob Dylan a fait de la poésie pour l’oreille et que ses textes transmettent des émotions, des sentiments et qu’ils font réfléchir les gens. De plus, il a renouvelé le mode d’expression poétique. En revanche, le prix Nobel de  littérature est fait pour les écrivains. Pour les auteurs c’est plus difficile que pour les musiciens d’avoir du succès. Un écrivain n’a que ses livres pour transmettre un message et s’il réussit, il sera peut-être invité à faire des lectures de ses oeuvres. Si un musicien a du succès, il pourra produire un single, un album, organiser des concerts et même des tournées. En plus, les chansons sont diffusées à la radio, la télévision et des sites internet comme Youtube. Cet écho immense est inaccessible pour les écrivains. Bien que les livres ainsi que les chansons soient des œuvres d’arts, on ne peut pas comparer les unes avec les autres. Un musicien a quelques minutes pour transmettre le message essentiel et il peut se servir d’une mélodie. Un auteur peut écrire quelques lignes ou une centaine de pages mais il n’a que les mots pour faire réfléchir les gens. Ce sont les raisons pour lesquelles, je suis d’avis que le prix Nobel de la littérature doit être décerné à un écrivain. Par ailleurs, il existe déjà beaucoup de prix pour les musiciens. Surtout Bob Dylan a reçu beaucoup de récompenses. Il n’a pas seulement obtenu des prix réservés pour les musiciens mais aussi Barack Obama lui a décerné le National Medal of Arts et il est membre d’honneur de l’Académie américaine des arts et des lettres, pour donner deux exemples. Pour conclure, à mon avis Bob Dylan ne mérite pas le prix Nobel de  littérature. En outre, il n’a pas réagi à l’annonce de sa récompense. Pour moi, c’est un signe d’ingratitude.

L’art pour moi, c’est quelque chose qui me touche et qui me fait sentir, réfléchir ou admirer. Cela peut être une peinture ou une sculpture mais aussi une chanson ou même un plat préparé très soigneusement. Parfois il faut connaître la motivation de l’artiste pour comprendre l’art. Par exemple, j’ai visité une exposition où j’ai vu un rectangle noir sur un cadre vert. C’était un symbole pour la société de consommation parce que le rectangle avait la taille d’un sac-poubelle. Sans cette information l’œuvre ne me touchait pas. Mais avec cette explication, cela m’a fait réfléchir. Les chansons de Bob Dylan me touchent, donc elles sont certainement une œuvre d’art.

Mon expérience interculturelle

Expérience_interculturelle

Avant ce séjour, je me suis demandé si tout se passerai bien, si je me ferai des amis à Caen et si j’arriverai à suivre les cours. Faisant le bilan après un mois et demi, je suis très contente d’être venue à Caen et de faire cette expérience : Contre toute attente, j’ai rencontré beaucoup d’étudiants étrangers et avec toutes les excursions, les soirées et les fêtes organisés par Erasmus International, on a la chance de se faire beaucoup d’amis.

Ce ne sont pas seulement les autres étudiants étrangers, mais aussi les gens de la résidence. Soit on regarde un film ensemble, soit on sort, j’ai été très bien accueillie à l’ESPE. En plus, les cours de FLE et le repas partagé ont aidé à se connaître entre étrangères.

De l’un côté, c’est parce que je m’ intéressais aux autres, j’essayais de les rencontrer sans clichés et je participais aux excursions. De l’autre, j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer des gens tellement gentils et chaleureux. Un des meilleurs exemples, c’est la famille d’accueil de Rebecca. Elle a invité Rebecca et trois de ses amis  à faire des excursions. Alors, on a visité les châteaux de la Loire, Rouen et Étretat et on ira à Versailles et Paris. Dès que nous étions avec eux, je me sentais comme un membre de la famille : On fait des jeux, on s’aide à préparer le repas et on mange ensemble. C’est littéralement une famille d’accueil.

En conséquence, j’ai appris des nouvelles cultures et traditions et j’ai amélioré mon français. En somme, je suis ravie que les français soient si ouverts, accueillants et chaleureux. Comme je sais que beaucoup de suisses sont plutôt réservés et renfermés, j’essaie de prendre cette cordialité avec moi.

J’ai choisi cette image parce qu’elle décrit mon expérience en France : Je me sens la bienvenue ici. Nous avons bricolé la guirlande pour accueillir la classe du M2 voyages, séjours, mobilités après son stage à Paris. D’une part, déjà le bricolage et la préparation de la soirée était une expérience interculturelle. D’autre part, la soirée était bien réussie : En mangeant des crêpes on a raconté les jours précédents.

Actualité – Animaux en danger

Il y Animaux_en_dangera beaucoup d’actualités tristes comme la thématique des réfugiés ou les guerres. En cherchant des bonnes nouvelles, on a trouvé un article sur le panda. Malheureusement, cet article ne contient pas seulement des bonnes mais aussi des mauvaises nouvelles. La thématique des animaux en danger reste actuelle. Pour nous, c’est important qu’on se rende compte que ce ne sont pas que les gorilles, les éléphants, les pandas et les tigres qui sont sur la liste des espèces menacée. Comme ces animaux sont impressionnants, on a conscience du danger. Mais, il y a aussi des insectes menacés qu’on ne connait même pas. Sans oublier les animaux qu’on connaît très bien, puisqu’ ils font partie de notre menu. Les poissons sont un exemple de cette catégorie. Malheureusement, c’est difficile de protéger les espèces menacées. Quelques labels garantissent une production protégeant la nature et les animaux. Pour faire de son mieux, on peut commencer à acheter ces produits.

C’est difficile de trouver une image qui représente des aspects variés sur cette thématique. Les unes montrent les tigres, les éléphants ou les autres animaux en danger. Les autres sont des statistiques sur ce sujet. En conséquence, nous avons créé un nuage de mots contenant les différents aspects. Cela nous a permis de mettre nos mots clés et de les classer selon leur plus ou moins grande importance. Comme ça, on peut être sûres que l’image représente vraiment notre sujet.

Ce n’était pas difficile de travailler avec quelqu’un parlant une autre langue maternelle. En plus, c’était facile de nous mettre d’accord sur le sujet. Comme nous n’avons ni les mêmes cours ni les mêmes loisirs, nous avons réparti le travail. Ensemble, on a cherché le sujet et avons discuté les aspects importants. Après la recherche individuelle, on a mis tout ensemble. Pour travailler comme ça, c’est important de se faire confiance et d’accepter qu’on travaille différemment. Pour nous, cela ne posait pas de problème.

Ce que le travail nous a apporté : Travaillant ensemble, nous avons parlé de nos points de vue et aussi de nos pays d’origine. Avec ce travail nous avons discuté dans une langue étrangère et accepté l’opinion de l’autre. En plus, c’est intéressant de faire des projets avec quelqu’un qui travaille différemment. Comme ça, on peut profiter des différents talents et apprendre d’une nouvelle façon.

Notre oeuvre – Le Dénombrement de Bethléem de Pieter Bruegel

Dénombrement_de_Bethléem

La semaine dernière, nous sommes allés au Musée des Beaux-Arts. Il y avait beaucoup d’œuvres intéressantes, mais nous nous sommes focalisées sur celle  qui s’appelle « le Dénombrement de Bethléem ». Nous avons choisi cette œuvre parce qu’elle est pleine de situations autonomes et chacune raconte sa propre histoire. Pourtant, toutes les situations réunies donnent cette œuvre unique. Elle nous rappelle les images dans lesquelles les enfants doivent trouver des objets particuliers. C’est la raison pour laquelle le thème de cette œuvre est difficile à trouver. On voit beaucoup de gens devant la maison à gauche. Qu’est-ce qu’ils font ? Le titre de l’œuvre « le Dénombrement de Bethléem » éclaircit le sujet.

L’histoire est bien connue : Marie et Joseph cherchent un hébergement pour passer la nuit. Normalement, l’histoire est racontée au point de vue de Marie et Joseph. Mais cette œuvre nous montre l’histoire d’un point de vue neutre et omniscient. En comparaison avec les cadres religieux, Pieter Bruegel l’Ancien ne met pas les parents de Jésus au centre de l’œuvre. Ils sont peints comme les autres gens n’ayant ni auréole, ni vêtement différents. On les reconnaît puisque Marie est assise sur l’âne et Joseph porte ses outils de charpentier. Il faut se demander pourquoi il les a amenés. Est-ce qu’il a travaillé pendant le voyage en échange d’un repas ?

A première vue, l’œuvre a l’air très authentique : C’est un jour ordinaire à Bethléem. Les gens ne remarquent point Marie et Joseph. Mais regardant plus précisément, on se demande s’il y avait des telles maisons et s’il neigeait à Bethlehem. Sur internet, on trouve que le peintre a mis la scène dans son époque et sa région. Si Marie et Joseph avaient vécu à l’époque de Pieter Bruegel l’Ancien, cela se serait  probablement passé comme peint sur cette toile.

Moi (Andrea), je trouve très intéressant que le peintre n’ait pas mis l’accent sur Marie et Joseph, mais sur la situation totale. En plus, le style du cadre me plaît et j’aime bien chercher les détails comme le cygne de l’enseigne, les enfants faisant une bataille de boules de neige ou les oiseaux à l’horizon.

À mon avis (Lisa), cette œuvre est aussi merveilleuse, parce qu’il y a beaucoup de neige dans la rue, mais dans le réel, il n’y a pas de neige à Bethléem. On peut dire que l’artiste apporte cette action ancienne de Bethléem dans le village contemporain de son temps dans un autre pays. J’aime aussi cette peinture parce qu’elle est différente des autres dans le Musée des Beaux-Arts puisque il y a beaucoup de couleurs et d’actions.

En conclusion, on peut dire qu’au musée, nous avons regardé les tableaux et discuté de leurs thèmes. Donc, on a choisi une œuvre dont on peut discuter et qui n’est pas trop cruelle. Après la visite, on avait une sélection de cinq ou six œuvres. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous nous sommes décidées pour « Le Dénombrement de Bethléem ». En résumé, c’était sympa d’aller au musée et de travailler ensemble. C’est une bonne expérience !

Lisa et Andrea

Qu’est-ce que cet exercice sur les stéréotypes m’a appris ?

En tant qu’étudiant étranger, on rencontre beaucoup de gens de pays et de cultures différents. On est forcé de  faire face à ses propres stéréotypes. Souvent on remarque que trop de stéréotypes sont des clichés et donc, ils ne décrivent pas du tout les autres. Quand on s’immerge dans une nouvelle culture, on peut remarquer quelques différences entre la culture étrangère et la sienne. En conséquence, on se fait des stéréotypes qui ne sont pas complètement faux. Mais apparemment, il y a toujours des gens qui ne sont pas comme le stéréotype le pense. Le meilleur exemple pour moi est la consommation du fromage en France. J’ai remarqué qu’on mange pas mal de fromage en France. Mais il y a aussi des Français qui ne mangent jamais de fromage. C’est la raison pour laquelle j’essaie de connaître les autres sans préjugés. Cet exercice m’a conforté dans mon opinion.

Même si j’étais un peu critique avant cet exercice j’ai trouvé très intéressant qu’on entende les clichés de son propre pays. Quelques clichés sont très connus, les autres sont nouveaux. En m’observant j’ai remarqué que je me comporte davantage comme le stéréotype suisse quand je suis à l’étranger. Par exemple, je donne plus de pourboire puisque je sais qu’on a le stéréotype des suisses riches.

Par contre, les stéréotypes peuvent être utilisés comme pont entre les cultures différentes. Ça l’air ironique de dire que les stéréotypes – déclarés comme obstacle entre les gens – aident à se connaître. Discuter les stéréotypes peut faciliter le premier contact. Comme l’exercice l’a montré, une discussion des stéréotypes peut être très amusante et détendre l’atmosphère.