Sans lui

Louis, 34 ans, rend visite à sa famille qu’il n’a pas vue depuis longtemps afin de leur annoncer qu’il va mourir. Cependant, le fait qu’il soit parti à changé de nombreuses choses, et les souvenirs que sa mère leur conte semble très lointains puisque, désormais, tous ont fait leur vie sans l’y inclure.

 

Lien vidéo : Prologue Juste la fin du monde

 

Pourquoi l’auteur fait-il des retours à la lignes et des répétitions?

C’est la première question que je me suis posée car ça m’énervait un peu. J’ai d’abord pensé que c’était dommage car cela empêche au texte d’être fluide, mais j’ai fini par me rendre compte que c’était très certainement l’effet recherché.  En effet, le fait que les personnes se répètent, fassent des fautes de grammaire pour ensuite se reprendre, et qu’il n’y ait presque pas de didascalies, nous donne l’impression d’assister à une véritable conversation, et non de lire un texte. Et cette façon d’écrire nous donne une impression de réalité qui m’a particulièrement touchée car les personnages en deviennent beaucoup plus proches de nous. De plus, j’ai plusieurs fois eu l’impression de lire de la poésie, lors des passages les plus marquants de cette pièce de théâtre.

Je vous invite vraiment à lire cette pièce, car elle est très touchante.

Lagarce, Jean-Luc. Juste la fin du monde. Les Solitaires Intempestifs, 01-07-2010. 77 p.

Adélaïde Minneker, 1ère L

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