L’Horreur à toutes les échelles !

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/ Fichier:Stephen_King%27s_It_(1990).png

Stephen King est un célèbre écrivain et romancier américain. Maître de l’horreur, il est connu pour plusieurs œuvres telles que Shining, Misery ou encore Simetière. Mais il est essentiellement connu pour son roman : Ça, qui a remporté le prix British Fantasy 1987, et on comprend pourquoi…

On y suit l’histoire du Club des Ratés : Mike, Beverly, Bill, Richie, Stanley, Eddie et Ben, dans la ville de Derry, qui, elle, est confrontée à une horrible créature revenant tous les 27 ans pour se nourrir des jeunes habitants, semant la terreur sur son passage : Grippe-Sou ! Grippe-Sou n’apparaît pas seulement sous la forme d’un clown tueur mais est surtout la représentation parfaite de toutes les peurs qui vous animent, l’apogée de l’angoisse, un monstre tellement horrible qu’il n’apparaîtrait même pas dans vos plus sombres et terribles cauchemars… Mais encore pire, dans la réalité !

Hormis la peur et l’angoisse, ce roman aborde d’autres thèmes tout aussi terrifiants comme le harcèlement, l’homophobie mais aussi un thème qui, souvent, fait accrocher les lecteurs tels que moi : celui de l’enfance. Je trouve ça génial de voir différents points de vue sur un même personnage. Par exemple celui de Beverly qui, à mes yeux, a l’histoire la plus touchante car directement liée aux liens familiaux.

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À vrai dire, j’ai aimé ce livre malgré les points négatifs qu’il contient.

Commençons par la vraie note négative du roman à mes yeux : la description. Au début du roman, elle apporte quelques chose de très bien pour décrire l’univers, les personnages et le décor. Néanmoins, au fil des pages, selon moi, elle devient de plus en plus lourde et ennuyeuse, ce qui est dommage.

Ce qui rattrape énormément le roman ce sont tous ses points positifs comme par exemple des phases d’aller-retour entre les années 50 et les années 80. Ce qui m’a également beaucoup plu c’est ce que représente le monstre, le fait que ce ne soit pas simplement un monstre mais également une représentation psychologique de la peur propre à chacun des personnages, comme par exemple le père de Beverly qui abuse de sa fille. Et évidemment, ce que j’ai beaucoup aimé ce sont les personnages, très attachants et uniques, ils ont tous une personnalité bien à eux, un caractère spécifique et une peur qui leur est propre, et ça donne envie de continuer le roman pour les découvrir.

Ce livre reste une très bonne œuvre à mes yeux, donc si vous voulez, comme le club des ratés, vaincre vos peurs, n’hésitez pas à aller chercher ce livre au CDI !

 Stephen King.  Ça (tome 1). 799 p.

Chloé Lecocq, 1ère1 

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