Les Glaces secrètes

Source : https://livre.fnac.com/a 1368845/ Howard-Phillips-Lovecraft-Les-montagnes – hallucinees

H.P Lovecraft est un écrivain américain connu pour ses multiples récits horrifiques, fantastiques mais également de science fiction. L’écrivain fait notamment parvenir une bonne partie de la monstruosité et de l’horreur dans ses récits par l’invisible, l’immensité cosmique et l’inconnu comme nous pouvons notamment le découvrir dans son récit nommé Les Montagnes Hallucinées, écrit en 1931.

Dans ce récit nous suivons l’expédition de William Dyer, professeur de géologie, Lake, professeur de biologie et Danforth, élève diplômé de l’université (qui fait d’ailleurs de nombreuses référence à Edgar Allan Poe). Le compte-rendu de cette expédition est raconté par l’intermédiaire d’une lettre écrite destinée dissuader d’éventuels scientifiques désirant explorer le territoire glacial qu’est l’Antarctique. En effet, le récit est écrit à la première personne par Dyer lui-même qui avertit, à contre-cœur, des dangers de visiter les coins reculés de l’Antarctique en faisant part des expériences qu’il a vécues là-bas avec son équipe.

Arrivée après un long voyage, l’équipe scientifique va décider de se diviser en deux afin de faire des recherches dans plusieurs secteurs différents (ils garderont des contacts par l’intermédiaire de la radio). C’est alors que l’équipe du professeur Lake va faire des découvertes étranges et effrayantes : des fossiles étranges, une nouvelle chaîne de montagnes complètement inconnue jusqu’ici (les fameuses Montagnes Hallucinées), des spécimens d’êtres inconnus congelés en parfait état. Ces spécimens vont alors être ramenés au camp ; les chiens ne les apprécieront pas vraiment, devenant très agités en leur présence. Malgré l’arrivée d’une tempête, le professeur Lake décidera de mener une autopsie sur ces différents spécimens. Suite à la tempête, les signaux radios vont être coupés, c’est alors que le deuxième groupe (ou du moins ce qu’il en reste après la tempête) va rejoindre le premier et qu’ils vont faire une découverte effroyable qui va les pousser à aller visiter cette mystérieuse chaîne de montagnes. Que vont-il découvrir sur le camp ? Que va-t-il se passer ? À qui, ou à quoi sont liées ces étranges découvertes ? Quelle affreuse découverte feront-ils dans ces montagnes ? À vous d’aller le découvrir !

Ce roman est super ! Il est court mais assez long pour qu’on puisse se plonger dans l’ambiance, laquelle est prenante, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle est effrayante ! En effet, pour moi, il est davantage question de science fiction que d’horreur. On a également un assez bon descriptif même s’il est parfois (souvent) difficile à comprendre ! En effet Lovecraft a la particularité d’utiliser un vocabulaire très compliqué dans ses récits et dans celui-ci on le voit très bien ! Ce vocabulaire m’a souvent empêchéz de bien comprendre le récit. Néanmoins, à mes yeux, l’histoire reste vraiment intéressante et on est vraiment plongé dedans, je ne me suis pas du tout ennuyée en lisant ce livre. Premier livre que je lis de cet auteur et j’en garde une très bonne impression !

Lovecraft, H.P. Les montagnes hallucinées. J’ai lu, 10/1996. 252 p. J’ai lu Science-fiction, 4326. ISBN 978-2-290-31905-5

Chloé, Lecocq, 1ère1

L’Horreur à toutes les échelles !

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/ Fichier:Stephen_King%27s_It_(1990).png

Stephen King est un célèbre écrivain et romancier américain. Maître de l’horreur, il est connu pour plusieurs œuvres telles que Shining, Misery ou encore Simetière. Mais il est essentiellement connu pour son roman : Ça, qui a remporté le prix British Fantasy 1987, et on comprend pourquoi…

On y suit l’histoire du Club des Ratés : Mike, Beverly, Bill, Richie, Stanley, Eddie et Ben, dans la ville de Derry, qui, elle, est confrontée à une horrible créature revenant tous les 27 ans pour se nourrir des jeunes habitants, semant la terreur sur son passage : Grippe-Sou ! Grippe-Sou n’apparaît pas seulement sous la forme d’un clown tueur mais est surtout la représentation parfaite de toutes les peurs qui vous animent, l’apogée de l’angoisse, un monstre tellement horrible qu’il n’apparaîtrait même pas dans vos plus sombres et terribles cauchemars… Mais encore pire, dans la réalité !

Hormis la peur et l’angoisse, ce roman aborde d’autres thèmes tout aussi terrifiants comme le harcèlement, l’homophobie mais aussi un thème qui, souvent, fait accrocher les lecteurs tels que moi : celui de l’enfance. Je trouve ça génial de voir différents points de vue sur un même personnage. Par exemple celui de Beverly qui, à mes yeux, a l’histoire la plus touchante car directement liée aux liens familiaux.

source: Red balloon isolated on white

À vrai dire, j’ai aimé ce livre malgré les points négatifs qu’il contient.

Commençons par la vraie note négative du roman à mes yeux : la description. Au début du roman, elle apporte quelques chose de très bien pour décrire l’univers, les personnages et le décor. Néanmoins, au fil des pages, selon moi, elle devient de plus en plus lourde et ennuyeuse, ce qui est dommage.

Ce qui rattrape énormément le roman ce sont tous ses points positifs comme par exemple des phases d’aller-retour entre les années 50 et les années 80. Ce qui m’a également beaucoup plu c’est ce que représente le monstre, le fait que ce ne soit pas simplement un monstre mais également une représentation psychologique de la peur propre à chacun des personnages, comme par exemple le père de Beverly qui abuse de sa fille. Et évidemment, ce que j’ai beaucoup aimé ce sont les personnages, très attachants et uniques, ils ont tous une personnalité bien à eux, un caractère spécifique et une peur qui leur est propre, et ça donne envie de continuer le roman pour les découvrir.

Ce livre reste une très bonne œuvre à mes yeux, donc si vous voulez, comme le club des ratés, vaincre vos peurs, n’hésitez pas à aller chercher ce livre au CDI !

 Stephen King.  Ça (tome 1). 799 p.

Chloé Lecocq, 1ère1 

Monstrueusement Parfait !

Source : http://0620056z.esidoc.fr/ search.phpall_institutions=&lookfor =moi+ce+que+j%27aime+c%27est +les+monstres&type=all#

Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, Tome 1 est une fascinante BD écrite et dessinée par la courageuse Emil Ferris, autrice américaine diplômée des Beaux Arts de Chicago qui a vécu des événements horribles suite à une piqûre de moustique. Après 6 ans d’écriture, un chef d’oeuvre de 800 pages parfaitement réalisé graphiquement voit le jour. Il raconte l’histoire d’une jeune fille de 10 ans, Karen, qui vit au cœur de la ville de Chicago dans un sous-sol miteux durant les années 60. Fascinée par le monde de l’horreur, Karen n’est pas une petite fille comme les autres. En effet elle est persuadée d’être un loup-garou ! Sa personnalité assez spéciale lui vaut d’être brimée par ses camarades de classe. Un jour son quotidien se voit bouleversé lorsque sa voisine, Anka, une juive rescapée de la Shoah, est retrouvée morte dans son appartement. Les policiers concluent à un suicide sans même retrouver d’indice en ce sens. La jeune Karen, pas du tout satisfaite par cette conclusion, se transforme en détective et décide d’élucider ce mystère. Ce livre nous fait partager ses péripéties, son enquête et son quotidien sous la forme d’un journal intime. Entre témoignages historiques, secrets familiaux, monstruosités et enquête, cette bande dessinée va vous transporter dans un univers fascinant !

source : https://justaword.fr/moi-ce-que-jaime-c-est-les-monstres-b0829de4195

Tout au long de la BD la monstruosité prend de multiples visages : celui du passé relaté par les témoignages historiques liés à la déportation des juifs, celui polluant les rues de la ville de Chicago, les monstres que s’invente Karen, la jeune alter-ego d’Emil Ferris (en effet la personnalité de Karen, et son affection pour les montres, vient de l’autrice qui a déclaré que pour elle « les monstres détiennent la vérité »), et celui de la vie quotidienne avec la maladie de la mère de Karen. S’ajoutent à ce tableau déjà bien sombre les démons du frère de la fillette, lesquels, omniprésents, nous laissent nous interroger sur diverses questions au fil de la lecture : A-t-il tué Anka ? Karen va-t-elle finir par le découvrir ? Quel est son problème ?

Cette bande dessinée est à mes yeux une véritable oeuvre d’art, je ne lui trouve aucun point négatif. Les dessins sont originaux. En effet ils sont tous entièrement dessinés au stylo et sont incroyablement bien réalisés. Il y a des couleurs mais pas trop non plus (et on pourra d’ailleurs noter que Anka, la voisine, est toujours en bleu, peut-être parce qu’elle est décédée). L’histoire est originale et on ne voit pas passer les pages du livre, c’est aussi plaisant qu’une série et on est réellement plongé dans l’histoire. L’écriture est fluide, c’est exceptionnellement bien rédigé ! Chaque chapitre apporte son lot d’informations, tout comme les flash-back. C’est avec le cœur serré que j’ai refermé les pages de cette BD qui mériterait amplement d’être adaptée au cinéma.

Cette BD vaut vraiment le coup d’être lue, alors n’hésitez pas à venir la chercher au CDI !

Ferris, EmilMoi, ce que j’aime c’est les monstres. Tome 1. Monsieur Toussaint Louverture, 01-08-2018. 416p.

 

 

 

Chloé Lecocq, 1ère1