Formation électricien : les canalisations électriques apparentes

Ce module est à destination des étudiants du module « électricien »

La moulure se pose au dessus de la plinthe ou le long des bâtis de porte. On évite de la faire traverser au milieu d’un panneau. S’il n’existe pas d’autre solution, on la pose en plafond pour l’alimentation d’un point d’éclairage, mais pour des raisons d’esthétiques, on essaiera de trouver d’autres solutions

POSE DES SOCLES DE LA MOULURE

Il faut commencer par définir les passages de la moulure, elle peut passer en plinthe ou dans les angles du plafond, auquel cas il faudra faire des descentes pour alimenter les prises de courant.

Couper les socles à la longueur voulue.

On ne tient pas compte de l’emplacement des prises et des interrupteurs. Ils seront mis en place plus tard.

Entre la moulure et la plinthe, il faut laisser un espace d’1 mm. pour la passage des raccords d’angle. Il faut procéder de la même façon le long des huisseries de portes.

Dans les angles intérieurs laisser une épaisseur de moulure à l’extrémité.

Dans les angles extérieurs, on amène les socles bord à bord.

Dans les angles plats, on met les 2 socles bord à bord.

Le mode de fixation est défini par le type de support.
Sur le plâtre et le bois, on utilise des pointes tête homme de longueur 25 ou 30 mm.

Sur le socle, placer une pointe tout les 30 cm. Lorsque les pointes sont posées, à l’aide d’un pistolet, déposer un filet de colle sur toute la longueur du socle. Appliquer le socle sur le mur et enfoncer les pointes à l’aide d’un marteau à panne fine. En cas de fixations difficile, enfoncer les pointes en biais en alternant l’inclinaison de celle-ci. On appelle cet façon de faire, « larder« .

Dans le béton et les matériaux durs, on utilise des chevilles à frapper de diamètre 5 ou 6 mm.

Encoller le socle de la moulure, appliquer celle-ci sur le mur, et à l’aide d’une perceuse, faire un trou du diamètre de la cheville et enfoncer celle-ci avec un marteau. Répéter l’opération tous les 50 cm.

Tous étudiants – 2 livres sur la rénovation

Présentation de deux livres utiles aux étudiants du CFA (de la formation « Technicien de maintenance énergétique » à « Constructeur bois« ).


Transformer une maison ancienne : Plus de 30 réalisations” est un livre dont le titre est explicite. Dans ce livre vous allez trouver 30 exemples de rénovations de maisons anciennes richement illustrés à travers des photographies. pour la majorités des exemples et études de cas il s’agit de maisons anciennes de caractère qui proposent une architecture d’intérieur assez remarquable alliant héritage de l’ancien et éléments neufs modernes.

Dans ce livre écrit par une architecte spécialisée en devis travaux et qui fixe des prix à la rénovation à Perpignan pour des entreprises de travaux ou Courtier du 66, vous allez voir de nombreux exemples de maisons avec une maçonnerie apparente en pierre ou en brique, complétée par des sols en résine ou en béton ciré, des mezzanines avec une structure métallique et des garde corps en verre… Bref de nombreux exemples très esthétiques et porteurs d’inspiration de mariage entre charme de l’ancien et sobriété du contemporain.

Transformer une maison ancienne : Plus de 30 réalisations”, Marie-Pierre Dubois-Petroff chez Ed. Massin. Collection : Recettes d’architecte, 2012

Rénovation écologique ” est un livre relativement ancien , publié pour la première fois en 2007 lorsque l’écologie était encore une nouvelle tendance et non une conditions habituelle.

Une rénovation écologique ne se limite pas seulement à l’utilisation de matériaux durables, mais également à la manière dont nous utilisons l’espace de notre maison. Carol Venolia et Kelly Lerner nous encouragent à adopter une approche créative pour maximiser l’efficacité énergétique, améliorer la qualité de l’air intérieur et créer une esthétique harmonieuse.

Ce livre vous fera découvrir une série de principes de la rénovation écologique, pour certains devenu la norme actuelle, et pour d’autres considérés encore marginaux comme par exemple :

  • l’isolation thermique avec une réduction considérable des ponts thermiques
  • économie de l’énergie et en particulier des énergie à source non renouvelables
  • économie de l’eau, collecte et réutilisation des eaux de pluie
  • économies de chauffage et solution alternatives
  • de règle générale, la maison rénovée est considéré ici comme un élément de l’éco système qui a un fort lien avec son environnement. de ce fait les principes de l’architecture bioclimatique sont largement étudiés

Ce livre ne se limite pas à des recommandations théoriques, il regorge également d’exemples réels et inspirants de projets de rénovation écologique. Des maisons aux architectures innovantes aux jardins écologiques, vous trouverez de quoi nourrir votre créativité et votre désir de vivre en harmonie avec la nature.

Rénovation écologique ”, de Carol Venolia et Kelly Lerner, La Plage Editeur, 2007

Ces deux livres sont disponibles au CDI

Formation Technicien de maintenance énergétique : Les énergies renouvelables

Le soleil, le vent et l’eau sont des sources d’énergie gratuites, inépuisables et présentes partout. Quant au bois, il est renouvelable et bon marché. Des ressources à exploiter pour nous chauffer à moindre coût… Tout en respectant la nature.

1. L’energie du Soleil

Elle a fait naître la vie ! Aujourd’hui, solaire passif dans l’architecture bioclimatique, solaire thermique pour le chauffage et la production d’eau chaude, cette énergie gratuite permet de faire de réelles économies.

2. Le bois sous toutes ses formes

La forêt couvre plus d’un quart du territoire français et augmente chaque année d’environ 10%. Le bois s’impose donc tout naturellement comme une source d’énergie renouvelable.

3. La chaleur de la Terre

Toute l’année, le sol absorbe de l’énergie solaire et la stocke sous forme de calories. A l’aide de capteurs et d’une pompe à chaleur, elles permettent de chauffer la maison à moindres frais.

4. Les nouvelles mesures fiscales

Il fait partie des avantages mis en avant par les fabricants et les installateurs. Mais qu’en est-il exactement ? Tentons d’y voir plus clair, exemples à l’appui.

Formation Terrassement – Les arrivées d’eau et d’énergie

Ce module est à destination des étudiants du CFA construction

Il est préférable que le raccordement de votre maison aux réseaux collectifs (eau, électricité, gaz) soit souterrain. L’étape terrassement est le moment d’y penser.

Sous le nom barbare de VRD (voirie et réseaux divers) se cachent les artères de votre construction. Il s’agit de ses différents réseaux d’alimentation en énergie (gaz, électricité), en fluides (eau potable) mais aussi d’évacuation de ses eaux usées.

Afin de pouvoir repérer les différentes canalisations lors des fouilles futures, un filet avertisseur en matière plastique d’une couleur spécifique à l’énergie ou au fluide transporté est déroulé au-dessus de chacune d’elles : rouge pour l’électricité, jaune pour le gaz, bleu pour l’eau, vert pour les télécoms et blanc pour les fibres optiques.

Ces canalisations sont généralement posées sur un lit de sable. Le raccordement aux réseaux téléphonique et électrique peut s’effectuer par un câble aérien, qui coûte moins cher, mais il est plus esthétique et plus pratique d’opter pour un câble souterrain, plus discret et moins encombrant.

Profiter du creusement des tranchées par le terrassement du terrain

Des tranchées vont être creusées avec le terrassement – voir un exemple ici avec cette entreprise de terrassement de Perpignan – c’est donc le moment d’y placer tous vos réseaux, même si les branchements ne sont pas effectués tout de suite, cela évitera d’avoir à réaliser une seconde tranchée plus tard. Tous ces travaux de raccordements restent à votre charge sachant qu’en général la responsabilité du distributeur (syndicat des eaux, EDF.) s’arrête en limite de propriété. Le compteur électrique est placé au niveau de cette limite, dans un coffret fourni et installé par le client.

En ce qui concerne le réseau d’eau potable, le problème est différent : le compteur d’eau, fourni par le distributeur, est placé sous la responsabilité du client. Comme il est sensible au gel, il sera de préférence installer à l’abri, à l’intérieur de l’habitation. Cette précaution permet également de détecter instantanément toute fuite située après le compteur et, par conséquent, de ne pas vous voir facturer des pertes d’eau qui ne seraient pas de votre fait.

Se raccorder le plus tôt possible aux égouts

L’évacuation de l’eau est un problème essentiel à gérer et ce, dès le début des travaux de terrassement. Il est en effet nécessaire d’être en mesure d’évacuer toutes les eaux, et notamment l’eau de pluie, afin de ne pas gêner l’évolution du chantier.

II faut donc penser à se raccorder à l’égout (ou à un fossé) le plus rapidement possible. Les propriétaires des terrains voisins situés en contrebas ne peuvent s’opposer à l’évacuation des eaux de pluie et de drainage, en revanche ils peuvent réclamer une participation aux frais engendrés par des travaux d’évacuation.

Le choix de la canalisation principale d’évacuation doit tenir compte de la pente (supérieure ou égale à 5 %), du débit maximum d’eau à évacuer, avec une marge de sécurité confortable, mais également des éventuels accidents de terrain. Elle peut être en béton ou en plastique (PVC ou polyéthylène). Celui-ci est plus facile à mettre en œuvre mais il coûte un peu plus cher et sa résistance à l’écrasement est moins bonne. Il faut enfin prévoir des regards qui permettront le contrôle et le nettoyage de vos canalisations.