La mort rouge tua bien une contrée entière mais sauva un seul homme Joseph. Fûté et vif, il décida de quitter l’abbaye dès les premières sonneries de l’horloge en prenant avec lui de quoi combler son appétit et du tissu solide et résistant pour se recouvrir le bas du visage. Son unique objectif fut d’arriver à la contrée voisine, là où la mort rouge ne fut plus qu’un mauvais souvenir sain et sauf. Dès qu’il franchit les portes du bâtiment, il croisa le regard d’un grand cheval robuste qui fut perdu en ne voyant personne autour. Joseph pris le courage de le domestiquer et de l’emmener avec lui. Le chemin fut sans doute désert et long mais restait la seule terre de la contrée qui échappa à la présence de la mort rouge. Une fois arrivé, Joseph retrouva une ancienne connaissance qui accepta de l’héberger le temps qu’il se procure une habitation. Quant au cheval, il fut aussitôt ravi de retrouver une vie animée et joyeuse qu’il galopa vers un jardin fleuri et coloré. Joseph pris le temps d’expliquer à Evelyne la raison de son départ de sa contrée natale et quelques secondes après, le prince de la nouvelle contrée sonna les cloches de son château et eu peine à annoncer la triste nouvelle aux habitants : « Très Chers frères, j’ai l’immense désespoir de vous annoncer cette triste nouvelle, mais en tant que prince, cela reste mon devoir, nous venons d’apprendre en observant l’abeille de la contrée voisine que le prince et les habitants sont malheureusement décédés. » Un vent de réactions inattendues souffla sur les visages des habitants et la tristesse envahissa Joseph. Le temps passa, la vie continua, Joseph et Evelyne se marirent et eurent un fils, Nathan, et par un beau jour ensoleillé, Joseph décida nostalgiquement d’emmener sa famille visiter sa contrée après de nombreuses années de repeuplement par certains habitants des contrées proches et en profita pour raconter se qu’il s’est passé à son fils âgé alors de 9 ans afin d’alléger la longueur du chemin.