L’ocarina magique

L’ocarina magique

Aujourd’hui j’ai entendu une histoire, je vais vous la raconter… Un jour, pendant que la mouche jouait avec des amis, une drôle de créature arriva de nulle part. L’animal portait à son bec un missive. Zobie, qui était le prénom de la mouche, alla voir la créature et prit la lettre que tenait son bec. C’était une lettre qui lui était adressée, de la part du Roi qui habitait derrière dans la zone tropicale. Il y était écrit : «  J’ai besoin de ton aide ! Une affreuse malédiction est tombée sur ma demeure ! Fais attention en traversant la zone tropicale, tu pourrais faire de mauvaises rencontres. Si tu arrives à sauver mon royaume… ». La fin de la lettre était effacée par les traces du bec de l’animal.

Zobie prit toutes les affaires dont il aurait besoin lors de son voyage et se mit en route. Il commença à pénétrer dans la forêt. D’étranges bruits hérissaient ses poils. La forêt était sombre et effrayante. Un cri lui coupa le souffle, il vit au loin une femme en blanc qui se dirigeait vers lui. Soudainement, d’un seul coup de baguette, elle lança une épaisse poudre qui toucha Zobie. Il se réveilla quelques minutes plus tard, ne se souvenant pas de ce qui s’était passé. La jeune femme était toujours là. Elle lui déclara : «  Dès à présent tu es un crapaud ». Et elle disparut d’un seul coup. Zobie se rappela de la mise en garde royale.

Zobie était horrifié de son changement de corps, il ne pouvait plus voler. Mais il se releva car son but était de sauver le royaume enchanté. Il ne savait pas comment utiliser son nouveau corps à pattes.

Zobie arriva devant le château qui était entouré de garde. En s’approchant de la grande demeure, il marcha sur un objet très dur. Il le prit et le regarda de plus près. C’était un ocarina. Il le frotta pour enlever la terre qui était restée collée. Soudainement, il se mit à pleuvoir, mais le crapaud n’avait pas compris que c’était l’instrument qui avait changé le temps. Mais il continua à le nettoyer alors il se mit à pleuvoir, neiger, le soleil revint et cela continua pendant longtemps. Il comprit que l’ocarina était magique. C’était un ocarina magique qui changeait la météo ! Content de sa découverte, il continua de s’approcher du château. Il se faufila à travers les gardes et il arriva dans une grande cour pleine de villageois mais il n’y avait aucun bruit, personne ne parlait.

Il se dirigea vers la porte principale qui était grande ouverte. A l’intérieur, le Roi y faisait des gestes pour que l’animal entre et la reine lisait le livre d’heure. Zobie entra dans la pièce qui était ornée d’or et de diamants et il dit au Roi : « Pourquoi m’avez-vous appelé au secours pour sauver votre royaume ? » Le Roi lui dit qu’une jeune femme s’était présentée en tant que duchesse et voulait faire des affaires avec lui. Mais, dès que la sorcière était entrée dans le château, elle avait rendu muets tous les villageois qui étaient dans la cour ». Et le Roi continua ses explications : « Pour sauver mon royaume il suffit juste que tu embrasses ma fille sous une fine pluie de Printemps, mais en plein été il y en faut de la chance pour qu’il pleuve ! Si dans les vingt-quatre heures qui suivent tu n’as pas embrassé ma fille sous la pluie, alors le royaume restera muet à jamais ». A ces mots le crapaud n’était pas inquiet, il demanda au Roi d’emmener sa fille car il savait que la pluie tomberait. La fille du Roi arriva dans sa belle robe de soie. Il sortit son instrument magique, le frotta et il se mit à pleuvoir. Il embrassa la princesse et les villageois se remirent à parler. Le Roi récompensa Zobie en lui offrant un sac rempli d’or et il rentra chez lui content de son exploit

Et l’histoire remplie d’espoir prend sa fin.

Marguerite, 6D

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