Le 11 novembre 1918 à 11heures se terminait le premier conflit mondial de l’histoire de l’humanité. Le bilan humain est terrifiant. 10 millions d’hommes sont morts, 17 millions ont été blessés, 6.5 millions de soldats sont mutilés, certains défigurés. Des millions d’enfants se retrouvent orphelins de père, des centaines de milliers de jeunes femmes deviennent veuves, elles sont 600 000 en France.
Malgré ces 90 années qui nous éloignent ce cet événement et la mort du dernier poilu, Lazare Ponticelli, le souvenir de ce conflit reste encore très présent dans nos mémoires.
Le festival International du film d’histoire de Pessac consacre sa programmation à cet événement. Les élèves de 1ère Es 1 et Es2 pourront assister à deux projections. Tout d’abord ils pourront voir un docu-fiction » l’Héroïque Cinématographe ». le film se veut le journal de guerre de deux opérateurs français et allemand qui doute de leur métier, qui s’interroge sur la difficulté de filmer la guerre. Les armées ont très vite compris le pouvoir de l’image sur les esprits. Il s’agit pour elle de la contrôler, de la censurer de faire en sorte que « la guerre à l’écran soir propre et héroïque ». Un second film sera proposé. » Quatre de l’infanterie » du réalisateur allemand Georg Wilhem Pabst et datant de 1930. Il retrace la vie et la mort de quatre fantassins sur le front français lors des derniers mois de la guerre.
La télévision fait un effort particulier pour ce 90 e anniversaire.
C’est tout d’abord France 5 qui lundi à 20h35 propose un documentaire sur « la véritable histoire du solda
t inconnu ». Ce documentaire est illustré d’images d’archives et rappelle l’histoire de l’inhumation du corps d’un soldat anonyme sous l’arc de triomphe au lendemain de la guerre.
Et puis mardi c’est le tour de France 2 qui à 20h50 passera « 14-18, le bruit et la fureur ». Le documentaire revient sur cette terrible « boucherie » qu’a été cette guerre en utilisant des images d’archives peu connues. De plus, c’est un parti pris du réalisateur Jean François Delassus, les images ont été colorisées et sonorisées. Enfin, le film développe la thèse défendue par « l’école de Peronne » d’un « consentement » de la part des poilus à la guerre. La volonté de défendre le sol national, la religion patriotique étaient telles que les hommes ont accepté la guerre d’après les historiens Stéphane Audoin-Rouzeau ou Annette Becker qui a été conseillère du film. « L’école de Craonne » défend la thèse inverse où les hommes ont été contraints à la guerre et ont tout fait pour l’esquiver.
Enfin, Samedi prochain à 22h45 Arte passera un téléfilm « la Tranchée des espoirs » qui relate un moment de fraternité entre soldats français et allemands en juillet 1918. Ce film a été primé lors du festival de Luchon en 2003: prix du public, du meilleur espoir masculin ( Jérome Esposito) et de la meilleure musique.
Ainsi comme vous le constatez les médias n’ont pas oublié ce premire conflit. Il faudrait aussi ajouter la presse. Le magazine »L’Histoire » de ce mois consacre tout un dossier au 11 novembre 1918.
Enfin pour terminer ce long article un diaporama retraçant le bilan humain de ce premier conflit et un lien avec le site hérodote qui consacre un très bon dossier à la Première guerre mondiale . Nous rappelons que les èlèves de 1ère Es1 et Es2 doivent être devant le lycée au plus tard à 7h20 vendredi 14 novembre pour un départ à 7h30. Que les externes pensent au pique-nique.
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