20 janvier 2009: l’investiture de Barack Obama. « L’espoir »: » Yes we can ».

   Le mardi 20 janvier à 12h précise, heure locale, Barack Obama  devant le Capitole à Washington  et des milliards de téléspectateurs avait rendez-vous avec l’histoire puisqu’il est devenu  le 44e président des Etats-Unis.

 Il s’agit pour les Américans d’une véritable rupture après huit années de présidence assurée par le républicain Georges Bush alors que Barack Obama est démocrate,  mais aussi parce que pour la première fois « la Maison Blanche » est occupée par un président noir.

 (Serment de Barack Obama sur la Bible ayant appartenu à Abraham Lincoln)

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   Barack Obama  sait que d’énormes difficultés l’attendent au cours des mois qui viennent. En effet, il arrive  à la Maison Blanche alors que les Etats-Unis traversent une des crises les plus graves de son histoire.

  Crise économique tout d’abord puisque ce sont plusieurs millions d’Américains qui sont au chômage, qui ont perdu leurs biens, qui ne bénéficient d’aucune couverture sociale ( 46 millions) et  qui ont perdu leur maison et se retrouvent sans domicile.

   Crise morale ensuite. L’intervention militaire américaine en Irak débutée en 2003 apparaît de plus en plus comme un nouveau bourbier pour les Etats-Unis et leur diplomatie.

  Barack Obama  dans son discours d’investiture s’est engagé à redonner confiance aux Américains  » nous restaurerons le pays », à changer le regard que porte les Etats-Unis sur le monde et le regard que porte le monde sur les Etats-Unis.

  Très rapidement il devrait lancer une politique de grands travaux aux Etats-Unis, une sorte de « New Deal » comme avaient connu les Etats-unis dans les années 1930 avec Franklin Théodore Roosevelt, fermer le centre de détention de Guantanamo, engager une politique de protection de l’environnement ( le protocole de Kyoto sera-t-il ratifié?), retirer progressivement les troupes américaines en Irak et au contraire les renforcer en Afghanistan…

(caricature d’Itturia, journal Sud Ouest 21 01 09).

   Les chantiers qui attendent Barack Obama sont gigantesques et les attentes de la société américaine et du monde tout autant.Barack Obama qui s’est référé à Lincoln qui avait aboli l’esclavage ( il a prêté serment sur la bible lui ayant appartenu), à Martin Luther King et à Théodore Roosevelt sait que le monde le regarde. Il faudra lui laisser le temps d’agir et accepter qu’ils ne puissent pas relever tous les défis.

Pour aller plus loin:

Le dernier numéro ( N° 339) de la revue « L’Histoire »: Chicago d’Al Capone à Obama.

Un livre: « Les Noirs américains: des Champs de coton à la Maison Blanche » Nicole Bacharan.

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