« Nulle part, terre promise »: un film à voir.

Le cinéma français et plus largement le cinéma européen semblent aujourd’hui très inspirés par la question de l’immigration. Récemment « Welcome », le film Philippe Lioret, était sur les écrans. Aujourd’hui, c’est le nouveau film d’Emmanuel Finkiel qui aborde ce thème. Comment Finkiel le traite-t- il ?

  Le réalisateur a pris le parti d’entreméler trois histoires: un père et son fils kurdes qui tentent de rejoindre clandestinement l’Angleterre, un cadre supervisant la délocalisation d’une usine en Europe de l’Est et une étudiante voyageant jusqu’à Budapest.

Finkiel abord ainsi toutes les conséquences de la mondialisation et de l’ouverture des frontières en Europe. Sur ce continent, c’est ce que nous dit Finkiel, on quitte l’Est clandestinement, dans des conditions épouvantables, à la merci de passeurs sans scrupules pour l’Ouest espérant  y trouver un emploi et une vie meilleure. Alors qu’au même moment  les usines ferment à l’Ouest, car les salariés « coûtent trop chers », et se délocalisent à l’Est trouvant sur place une main d’oeuvre bon marché. Enfin, on va à l’ Est pour faire du tourisme ( l’étudiante) et on y filme la misère.

(extrait film, bande annonce)

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x8rirj_nulle-part-terre-promise_shortfilms[/dailymotion]

Ainsi le réalisateur dresse un portrait d’une Europe, L’union Européenne, qui se cheche encore où misère et richesse s’affrontent. Et puis, surtout, il nous fait ressentir toute la détresse des émigrés qui espèrent un autre avenir, un avenir meilleure pour eux et leurs enfants, Europe « Terre d’accueil ». « Nulle part, terre promise… un film indispensable » comme l’indique le site « Une dernière séance », un film qui peut nous amener à nous interroger sur ce qu’est l’Europe en ce début de XXI e siècle.

Sources: Site « evene.fr », « Une dernière séance ».

Sur Saintes à voir au Gallia jusqu’à demain. (Délai un peu court !)

Laisser un commentaire