De plus en plus d’étudiants profitent du programme ERASMUS pour poursuivre leurs études supérieures à travers l’Europe. En 1987, 3244 étudiants issus de 11 pays différents y ont participé. Trente ans après 303 880 étudiants sont partis à l’étranger dont 40 910 français dans le programme en 2016/2017.
Revenons maintenant à l’historique du programme : ERASMUS (European Action Scheme for the Mobility of University Students) a été créé en 1987. Ce programme, mis en place par l’Union Européenne, permet à tous les étudiants de l’enseignement supérieur de partir se former en Europe et ceci pour une durée qui varie de 3 mois à un an. Cela comprend les 27 pays européens ainsi que la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège, le Bulgarie, la Turquie et la Roumanie.
Pour pouvoir accéder au programme, il faut tout d’abord être citoyen d’un pays de l’union européenne et il faut avoir terminé sa première année d’études universitaires. Les étudiants de DUT et BTS n’ont pas accès à Erasmus directement après leurs diplômes car ils ne sont pas dans une formation universitaire à proprement parlé.
Les étudiants profitant du programme ont des avantages financiers. Pour commencer, ils ne payent que leur inscription à l’université dans le pays d’accueil. Ils reçoivent également des bourses d’environ 180€ par mois sauf pour les étudiants déjà boursiers qui conservent cette bourse et perçoivent 400€ par mois de plus. Cela permet aux étudiants désireux de découvrir l’Europe de pouvoir accéder à ce programme et ce, quelque soit leurs milieux sociaux.
Les échanges effectués grâce à ERASMUS permettent aux étudiants de toutes les nationalités de découvrir les modes de vie, cultures et l’apprentissage de la langue des pays étrangers. Malgré tout, aujourd’hui, en Europe, peu de personnes proclament encore leur identité européenne. La mobilité qu’offre le programme ERASMUS permet de découvrir l’Europe en tant que communauté de cultures, de valeurs dépassant la vision d’une Europe économique, froide et bureaucratique. A ce sujet, le film « l’auberge espagnole » de Cédric Klapisch illustre parfaitement cette idée.
Léa b, Roxane d, Hugo b, Corentin p
