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Epidémie de peste en 2017

L’épidémie de peste touche Madagascar depuis des années, mais cette année la maladie a touché beaucoup de ville comme Tamatave en premier, puis Antananarivo, et ensuite Majunga, mais cette dernière a été la moins touchée.

D’après l’OMS, cela a commencé au mois d’août 2017. Entre le 1^er août et le 22 novembre, il y a eu 2348 cas au total, dont 202 mortels. La peste a eu beaucoup de conséquences : par exemple, beaucoup d’écoles ont été fermées pendant un mois (ce que l’on a appelé « vacances de peste »!), ce qui retarde le programme, et les élèves doivent maintenant venir à l’école le samedi pour pouvoir rattraper ce retard. Antananarivo a eu plus de conséquences que Majunga car il y a eu plus de cas et donc la ville a subi un très grand nettoyage car beaucoup d’endroit là-bas étaient très sales, beaucoup de personnes vivaient près des détritus tandis que Majunga n’a pas dû subir ce grand nettoyage.

Dans plusieurs provinces, à l’entrée des villes, il y a eu un barrage sanitaire afin de ne pas faire entrer les personnes touchées par la peste et donc garder hors danger les habitants de la ville.

Pour se protéger, des mesures de protection ont été prises comme :

-éviter tout contact direct avec des liquides corporels et des tissus infectés

– éviter de caresser les animaux

• – porter un masque
• – ne pas trop se coller aux personnes…

Il existe 2 types de peste : la peste pulmonaire et la peste bubonique.

La différence entre ces 2 types est que la peste pulmonaire est plus grave et se transmet d’Homme à Homme par les postillons des personnes qui toussent. Avec ce type de peste, si l’on n’est pas traité avant 24h une fois contaminé, on peut mourir, alors que la peste bubonique peut être soignée 2 à 3 jours après être contaminé (mais ça dépend de l’individu et de là où on habite car certains meurent en 24h). Mais dans les 2 cas si l’on ne se soigne pas vite nous risquons la mort.

A Majunga, il n’y a pas eu de mouvement de panique pendant l’épidémie car il y a eu très peu de cas de peste pulmonaire. Une campagne d’information importante expliquait à la population qu’il fallait consulter un médecin dès les premiers symptômes et que les frais médicaux étaient pris en charge (pour être sûr que tout le monde se soigne pour éviter de contaminer encore d’autres personnes). 

Aziz Soukayna, 3B