Rencontre avec des femmes pompiers

De gauche à droite : Léa Vosgien, Axelle Abrieu et Marie Lumineau – Caserne de Tresques – avril 2023

Dans le cadre de notre projet, on nous a demandé de poser des questions à des femmes qui travaillent dans un milieu d’hommes. Nous avons choisi de présenter les femmes pompiers volontaires du SDIS de Tresques.

On vous présente quatre femmes pompiers, Léa, Ophélie, Axelle et Marie. Toutes sont dans la caserne en tant que volontaires depuis minimum un an. Le grade actuel de trois d’entre elles (Léa, Ophélie et Axelle) est « moquette », c’est le terme utilisé par les pompiers pour dire que l’on est au plus bas de l’échelle hiérarchiquement. Marie est Caporal. Elles nous ont expliqué certaines interventions et la vie de femme dans une caserne.

On sait que les femmes représentent seulement 19% des pompiers. Dans le cas de leur caserne il y a seulement neuf femmes pompiers dont huit volontaires et une professionnelle. A la question : « Au sein d’une équipe être une femme change-t-il quelque chose ? (Est-ce que les garçons vont être favorisés pour exercer certains actes ? les femmes pour d’autres ?) » Elles nous ont donc répondu que : « Les femmes ont leur importance dans les interventions de secours à la personne demandant de la psychologie, elles permettent de rassurer les femmes notamment victimes de violence conjugale, d’apaiser les tensions dans certaines situations. »

« Les équipes se forment de manière « automatique » par empilement. Et dans un alignement qui part en intervention, la mixité est la plupart du temps de rigueur, en fonction des personnes présentes à la caserne. »

Les pompiers de la caserne de Tresques interviennent environ plus de 4500 fois par an, et l’intervention la plus fréquente est « le secours à la personne ».

Certaines interventions sont plus marquantes que d’autres : la dernière en date concerne un déploiement après une fusillade, alors que les risques de riposte étaient encore importants.

Elles sont confrontées à des moments difficiles comme les morts d’enfants. Et parfois, elles peuvent être agressées par une victime si celle-ci est alcoolisée : Axelle a déjà été giflée.

Mais la plupart du temps les interventions se passent avec de l’adrénaline, mais aussi du respect.

Matheo Nalais

Kelian Meuret. 1°STI2D2