Sapere aude !

Voici une réflexion partagée par un étudiant

Réflexion à partager, disséquer, …  

Notre mode de pensée est généralement dans le « ou » (exclusion, conflit) et peu dans le « et » (inclusion, échange).

Exemple du binaire où l’on oppose 2 éléments (ex : individu/collectif, communautaire).

Il ne s’agit pas de trouver « le juste milieu », ça ne mènera à rien, mais d’envisager le type de relation entre les 2 éléments.

Si on considère les besoins psychologiques fondamentaux de l’être humain :

– besoin d’appartenance à un groupe (socialisation)

– besoin de différenciation (exister en tant qu’individu ; estime de soi),

et si on oppose ces 2 besoins, il y aura déséquilibre, insatisfaction, … (perdant)

Par contre, si on cherche à relier ces 2 besoins (inclusion), alors il y aura satisfaction, équilibre, épanouissement (gagnant). Puisque l’individu a besoin des deux.

C’est donc bien sous l’angle de la relation, du lien entre les éléments (ET) qu’il faut chercher la solution ; le « et » crée échange, richesse, nouveauté, … complexité aussi (plus difficile à appréhender), et permet de quitter ainsi la zone des blocage, ambivalence, paradoxe …

Ceci s’applique ainsi à la notion d’identité : elle est individuelle ET collective en même temps puisqu’elle répond aux 2 besoins ci-avant. Ne pas opposer l’identité collective et le « droit » à la différence, mais inclure le collectif et le « besoin » de différence ! C’est un tout, une globalité.

Certaines cultures développent davantage le collectif (Asie) ; d’autres l’individu (occident, et la liberté individuelle). Question : comment trouver une relation d’équilibre satisfaisante … ?

La difficulté, c’est de gérer la complexité : chaque individu appartient généralement à plusieurs groupes, tout est en mouvement, les choses changent de l’instant « i » à l’instant suivant, …

Vu sous cet angle, il n’y a pas de mensonges, mais de la complexité.

L’approche systémique est un bel outil pour tenter de l’analyser …

Juan Navarro – février 2023