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A la manière d’Honoré de Balzac : Le Chef-d’oeuvre inconnu.

Posted by on 29 janvier 2011

Extrait du Chef-d’oeuvre inconnu, d’Honoré de Balzac (1831) :

…..Nicolas Poussin revint à pas lents vers la rue de la Harpe, et dépassa sans s’en apercevoir la modeste hôtellerie où il était logé. Montant avec une inquiète promptitude son misérable escalier, il parvint à une chambre haute, située sous une toiture en colombage, naïve et légère couverture des maisons du vieux Paris.
…..Près de l’unique et sombre fenêtre de cette chambre, il vit une jeune fille qui, au bruit de la porte, se dressa soudain par un mouvement d’amour ; elle avait reconnu le peintre à la manière dont il avait attaqué le loquet.
– Qu’as-tu ? lui dit-elle.
– J’ai, j’ai, s’écria-t-il en étouffant de plaisir, que je me suis senti peintre ! J’avais douté de moi jusqu’à présent, mais ce matin j’ai cru en moi-même ! Je puis être un grand homme ! Va, Gillette, nous serons riches, heureux ! Il y a de l’or dans ces pinceaux.
…..Mais il se tut soudain. Sa figure grave et vigoureuse perdit son expression de joie quand il compara l’immensité de ses espérances à la médiocrité de ses ressources. Les murs étaient couverts de simples papiers chargés d’esquisses au crayon. Il ne possédait pas quatre toiles propres. Les couleurs avaient alors un haut prix, et le pauvre gentilhomme voyait sa palette à peu près nue. Au sein de cette misère, il possédait et ressentait d’incroyables richesses de coeur, et la surabondance d’un génie dévorant.
Amené à Paris par un gentilhomme de ses amis, ou peut-être par son propre talent, il y avait rencontré soudain une maîtresse, une de ces âmes nobles et généreuses qui viennent souffrir près d’un grand homme, en épousent les misères et s’efforcent de comprendre leurs caprices ; forte pour la misère et l’amour, comme d’autres sont intrépides à porter le luxe, à faire parader leur insensibilité. Le sourire errant sur les lèvres de Gillette dorait ce grenier et rivalisait avec l’éclat du ciel. Le soleil ne brillait pas toujours, tandis qu’elle était toujours là, recueillie dans sa passion, attachée à son bonheur, à sa souffrance, consolant le génie qui débordait dans l’amour avant se s’emparer de l’art.

Voici quelques suites proposées par les élèves :

…..«Ecoute, Gillette, viens il faut que je te montre quelque chose d’important»  lança le peintre d’un ton tracassé mais tout de même comblé. Ils sortirent tous les deux de leur modeste hôtellerie, en se précipitant vers les rues du vieux Paris. Nicolas Poussin arrêta un carrosse et ordonna au chauffeur de s’arrêter  à l’avenue de Charles III. C’était un quartier  riche, où de nombreuses personnes célèbres demeuraient.

…..Toutes ces maisons étaient du même style comme si le même artiste les aurait peintes. Elles étaient ordonnées, avec les mêmes façades grises, avec de grandes fenêtres qui sur leur extrémité supérieure faisait des demi-cercles. Sous chaque fenêtre on pouvait voir des sculptures avec la forme de petits anges ou des fleurs qui donnaient l’impression d’être dans le paradis. Les toits des maisons étaient  grands et gris avec de grandes cheminées qui laissaient sortir la fumée lâchée par le bois brulé qui chauffait les maisons et qui dégageaient une fumée blanche au milieu de cette belle nuit d’automne. Chaque maison avait dans le deuxième étage un balcon dont une vue donnait sur une place magnifique. Une fontaine faisait la distraction des petits enfants du quartier. Elle servait de bains aux petits oiseaux qui avaient fabriqué leurs nids sur les grands arbres qui commençaient à perdre leurs feuilles colorées orange, marron et rouge. A cause du changement de saison, chaque feuille qui tombait par terre servait de tapis aux écureuils qui venaient en chercher pour fabriquer leur maison et hiverner. A coté de chaque arbre, se trouvaient des bancs sur lequel de vieilles personnes étaient assises en lisant le journal avec leurs petits chiens tenus par la laisse qui essayaient de s’échapper pour courir derrière les chats qui osaient s’aventurer sur leur territoire.

…..Nicolas Poussin se mit à pointer une maison du doigt. Elle était différente des autres. Celle-ci était blanche, elle avait un grand grillage, où l’on pouvait apercevoir derrière eux le jardin avec de grands arbres et fleurs toujours présents. Toujours en vie, comme si le changement de saison avait oublié cette maison.

…..De nombreuses sculptures d’hommes et femmes nus se trouvaient dans les lieux. Les rebords de la maison étaient en bois. Les fenêtres, elles, étaient tout à fait différentes des autres maisons. Celles-ci étaient triangulaires plutôt originales tout comme la porte qui elle, était ovale. Le point commun entre ces maisons était leurs balcons.

…..Gilette impressionnée regardait tout au tour d’elle les maisons, le quartier mais en particulier la magnifique maison signalée par son mari.

«  Je travaille pour Monsieur Louis Bernatello désormais. C’est un artiste Italien ; il m’a proposé de peindre toutes ses sculptures, j’ai accepté et comme il se trouve qu’il est en manque d’argent, il nous offre cette maison, Gillette, bienvenue chez nous >>

…..La femme fît trois pas en avant, se retourna resta bouche bée et prit son mari dans ses bras. Elle l’embrassa fortement, une larme coula lentement sur sa joue, puis ils rentrèrent tous les deux dans leur nouvelle demeure ou Monsieur Bernatello les attendait avec impatience.

Marilou

Nicolas raconta les événements à sa compagne et ensemble ils retournèrent à l’exposition : »La voici », dit Nicolas.

Alors Frenhofer dévisagea sa femme des pieds à la tête et s’empressa de répondre :

« Je pense également qu’il y a du beau travail à faire. »

……… La femme de Nicolas accepta de se faire peindre nu et apèrs avoir réalisé plusieurs croquis, Nicolas et Frenhofer acceptèrent un marché. Trois sacs d’or maintenant et trente pour cent de la recette de la vente du tableau.

………..Le tableau se vendit ensuite à quelques dizaines de milliers de francs et Nicolas se paya un atelier et du matériel tout neuf et pour lui le début d’une nouvelle carrière commença.

Antoine.

« Ecoute, Gillette, viens »

…..Nicolas la prit par la main, décrocha un dessin épingléur un mur, et tout deux s’en allèrent de leur médiocre chambre de bonne.

« Ou m’amènes-tu? s’interrogea Gillette

-Rue de Rome, lui repondit Nicolas.

-Mais pourquoi?

-Tu verras bien! »

…..Rue de Rome, ils entrèrent dans un petit atelier vétuste, les murs étaient tapissés de croquis inachevés. Un vieil homme, Frenhofer, les accueilla avec un pinceau plein de peinture à la main:

« Bonjour cher ami! dit le vieillard

-Bonjour, déclara Poussin, je souhaiterais que vous examiniez un de mes croquis pour me dire si je peux continuer l’art du dessin. »

…..Nicolas s’empressa de montrer son croquis Frenhofer l’observa attentivement. Il demeura pensif un long moment, puis il déclara

« Je pense que vous avez un réel talent, j’aimerais vous aider, je pourrais vous offrir quelques couleurs pour vos oeuvres si vous le souhaitez, je crois vraiment en vous

-Oui, merci beaucoup, s’exclama Nicolas dans un élan de joie »

Puis Gillette et lui repartirent eureux en étant sûrs de leur avenir prometteur.

Amélie C.

.

…..« Ecoute, Gillette, viens » dit-il rn prenant ca compagne par la main. La jeune femme s’approcha et se nicha au creux des bras de son amant. Il regarda intensément ce beau visage baigné d’un trait de lumière.

…..« Voudrais-tu poser pour moi ? Je ferais de toi le plus beau portrait qu’un peintre n’a jamais fait d’une femme . Je veux immortaliser notre amour, tu seras ma muse … » Gillette se laissa guider, le regard toujours accroché à celui de son amant.

…..-« Assied-toi, ouvre un peu ton décolleté » demanda-t-il en s’activant pour installer une de ses dernières toiles vierges sur son chevalet. Il attrapa un peu de peinture âcre qui lui restait et commença à esquisser les contours de la silhouette de sa bien aimé. Elle ne bougeait pas, le visage éclairé du bonheur de voir son amour d’artiste gonflé d’enthousiasme. Il utilisa jusqu’à la dernière goutte de peinture qu’il possédait encore. Pendant deux jours il ne quitta pas ses pinceaux et Gillette garda son expression généreuse et pleine d’amour. L’œuvre terminée, l’artiste eut alors l’idée de l’exposer au Salon des Arts de Paris, quelque temps plus tard sa peinture intrigua et fut remarquée. Un acheteur lui en proposa ainsi une grosse somme, qui permit à Nicolas Poussin et à sa maîtresse d’envisager une vie bien meilleure.

Valentin

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