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Après la rencontre…

Posted by on 29 janvier 2011

dessindeS.Staffa

Bonjour à tous !

Nous revenons les doigts chargés de mots et la tête pleine d’idées à faire partager. Les élèves ont imaginé la suite de la rencontre entre Colin et Chloé (chapitre 11). Nous pouvons les féliciter pour avoir si bien réussi à retrouver le style imagé de Boris Vian.

Voici quelques citations  de l’auteur :

« Chloé avait les lèvres rouges, les cheveux bruns, l’air heureux et sa robe n’y était
pour rien. »

« Il sentait ses doigts frais sur son cou. Il réduisit
l’écartement de leurs deux corps par le moyen d’un raccourcissement du biceps
droit, transmis du cerveau, le long d’une paire de nerfs crâniens choisis
judicieusement. »

« Il n’ajouta pas qu’à l’intérieur du thorax, ça lui faisait comme une musique
militaire allemande, où l’on n’entend que la grosse caisse. »

« Il se fit un abondant silence à l’entour, et la majeure partie du reste du monde se
mit à compter pour du beurre. »

Laissons maintenant la plume au jeunes lecteurs … Colin parvient-il à retrouver Chloé ?

Il est déjà onze heures du matin lorsque Colin se réveille. Le jeune homme ne cesse de penser à la veille. Il a dû danser plus d’une heure avec elle. Colin n’oublie pas à quel point il la trouvait belle. Il pourrait décrire tous ses traits physiques tellement il l’a admiré.
La soirée s’est terminée à environ trois heures du matin, mais Colin ne se rappelle plus des dernières heures de la fête. Où est-il allé, est-ce que Chloé l’a embrassé? Ce que Colin ne sait pas, c’est qu’en effet, ils se sont embrassés, après quoi il est tombé dans les pommes.
Colin décide de se lancer dans une course folle afin de la retrouver, retrouver la femme dont-il est fou amoureux avec pour seul indice un mot qu’il a trouvé dans sa poche:
« J’espère que nous nous reverrons

Chloé »

Antoine

…..La nuit fut courte pour Colin, ses pensées l’empêchaient de dormir et l’image de cette fille lui fit garder les yeux ouverts. Il voulait à tout prix garder le souvenir des traits du visage de Chloé. Colin était incapable de dire combien de temps il avait dansé avec elle. Les pas de danse de la veille l’avaient emprisonné dans un monde qu’il ne partageait qu’avec Chloé. Dans ce dernier, les secondes passaient comme des minutes et les minutes comme des heures. Il ne voulait pas partir, il refusait de quitter cet univers pour retrouver la réalité. Colin essaya ensuite de se remémorer la fin de la soirée. En vain, car la nuit fut arrosée et ses souvenirs étaient noyés dans le vin… Il ne se rappelait plus s’il avait échangé des mots avec Chloé, s’il devait la retrouver ou si elle n’avait porté aucune importance à son sujet. Il voulait la revoir, savoir si elle l’avait oublié ou si elle aussi éprouvait déjà quelque chose pour lui, mais il était prêt à tout faire pour la regarder à nouveau, contempler à nouveaux son sourire et ses yeux si doux… Tout était flou dans sa tête. Mais il y a une chose dont Colin était sûr, la nuit dernière, il était tombé amoureux.

Ilan.

Ils se mirent à danser. Chloé tournait et bougeait presque toute seule. Colin la remerciait pour cela
parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait.
Les vibrations rythmiques de l’air que produisaient les instruments ralentirent. Colin signala à sa
main droite qu’il était temps de se glisser autour de la taille de Chloé.
Le couple dansa encore quelques minutes. Tout d’un coup le nez de Colin se mit à sentir comme une
bombe à retardement.
Il éternua.
« Oh Colin! C’est horrible!  » Se plaignit Chloé à haute voix.
A ce moment là plus personne ne dansait. Ils regardaient tous Colin.
« Je suis tellement désolé!  » Et il s’enfuit avec une larme à l’œil.
Eric

…..Colin ouvrit ses paupières et cligna des yeux.
Il était allongé dans un lit à baldaquin en bois robuste, du hêtre sans doute. La pièce, aussi simple fut-elle, était baignée de lumière .
Lorsque il se redressa sur son lit, une vive douleur se fit sentir dans son crâne jusqu’à ses sinus, en passant probablement par l’artère gauche de son cerveau.
Ce n’était pas la première fois que Colin buvait un peu trop au cours d’une soirée, mais cette fois fut la plus douloureuse. En effet, le jeune homme se rappelait clairement avoir passé la soirée avec une merveilleuse créature. Ils avaient dansé, ri et discuté puis… c’était un trou noir dans sa mémoire. Il ne se remémorait même pas son prénom.
Au moment où il commençait à s’apitoyer sur son sort, il aperçut un message gribouillé sur un bout de papier.
« N’essayez pas de me retrouver, j’ai pris la liberté, hier soir, avec Isis de vous faire monter dans cette chambre. Chloé »
Chloé, c’était donc son divin prénom. Même si elle le lui interdisait dans son mot, Colin se fit la promesse, ce matin là, de la retrouver, coûte que coûte.
Rosalie

…..Le lendemain matin, quand Colin se réveilla, une jeune femme était enroulée dans les draps blancs à ses côtés. Ses longs cheveux bruns, éparpillés sur le coussin reflétaient la lumière du soleil pénétrant par la fenêtre, il devait être 10 heures.

…..Soudain, elle bougea doucement et posa sa tête sur l’épaule de Colin. Ses cheveux sentaient une douce odeur de lavande. Sa respiration effleura le cou de Colin. Quel était son nom ? Il l’ignorait. Pourtant il savait que ce n’était pas la première fois qu’il la voyait. Ses cheveux avaient l’air si doux, sa peau si fragile telle de la porcelaine, les contours de sa bouche étaient d’un rouge éclatant et faisaient frémir Colin de désir. Il était certain d’avoir déjà vu son visage.

…..Elle murmura quelque chose d’incompréhensible et le son de sa voix le fit tressaillir. Tout à coup sous les draps, elle bougea. Il voulut fuir, mais il n’eut pas le temps car elle se réveilla. Il découvrit ses yeux bleus, puissants et magnifiques. Il plongea dans son regard et se souvint maintenant qui elle était. C’était la belle Chloé qu’il avait rencontrée le soir précédent à la fête d’Isis. Il comprit, dans ce regard, qu’il était amoureux et il eut peur de sa réaction. Il avait honte d’être dans ce lit avec elle. Mais elle se mit à sourire et il comprit que rien ne pourrait arrêter son amour et son bonheur.

Clara

…..Chloé et Colin dansèrent toute la soirée et ce fut comme s’ils étaient seuls sur une île déserte. Pourtant,on pouvait compter beaucoup de monde à cette fête qu’Isis avait organisée. Mais il fallut se séparer, il était environ deux heures du matin. Les yeux bleus de Chloé brillaient, Colin semblait perturbé. C’est alors qu’il proposa à Chloé de la revoir le lendemain au Parc Jean-Paul Partre vers quatorze heures. Elle accepta, sans hésiter, un immense sourire aux lèvres. Ils se séparèrent sur le trottoir en face de chez Isis.

…..Le lendemain,ils se retrouvèrent comme prévu au parc. La nuit qui était passée n’avait rien changé à ce qu’ils avaient ressenti l’un pour l’autre durant la fête.

-Pardonne moi encore Chloé d’avoir été maladroit lorsque nous nous sommes rencontrés, dit Colin.

…..Chloé sembla surprise, elle se mit à sourire, et lui répondit:

-Je ne sais pas si tu as été maladroit,  mais ce que j’ai pu comprendre, c’est que tu es très différent des autres et cela me plaît.

-Je te plais alors ? demanda Colin.

-C’est à dire que tu es mon genre, affirma Chloé.

…..Ils marchèrent durant des heures dans le parc, main dans la main. Il semblait bien qu’un amour était né.

Clément.

…..Soudain, en l’espace de quelques secondes, tout ce bonheur sembla disparaître au fond d’un gouffre pour laisser place à un désespoir si profond qu’il ne pouvait rien y faire. Chloé venait de se faire tirer la manche par un jeune homme séduisant contre lequel elle alla se presser amoureusement, laissant à Colin son doux parfum qui semblait sentir l’amour éternel.

…..Il resta planté là, comme une statue au milieu de danseurs en joie, à regarder les mouvements de sa robe et la pureté de son sourire au moment où elle tombait dans les bras d’un homme qui n’était rien pour lui, mais semblait tout pour elle. Et c’était là, la façon dont se terminait cette première rencontre amoureuse, laissant un goût amer à Colin et une envie de ne plus jamais essayer de trouver l’amour.

Ambroisie.

Après la danse, ils se regardèrent droit dans les yeux, ils ne se dirent rien et soudain Colin se sentit ridicule et sortit, aussi, sans rien dire.
Le lendemain, il se retrouva dans son lit, même sans avoir enlevé son pantalon. Il sentit quelque chose de douloureux, mais déjà connu. Il ouvrit lentement ses yeux et vit son chien avec sa grande gueule ouverte, laissant tomber des cascades de bave sur son lit. Alors, ses sentiments ne l’ont pas trahi, c’était habituel, mais cela ne l’empêchait pas d’apprendre à son chien à tenir sa gueule fermée et, éventuellement, de ne pas faire glisser des gens dans le restaurant.
Il se leva, prit une douche, ouvrit son livre et commença à lire, mais en même temps, il pensait à hier soir…elle était tellement belle, sa robe était tellement laide et lui, il était un tel idiot et …Oh, non ! Il avait oublié de prendre, son numéro de téléphone et son adresse. Un des deux suffira, mais il était préoccupé par la beauté de Chloé. C’était la fin, il ne pourrait plus la revoir. Il vit que, pour cette demi-heure de pensées, il n’avait lu que cinq pages, mais il ne se rappela point le contenu. Il était triste.
Il passa toute la journée en regardant des fourmis passer, des femmes crier à leurs maris, des voitures passer, des enfants pleurer et manger de cinquantaines de bonbons sucrés pendant que leurs mamans frappaient ces chers maris avec un parapluie. Soudain, le téléphone sonna :
– « Allô ? »
– « Bonjour, Colin ! », c’était Isis, « Comment allez-vous ?»
– « Comme on va après une merveilleuse soirée avec une fille même plus merveilleuse et après…on oublie de prendre son numéro de téléphone.
– « Et pourrais-je demander qui est cette fille malchanceuse ? »
– « Je ne pourrais pas vous dire. Et de plus, pourquoi me téléphonez-vous ? »
– « Il y aurait une autre réunion ce soir de 20:00 et… »
– « Je rêve ou vos parents sont remplacés par des extra-terrestres et maintenant ils vous permettent de faire des réunions chaque soirée et de manger du chocolat toute la journée ? »
– « Mais non, mais qu’est-ce qui vous prend ? Cette fille a une grande influence sur vous ! C’est juste que… »
– « Bon, quand même, je ne suis pas de bon humeur et ne je voudrais pas… »
– « C’est chez Chloé, vous vous rappelez d’elle ? Elle habite tout près.»
– « …laisser mon chien tout seul pour une deuxième soirée… mais cela peut s’arranger. Et comment ! C’est vous qui m’appelez pour son réunion ? »
– « Elle m’a dit de vous appeler, elle n’a pas votre numéro de téléphone. Donc, à ce soir ! »
Il posa le téléphone et regarda sa montre. Il était déjà 19:15. Il n’avait pas de temps. Rapidement, il lava son visage, se parfuma, choisit son meilleur costume et au dernier moment, juste avant de sortir, il se rappela pour son chien et lui mit des saucissons dans la serviette. Il sortit et tout de suite, il sentit le froid dehors et tous les gens qui le regardent avec un grand sourire. Il se regarda et vit ces jambes, tous nus. Il rentra chez lui, rencontra son chien avec le dernier saucisson dans sa gueule et son pantalon à côté de lui, déjà salée avec la sauce des saucissons. Donc, il se changea et sortit.
Pendant, qu’il marcha, il pensa à Chloé. Elle devait l’aimer comme lui, il l’aimait. Il avait tellement envie de la revoir. Oh, oui, c’est sûr, elle l’aime.
Il arriva enfin, vit Isis et les deux entrèrent ensemble. Il posa son imperméable et s’assit sur un fauteuil. Il observa le reste du monde par ennui et se mit à compter les filles avec des robes extrêmement laides, des robes belles, des robes qui sont plus petites des corps des filles qui semblaient s’évanouir à chaque instant. Puis, il vit une robe vraiment jolie, portait par une fille même plus jolie. Elle s’appelait Chloé et elle était…avec un autre! C’était inadmissible ! Et de plus, il était vieux ! Quand elle fut venue, il se leva et lui dit d’un air sombre :
– « Chère mademoiselle, vous m’avez trahi et vous vous moquez de moi. Je vois, je ne suis pas un idiot, vous sentez ce que je sens pour vous, pour ce monsieur-ci. Elle est une fille merveilleuse, monsieur, profitez-en !
Chloé et le vieux monsieur se regardèrent et Chloé commença à rire. Colin ne comprit pas pourquoi.
– « Cher Colin, vous vous trompez. J’allais vous présenter mon père. »
– « Ton colin, Chloé, est un peu bizarre, mais j’accepterais que tu danses avec lui. Allez-y mon cher. »
Il avait dit une bêtise, une fois de plus. Mais enfin, il avait la chance de danser avec elle…pour toute la soirée.

Ana.

…..Après cet instant de paradis, Colin ne voulut plus quitter Chloé. Il resta avec elle durant toute la soirée, enchaînant les danses avec elle. ….Colin était tellement heureux auprès de Chloé qu’il ne pensait ne jamais devoir la quitter. Le jeune homme s’était abandonné durant le reste de la soirée à imaginer son futur auprès de la jeune femme. Il savait à quoi allait ressembler leur mariage, leurs enfants et leur maison. ….Colin ne vit pas le temps passer et la fin de la soirée arriva. Au moment de partir Colin avoua avoir passé une excellente soirée et se hâta de demander à Chloé quand ils pourraient se revoir. Elle lui répondit : « J’ai passé une assez bonne soirée à vos côtés mais il est temps pour moi de partir et d’aller retrouver mon mari. Je ne peux vous revoir. Adieu »

Clarisse.

…..Le restant de la soirée se termina extrêmement bien, Colin et Chloé repartirent chacun de leur côté, très heureux. Seulement, la suite de leur histoire ne fut pas aussi agréable pour eux deux car Colin fut forcé de partir quelques temps dans une ville assez éloignée. La fin de son séjour était maintenant proche, et il n’avait toujours pas donné signe de vie : Chloé commençait à s’inquiéter. En effet, il avait été retenu pour des raisons professionnelles, mais ne pouvait la prévenir car ils n’avaient aucun moyen de se joindre. Le temps passait et la pauvre Chloé commençait à se résigner et à considérer que Colin ne reviendrait pas. Elle avait par ailleurs connu un jeune homme charmant, une connaissance d’Alise, sa meilleure amie. Le pauvre Colin n’était plus qu’un vague souvenir pour elle, quand ce dernier revint enfin. Il se rendit immédiatement chez les parents de sa bien-aimée, toujours aussi amoureux qu’il était. Personne ne s’y trouvait, mais un voisin lui annonça joyeusement que toute la famille était partie au mariage de Chloé. Il ne réalisa pas l’importance de cette information, car elle était trop surréaliste. Il décida de s’asseoir sur un banc dans le jardin et de manger la fin de son sandwich en écoutant les oiseaux gazouiller. Il attendait le retour de Chloé…

Yann T.

…..Deux semaines après cette première rencontre, Colin fut invité à une autre soirée. Il ne savait rien sur Chloé, donc sa venue à cette deuxième fête lui était inconnue. Pourtant, au fond de lui, il l’espérait.

…..Le jour de la soirée approchait à grands pas. Le samedi matin avant la fête, il alla chez un fleuriste pour acheter à Chloé un bouquet de roses rouges. En sortant du magasin, il reconnut une silhouette qui lui était très familière. Elle lui rappelait de bons souvenirs. Puis, d’un coup, il reconnut la personne. C’était elle, cette fille qui était le sujet de tous ses rêves, celle à laquelle il pensait jour et nuit, celle qui égayait ses journées entières ; oui, c’était Chloé. Aussitôt, il voulut la rejoindre pour lui donner le bouquet. Son cœur battait a mille a l’heure. Il n’avait qu’une envie qui était de dévoiler tous ses sentiments : la joie, la gaieté, l’envie, le bonheur, et surtout l’amour.

…..Il s’élança mais au bout de quelques mètres, il dut s’arrêter : elle n’était pas seule. Avec elle se trouvait avec un très beau jeune homme qui lui tenait la main.

Diane


…..La soirée se déroulait à merveille ! Colin était en extase devant Chloé, et semblait vivre les plus beaux moments de sa vie… Mais il commençait à se faire tard et il était temps de partir, pour ne pas rater le train. Chick alla alors secouer Colin, qui était en plein rêve, pour le ramener à la réalité. Quand il l’envoya sur les roses, il se retourna, et ne vit plus personne. En, ne serait-ce qu’une seconde, cette beauté divine, cette déesse, cet ange qu’était Chloé avait disparu…Colin se laissa alors entraîner par Chick, le visage livide de tristesse et désespoir…

…..Plusieurs mois passèrent, mais il n’y eut pas un jour sans que Colin ne se démène, sans relâche, pour retrouver sa bien aimée. Rien ne pouvait plus l’arrêter ; pas même le temps : qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il grêle ; chaque soir, Colin se rendait au café, où s’était déroulée la fête organisée par Isis, il y a des mois de cela… Et chaque soir la même chose : un verre de whisky, sur le comptoir du bar, et aucune Chloé en vue… Jusqu’au jour où…

…..Une silhouette divine s’avança dans le café. Colin la reconnut dès le premier regard. Elle était resplendissante ; elle scintillait de mille feux… Le cœur de Colin commença à battre la chamade. Il se dirigea vers elle, la salua, mais ne réussit à produire aucun son venant de sa bouche. Il venait, en vain, de retrouver sa bien aimée…Lisa



Au son de la dernière note, la réalité les rattrapa et aussitôt pris de panique Colin se mit a s’affoler, il s’assit sur un fauteuil , Chloé le rejoint. Ses mains se crispaient, pour,il était anxieux, il serrait ses genoux l’un contre l’autre pour éviter qu’ils ne tremblent. Son comportement devenait incontrôlable ,il lâcha Chloé et s’enfuit.

La semaine qui suivi leur rencontre fut un véritable calvaire pour Colin. Il ne pouvait s’ôter de l’esprit la beauté rayonnante de cette apparition. Il regrettait de n’avoir pu l’impressionner , la marquer comme elle l’avait fait pour lui.

Sarah


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