Voir la Ville : Marges, Limites, Frontières

Structure du séminaire

Bienvenue sur le blog du séminaire Voir la Ville

 

Thématique et objectifs

Le séminaire « Voir la Ville » propose d’initier l’étudiant à la recherche en croisant un thème personnel à la question des marges, des limites ou des frontières. Il permet de développer une réflexion critique sur la notion de ville, de son image, à partir du positionnement des territoires : physiques et sociaux. La recherche des limites réelles ou imaginaires, physique, politiques et/ou sociales permet de dresser des constats et de dégager les logiques à l’œuvre.

A la fois centrée sur les grands enjeux de la post-modernité, la réflexion s’organise autour de la démarche des sciences sociales (géographie, sociologie, anthropologie), de l’architecture et de l’art, sans négliger la dimension historique : le mur à travers la ville.

L’urbanité est questionnée sous ses formes conflictuelles. Sont ainsi mises en questions les notions de gentrification, le phénomène NIMBY, les processus de patrimonialisation, le partage des espaces urbains, la conception est l’histoire des grands ensembles, la résidentialisation, etc. L’espace urbain est questionné dans sa requalification public/privée, tout comme le sont les oxymorons développement durable, espace public ou démocratie participative. Cette déconstruction permettra une meilleure réappropriation des concepts, voire leur dépassement.

L’apport théorique se construit à partir des échanges et d’une réflexion collective. De la modernité tardive (Harmunt Rosa) à l’accélération du temps, en passant par la modernité liquide (Zygmunt Bauman), le séminaire est ponctué par des rendez-vous mensuels (cycle de conférences) et/ou une journée d’étude annuelle.

L’étudiant participe au séminaire par son implication et produit un mémoire de Master conforme aux attentes de l’école.

Organisation pédagogique sur l’année (S7 et S8)

Les semestres s’organisent de manière continue en S7 et S8 selon une progression en trois volets : un apport théorique (exposé, cours magistral, film avec débat), un apport méthodologique associé à une mise en application. Une évaluation continue, et deux rendez-vous d’évaluation du mémoire.

Le travail de terrain débute dès octobre et est suivi par un des enseignants du séminaire.

L’équipe

Noël Jouenne, anthropologue

Samuel Balti, géographe

Carl Hurtin, artiste-plasticien

Clara Sandrini, architecte

Mohammed Zendjebil, géographe

Marjorie Hervé (doctorante en architecture)

Méthode adoptée

La méthodologie adoptée vise à développer l’autonomie de l’étudiant par une succession de choix (photos, images, terrain, méthodologie, mise en forme) qui l’entraîne dans un processus d’aller-retour, du terrain à la théorie, en passant par l’échange et le partage des connaissances.

Les séances de TD sont consacrées à la formalisation de représentations de la pensée (photomontages, dessins, schémas, films, …) : ces images deviennent les illustrations et servent de supports à l’écriture du mémoire. Les études comportent plusieurs volets : esthétique, urbain, architectural, historique, sociologique et géographique : une grille d’analyse est proposée aux étudiants, dans laquelle ils doivent choisir les éléments les plus appropriés à leur problématique.

Repère bibliographique

Bauman Zygmunt, Le présent liquide. Peurs sociales et obsession sécuritaire, Paris : Seuil, 2007

Haushofer Marlen, Le mur invisible, Babel, Arles : Actes Sud, 1992

Niel Frédéric, Contre les murs, Paris : Bayard Culture, 2011

Rosa Hartmut, Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive, Paris : La découverte, 2012

=> Objectif pédagogique

Acquérir des notions nouvelles dans les différents champs disciplinaires autour de la question de comment voir la ville à travers ses marges, ses limites et ses frontières.

=> Un contenu pluridisciplinaire

Les cours sont une proposition d’engager le séminaire dans une réflexion autour de la question des marges au sens large. De l’histoire des murs à travers le monde aux gated communities, nous assistons dans notre société post-moderne à une accélération du temps, à un rétrécissement des espaces et à la naissance d’une obsession sécuritaire. Alors que le discours politique s’anime derrière un vocabulaire où riment euphémismes et oxymores, nous dresserons le constat de ce qu’est une ville et de comment la voir.

Les cours sont menés à plusieurs voix pour favoriser le développement d’une pensée interdisciplinaire.

=> Un travail sur le terrain

Les ateliers méthodologiques posent les outils nécessaires à la réalisation de l’enquête de terrain : relevés sur le terrain, prise de notes, observation et entretiens. Chaque séance fait le point sur un outil nouveau qui sera appliqué par un exercice.

Les cours visent à effectuer un retour sur la pratique de terrain. Ils permettent d’effectuer une synthèse entre la construction théorique du 1er semestre et du travail de terrain.

=> Un support d’analyse

Analyse et traitement des données, rédaction du mémoire, production de l’iconographie et des cartes. Suivi dans la réalisation du mémoire.

Un travail collectif permet de dégager une problématique que l’étudiant doit articuler et argumenter par son travail personnel et l’apport théorique. Des points d’étape permettent de mesurer l’avancée du travail et de corriger les objectifs à atteindre.

=> Une bibliographie adaptée

AGIER, Michel. La sagesse de l’ethnologue, L’œil neuf, 2004

BEAUD, Stéphane ; Florence WEBER. Guide d’enquête de terrain, La Découverte, 1998

COPANS, Jean. L’enquête ethnologique de terrain, coll. 128, Nathan, 1998

PEREZ Patrick, Petit guide d’introduction aux techniques de recherche et publication, EAT, nd

POIRIER, Jean; Simone CLAPIER-VALLADON. Les récits de vie: théorie et pratique, PUF, 1993

=> Une année bien remplie

Se préparer à la soutenance du mémoire. Savoir présenter un argumentaire, clarifier ses propos.

Calendrier des séances

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