Retour sur la journée du 22 novembre avec Carl Hurtin

Quartier d’Empalot, photo JD
En attendant les retardataires qui ne sont finalement pas venus, nous avons discuté de l’état d’avancement des mémoires des étudiants présents avec trois propositions : Une définition pour chacun de ce qu’est la limite, une question de fond ou de sens sur un terme qui fait obstacle et une série de questions sur son sujet. Puis nous avons commencé le cours avec une digression sur le corps et ses organes : limites et interconnexions. Individuation des fonctions et fonctionnement collectif.
Puis une digression sur le normal et le pathologique en s’inspirant de Georges Canguilhem. Et une dernière digression à partir de l’écoute de A comme Animal, tiré de l’Abécédaire de Gilles Deleuze. Ces trois digressions étant une manière d’approcher la limite par d’autres chemins (Rome étant peut-être une limite ultime). Puis nous sommes passés à des expressions artistiques qui ont fait charnière entre l’art moderne et l’art contemporain.
Toutes ces façons différentes d’aborder la limite étaient une tentative de démontrer que les limites ne sont que des articulations entre des mondes, que chaque objet de pensée, chaque objet du réel, chaque être vivant, est un monde et que tout ces mondes sont interconnectés et interdépendants, et comme les organes d’un être vivant, ils sont à la fois récepteur et émetteurs et sont en constante recherche d’un équilibre collectif.
Pour finir, j’ai montré quelques éléments de mon travail récent (exposition en cours jusqu’au 16 12 2017 au Centre d’Art Contemporain La Chapelle St Jacques à St Gaudens) autour de la notion de « Sfumato » (fumées industrielles et abolitions des limites d’une image) et quelques vidéos  et documents réalisés dans l’espace public abordant l’idée de limite et de territoire.
Parc de la ZAC Niel, photo JD
L’après-midi a été consacrée à la visite accompagnée du quartier St-Agne/Empalot et de sites emblématiques d’une certaine idée de la limite et de l’interconnexion des territoires. L’après-midi s’est terminée par un goûter sur une terrasse avec des Oreillettes, spécialité locale interconnectée avec les Merveilles, les bugnes, les Tourtisseaux et autres beignets frits, mondes vectorisés des cuisines régionales qui n’ont de cesse de se partager.
Parc de la ZAC Niel, photo JD
Merci aux étudiants présents, ce fut une bien sympathique journée.

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