Pendant le confinement, certaines choses s’arrêtent…

La pratique du vélo en ville, photomontage

 

De nombreuses recherches ont été impactées par le confinement depuis le 16 mars dernier. C’est le cas pour toutes celles qui s’occupent des mobilités, et principalement du vélo en ville. J’ai également dû arrêter mon enquête sur le mouvement Castors toulousain, au moins les entretiens. Les contraintes en matière de sortie excluent la pratique du vélo pour les loisirs; seuls les déplacements pour aller faire les courses ou aller au travail sont autorisés.

Il faut donc prendre le temps de réfléchir à cette situation inédite et repenser notre rapport à la recherche. Évidemment, ce temps de confinement est propice à l’écriture, à la lecture et à la réflexion. Cependant, l’état psychologique général associé aux contraintes familiales (l’école à la maison des enfants, le partage de l’espace domestique, la gestion des tensions familiale, etc.) laisse une part d’incertitude quant à l’efficacité du temps consacré. En d’autres termes, on va moins vite et on fait moins de choses parce que le rapport au temps et à l’espace ont changé.

 

Carte de l’état de la pollution de ce matin, http://aqicn.org/map/toulouse/fr/

 

Pourtant il y a des choses qui changent, comme cette carte de la pollution en France qui montre une nette amélioration. J’avais montré la même carte en 2017 (malheureusement l’image a disparue), et l’ensemble virait davantage sur le jaune, voire l’orange. Aujourd’hui tout est vert, à par un capteur à Toulon, suite à un incendie. Cela dit, nous nous éloignons du sujet.

La pratique cycliste a considérablement régressée ces dernières semaines, laissant le temps de penser à l’après confinement, et aux nouvelles questions que nous allons pouvoir poser. Va-t-il y avoir une envolée de vélos en ville ? Les cyclistes vont-ils se saluer en se croisant ? Globalement, les cyclistes seront-ils plus affables et plus propices à la discussion ? Les gens vont-ils laisser leur voiture au garage et prendre une bicyclette ? La crise aura-t-elle permis une prise de conscience à l’échelle individuelle comme mondiale ?

Pour nous permettre de réfléchir davantage, voici le texte d’Edgar Morin proposé par la MJC du Roguet. Il s’agit d’un texte profond qui ne laisse aucune perspective à nos fonctionnements actuels et interroge sur nos certitudes comme sur nos incertitudes. Après tout, c’est bien l’humanité qui est responsable de cette situation. La réponse doit donc être collective.

Pour pousser un peu notre réflexion d’un cran, la MJC du Roguet a ajouté ce lien du mouvement Fridays for Futur qui devrait aider les derniers sceptiques à prendre une décision.

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