Clara Sandrini interviendra à propos des villes de l’Est.
Limites et frontières des transformations socio-spatiales européennes, 1917-2017 (titre provisoire).
La révolution russe inaugure une période nouvelle ou le mouvement moderne en architecture structure une pensée pour la ville, permise par la circulation des hommes et des idées. Dans les années 30, pourtant, ces idées se cristallisent différemment entre les pays de l’ouest et ceux de l’est.
Entre la Seconde Guerre mondiale et la chute du mur de Berlin, l’Europe a été coupée en deux : la modernisation de l’espace urbain s’y est effectuée distinctement, interrogeant ainsi les fondamentaux du « mouvement moderne » en architecture.
Depuis la chute du mur, les enjeux du développement durable se sont imposés en Europe occidentale et partout les projets architecturaux et urbains se disent respectueux de l’environnement et ouverts a la participation des habitants.
En Europe orientale, la privatisation des espaces bâtis et non bâtis a permis une libéralisation de la conception architecturale et urbaine. Elle a aussi engendré une prolifération d’opérations immobilières et un délaissé de gouvernance qui permet aux habitants de s’emparer des espaces libres pour participer a l’édification d’un espace collectif.
Si l’Europe aujourd’hui est unifiée, la comparaison de ces situations européennes amène a reconsidérer le processus de fabrication de l’espace urbain « soutenable ».
L’après-midi, Mohammed Zendjebil introduira les méthodes de la cartographie à destination de l’expertise des territoires.
Le diagnostic du territoire passe par comment appréhender le territoire sous toutes ses formes, ses coutures, sa démographie, sa géographie, pour une approche multidimensionnelle du territoire.
Il reviendra sur le parcours de la semaine dernière et les étudiants pourront exploiter leurs photographies pour une restitution par une mise en images.
Le planning du semestre a été révisé, maintenant que les uns et les autres ont réussi à caler leur emploi du temps.