Quand l’ADN précise nos origines: il y a du Néandertal en nous!

Des études du génome montrent que les Néandertaliens sont croisés avec les hommes modernes, et que les non-Africains d’aujourd’hui sont les produits de ce mélange….

  • 2010:

À l’Institut Max Planck (Leipzig, Allemagne), Svante Pääbo arrive à « lire » une grande partie du génome de l’Homme de Néandertal.(ADN)

Les résultats de ce travail, publiés dans Science, prouvent le croisement des Homo sapiens et Homo neanderthalensis

 (2 % du génome de H. neanderthalensis se retrouve aujourd’hui chez les populations d’origine d’Europe et d’Asie, alors qu’aucun gène commun n’a été retrouvé parmi les populations d’origine africaine.) A voir ici

  • 2011:

Par une autre analyse de l’ADN,Damian Labuda ( département de pédiatrie de l’université de Montréal…) confirme ce croisement  dans un article récent publié dans Molecular Biology and Evolution.

« Cet article est très intéressant; Il confirme par une autre méthode – et cela n’est pas inutile pour ces questions génétiques ! –, les résultats de l’article du 7 mai 2010, à savoir que les non-Africains actuels possèdent des gènes de néandertaliens et qu’un croisement a bien eu lieu entre des néandertaliens et des Homo sapiens avant l’arrivée de ces derniers en Europe, vers 43 à 45.000 ans. » Marylène Patou-Mathisen savoir plus

  • 2014:

La recherche, menée par des généticiens Harvard Medical School et publiée le 29 janvier dans Nature , suggère des façons dont le matériel génétique hérité de l’homme de Néandertal s’est avéré à la fois adaptatif et inadapté pour l’homme moderne. (Un document lié par une équipe distincte a été publié simultanément en sciences .)

Les régions de l’ADN  qui abritent une fréquence élevée d’allèles néandertaliens sont enrichies en gènes affectant des filaments de kératine, ce qui suggère que les allèles de Neandertal ont peut-être contribué à l’adaptation de l’homme moderne à des environnements non-africains. Nous identifions plusieurs allèles dérivés de Neandertal  qui confèrent un risque de maladie, suggérant que les allèles de Neandertal continuent de façonner la biologie humaine.

Voir l’article sur pourlascience.fr

« Maintenant que nous pouvons estimer la probabilité qu’une variante génétique particulière découle de l’homme de Neandertal, nous pouvons commencer à comprendre comment l’ADN hérité nous affecte », a déclaré David Reich , professeur de génétique à HMS et auteur principal du document.