Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

La magie crée l’amour

En novembre 1450, le roi Léonois décida d’organiser un grand tournoi pour marier sa fille Béatrix. Il invita sa cour toute entière. Cela se passa dans la ville de son fils, Charlie le Magnifique, en France. Quant à Béatrix, elle décida elle-même de trouver des preux combattants. La dame choisit Egerton, le fils du roi Arnourak de Norvège et Kaerdin, de Turquie.

La loge du roi était occupée de belles dames, de Béatrix et de ses cousines coiffées toutes d’un hennin rouge. Une servante soutenait un plateau sur lequel se trouvaient des hanaps. Le frère de Léonois, Chrétiens de Troyes, et enfin des danseurs chaussés tous de poulaines et jouant de la viole se trouvaient là aussi.

Cette immense loge était décorée d’un très bel oriflamme rouge et or. Il y avait des savants, des prêtres et des pratiquants chrétiens qui étaient venus du Portugal en nef. La place coûtait environ cinq deniers.

Les rambardes du cercle de combat étaient décorées de mosaïques représentant les exploits de Charlie au cours de ses aventures.

On fit entrer les jouteurs agrippés à leurs destrier, tenant dans leurs mains de grandes lances. Celui de gauche était Egerton. Il était vêtu en vert et en violet et celui de droite était son adversaire Kaerdin, portant des couleurs orange et marron-beige.

La conque retentit ; le départ était annoncé. Les étalons galopèrent l’un vers l’autre. Les joutes se touchèrent bout à bout. Une fois les destriers nez à nez, les lances bicolores renversèrent en même temps les guerriers. Ils atterrirent sur le sol ensablé. Ils rajustèrent leurs hauberts, leurs heaumes et leurs baudriers avec soin en compagnie de leurs écuyers. Pendant ce temps, la princesse demanda à sa plus fidèle compagne :

« Pourriez-vous donner à Egerton ce haubert car il est plus lourd.

– Oui ma dame, je le ferai.

– D’accord, mais faites vite !

Comme promis, la courtisane accourut et donna l’armure à Egerton. Tant bien que mal, ce dernier essaya de s’adouber du mieux qu’il put. Kaerdin ramassa son écu et sortit sa hache tranchante. Egerton dégaina sa fine épée qu’il nommait ‘’ Turbulence ‘’. Le sénéchal, qui arbitrait, fit retentir une nouvelle fois la conque. Le heaume de chaque chevalier était dégoulinant d’un mélange de sang et de sueur.

Les combattants, lentement, s’approchèrent et soudain, les lames s’entrechoquèrent ; une d’elles baissa la hanche de Kaerdin. Ce dernier sentait son côté lui piqueter  d’une douleur précaire. Soudain, les maillons de la côte de mailles d’Egerton commencèrent à s’illuminer. Ces illuminations se mélangèrent avec des grains de sable ; comme s’il y avait une absorbation du sol jusqu’au ventre du guerrier norvégien. Ce dernier tomba à terre et là, ce fut le chaos total ; le sable s’éleva et devint une tempête. Quelques belles dames se réfugièrent derrière leur dossier de fauteuil. La tempête de rabattit sur Kaerdin et il fut emporté loin dans les airs.

« Egerton est le grand vainqueur du tournoi officiel de la région, qu’on le marie à ma sœur Béatrix ! s’exclama Charlie.

Béatrix descendit des tribunes et alla embrasser le vainqueur. Ce dernier enleva toutes ses armures jusqu’à de se retrouver en caleçon gris. La princesse fit de même avec sa robe. Il s’enroulèrent dans le sable ensanglanté pour s’embrasser. Tous les applaudissements du monde éclatèrent.  

 

Tanguy 5A

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5C

L’heureux élu…

Nous sommes en l’an 1112, le soleil vient de se lever. C’est le grand jour ! Deux beaux et preux chevaliers ont décidé de s’affronter en duel et en public pour l’amour de la belle et charmante Dame Béatrice. En effet ne sachant qui choisir, Béatrice a décidé d’offrir son cœur au vainqueur du combat…

Tout est très calme, le public est déjà en place et parle à voix basse. Béatrice, anxieuse, se tient à l’écart. Soudain, le public frémit : on entend les sabots des destriers. Ils arrivent ! Vêtus de leur armure, de leur heaume, de leur haubert et protégés par leur écu, les deux rivaux sont prêts. Ils se mettent à jouter l’un contre l’autre avec une fougue incroyable ! Godeffroy maîtrise d’avantage la technique, mais Jaquard a plus de force ! Les lances se heurtent violemment ! Le palefroi de Godeffroy est plus rapide qu’un cerf ! Jaquard s’élance aussi vite qu’il le peut contre son adversaire, mais manque son coup ; il revient à l’attaque. Godeffroy, déconcentré par un bref coup d’œil à Dame Béatrice, tombe de cheval ! Mais l’amour qu’il a pour elle lui donne le courage de se remettre en selle.
Ayant un avantage, Jaquard en profite pour repartir à l’attaque. Godeffroy, plus rusé qu’un renard, pare le coup !
Le public retient son souffle. Dame Béatrice, elle, ferme les yeux. Godeffroy prend son élan et fait tomber Jaquard à son tour. Godeffroy immobilise son cheval, pointe sa lance sur son rival à terre, réfléchit et dit :

« Je vais t’épargner pour la vaillance dont tu as fait preuve ! J’épouse la belle et je te laisse la vie ! Adieu ! »

Béatrice se jette dans les bras du vainqueur et le félicite pour son courage, sa loyauté et sa générosité envers son adversaire !!

Ils décident d’être « heureux » et d’avoir beaucoup d’enfants !!

Lola P. 5ème C

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

Les joutes imparables


Dans la cour d’un château majestueux, le roi organise un tournoi de joutes. Le vainqueur sera le descendant du roi à sa mort. Au bout d’une heure de compétition, deux combattants arrivent en final. Il s’agit de Alexandre et de son ennemi juré Tristan.

 

            Chacun prend son cheval aussi robuste l’un que l’autre. Ils se munissent de leur haubert et mettent enfin leur heaume. Les deux jouteurs sont en place.D’un côté Alexandre encore plus rusé que n’importe quel savant, de l’autre Tristan aussi violent qu’une bête déchaînée. Alexandre est muni de couleur blanche et verte, Tristan de noir et de jaune. Chacun veut défendre ses couleurs et devenir le futur roi. Ils transpirent de peur et d’angoisse.
            D’un seul coup d’éperon les deux destriers foncent l’un contre l’autre tel deux sangliers. Ils manquent tous les deux leur premier coup et se remettent en place. De nouveau les chevaux s’affrontent, lorsque d’un violent coup de lance Tristan déséquilibre Alexandre qui reste tout de même sur son cheval.
« Tu ne m’auras pas ! cri  Alexandre essoufflé.
– Combats au lieu de parler ! Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses ! répond Tristan.
Troisième affrontement, Lucas donne un énorme coup, ce qui fait chuter à terre le heaume de Léo qui est en sang. Dans les tribunes on cri le nom d’Alexandre.
            Quatrième heurt, ils s’élancent à vive allure, tels deux rapaces. Alexandre feinte un coup, Tristan se met en arrière. A ce moment, Alexandre donne un dernier coup fatal ce qui fait  chuter Tristan de son destrier et ce qui donne la victoire à Alexandre et le grade de futur roi.
– Je t’avais prévenu ! s’exclame Alexandre.
– Je t’aurais ! répond Tristan d’une voix faible.
Avec Alexandre comme nouveau roi, son royaume est victorieux à jamais !

 

Bilel-5ème A

 

Publié dans Année 2011-2012, Aux Champs, Espace 3ème

Une âpre négociation

Ils rentrèrent dans la maison et trouvèrent les Vallin en train de manger quelques pauvres tranches de pain qu’ils frottaient avec un peu de beurre.

M. D’Hubières et sa femme décidèrent de retenter leur chance. M. D’Hubières se mit à parler de peur que sa femme ne fasse des erreurs pour expliquer leur proposition. Il hésita et prit une grande inspiration avant de commencer. Il finit par expliquer leur affaire. Il développa bien le fait que sa femme et lui n’avaient pas d’enfant mais que c’était leur rêve depuis leur mariage. Mme. Vallin était catégorique. S’ils n’avaient pas d’enfant, ce n’était pas leur problème ! M. D’Hubières leur répondit :

« Un peu de compassion ! Pensez à l’avenir de votre enfant. »

M. Vallin demanda pourquoi il parlait de l’avenir de leur marmot. Mme. D’Hubières :

« Votre enfant sera bien nourri, il habitera dans une belle maison, il sera bien habillé… En plus nous vous verserons la somme de cent francs par mois; c’est la chance de votre vie braves gens ! Pensez-y ! ».

« Oui mais pourra-t-il revenir nous voir ? » répliqua Mme. Vallin.

M. D’Hubières proclama qu’il était évident qu’il reviendrait les voir. Mme. Vallin était encore hésitante. Ce marmot était quand même son fils, son unique fils, son bébé, sa seule main d’œuvre pour l’avenir… Devait-elle le vendre ? Était-ce un acte que lui pardonnerait le seigneur ? Serait-ce le diable ces D’Hubières ? Toutes ces paroles tournaient dans sa tête tel un ouragan quand M. D’Hubières reprit :

« Je vous rassure, votre fils sera traité comme le nôtre. Il deviendra notre héritier sauf s’il se détache de nous. Dans ce cas là nous lui donnerions vingt mille francs à sa majorité. Vous avez ma parole. »

Les Vallin se questionnèrent. Ils redoutaient que cette proposition ne soit point acceptable. Ils dévisagèrent longuement les D’Hubières. Au fond d’elle même Mme. Vallin était rassurée de savoir que les D’Hubières voulaient son fils car elle voyait mal sa fille habillée de la robe meringuée de Mme D’Hubières. Malgré ce petit point positif, elle était sceptique à l’idée de vendre son bambin. Et puis cent francs, ce n’était pas assez pour nourrir toute sa famille. Elle en fit la remarque aux D’Hubières, qui lui proposèrent cent vingt francs. Pendant ce temps Mme D’Hubières trépignait d’impatience. Tout ce qu’elle voulait c’était serrer dans ses bras ce gamin pour en faire son fils. Elle dit alors :

« Vous vous êtes décidés ? S’il vous plaît ! Chez nous il vivra comme un roi. Il sera instruit par les meilleurs précepteurs du pays. Chez vous il ne sera qu’un pauvre paysan paysan comme il y en a tant. Et puis notre bon Seigneur sera ravi d’apprendre qu’il y a en ce monde quelques âmes charitables qui veulent bien vendre leur enfant à de pauvres gens qui ne peuvent point en avoir. »

« C’est certain » réplique M. Vallin.

« Alors femme, qu’en penses-tu ? Ne pleure pas. On en aura d’autres des rejetons. Pense à nos filles, pourquoi devraient-elles se marier à de lamentables paysans alors qu’avec cet argent nous pourrions leur offrir beaucoup plus. » reprit M. Vallin.

« Pense aux bons pot-au-feu que nous pourrons dîner, il sera fini le temps des misérables soupes avec deux poireaux dedans. Nous allons aussi pouvoir avoir des lapins, des poules… Tout ça seulement en donnant un enfant de notre marmaille à ces gens. » ajouta M. Vallin.

Mme. Vallin balbutia :

« Mais Jeannot est ».

M. Vallin lui coupa la parole et la sermonna :

« Tais-toi mais tais-toi donc pauvre femme. Pour un gosse elle fait toute une histoire. C’est l’affaire de notre vie et toi tu n’es pas d’accord. Parfois je me demande comment mes parents ont pu me marier à une femme aussi lamentable. Quelle cruche tu fais en refusant. »

Puis il annonça aux D’Hubières que sa femme et lui acceptaient la proposition.

 

 Delphine 3C

Publié dans Année 2011-2012, Aux Champs, Espace 3ème

Bourgeois et paysans…

Lorsque Monsieur et Madame D’Hubière arrivèrent près de la chaumière de la famille Vallin, les deux parents se partageaient un petit bol contenant une pauvre soupe. Les D’Hubière, en constatant l’étrange manière de manger des Vallin, s’échangèrent un regard de dégoût, semblant dire : « Mais que faisons-nous ici ? » Le jeune couple dut s’avancer jusqu’au cœur de la pièce avant que les paysans ne daignent lever les yeux sur eux. Alors Monsieur D’Hubière tenta d’expliquer à nouveau le souhait de sa femme, avec plus de tact et de malice, cette fois :

« Bonjour braves gens ! Nous souhaiterions vous proposer une affaire dans laquelle vous avez tout à gagner. Il s’agit d’argent dont je veux vous parler, voyez-vous ? »

La mère Vallin perdit tous sens de raisonnement lors de l’allusion à la monnaie, cependant, les Vallin n’étant pas habitués à parler finances, tentèrent d’en apprendre plus sur la fameuse affaire dont il était question. Le père Vallin s’empressa de poser une multitude de questions, sans même prendre le temps de respirer entre chaque phrase :

« C’est’i qu’vous m’parliez d’argent ? C’est’i qu’s’agit b’en d’argent ? Et comb’en qu’y’a d’pièces d’or en jeu ? J’devions vous d’nner que’qu’chose ou que’qu’ b’en ‘n échange ? 

–  Effectivement, cher monsieur, confirma Monsieur D’Hubière, il y a, il va sans dire, une condition à mon offre généreuse. »

            Madame Vallin ne voulut pas en savoir davantage et s’empressa de questionner leur visiteur, comme l’avait fait auparavant son mari, que la quantité de francs s’élevait qui leur étaient proposés et, inévitablement, quelle était la condition. Madame D’Hubière, qui n’avait jusqu’alors pas parlé, expliqua la chose ainsi :

« La condition est la suivante : si vous acceptez de bien vouloir confier votre petit Jean à nos soins, nous subsisterons à vos besoins matériels, à raison d’une rente de cent francs par mois. »

            Elle s’aperçut qu’ils étaient sur le point de refuser, qu’ils pensaient trop au manque affectif que cela provoquerait chez leur enfant, et ajouta :

« Ne songez point au mauvais côté de la chose, car il est infime, songez plutôt à l’avenir de votre enfant, au bonheur que nous lui procurerons et à l’argent qu’il vous donnera plus tard, l’affaire, visiblement, est toute à votre avantage, et vous regretteriez d’avoir refusé, si tel était le cas. »

            Madame Vallin protesta, cent francs par jour ne seraient certainement pas suffisants, il leur en faudrait cent-vingt ! Madame D’Hubière trépignait d’impatience, c’est pourquoi, elle leur accorda sans réfléchir leur augmentation aux paysans. Elle leur donna cent francs en gage de cadeau, pendant que son mari faisait l’écrit. Le maire et le voisin, que l’on appela sur-le-champ, servirent de témoins suffisamment dignes de confiance aux yeux des quatre commerçants. Dès que Monsieur D’Hubière eut apposé sa signature, sa femme, aux anges, s’empara de l’enfant comme un voleur l’eût fait d’une pomme sur un étalage, et s’en alla.

 

Adrien 3ème C

Publié dans Année 2011-2012, Espace 6ème, La boîte de Pandore

Pandore

Mais un jour Pandore ouvrit la boîte et tout ce que la boîte contenait sortit et la mort qui était présente envahit Pandore mais, vu que Pandore est immortelle, la mort la renvoya au palais de Zeus.

« Comment ?! Que me dis-tu là ? Tu as osé ouvrir cette boîte !?

– Oui mais je ne savais pas que …,affirma Pandore avec désolation.

– Tu as fait ce qui est interdit : tu vas donc être sanctionnée !, coupa Zeus.

– Je … je …>> bafouilla Pandore. »

Pendant un moment ce fut le silence. Puis Zeus qui avait réfléchi à la sanction, reprit :

« Je t’ai créée donc je peux te  »décréer » : ta sanction sera que plus rien ne vivra dans le  »royaume », si l’on peut s’exprimer ainsi, où que tu vivras. Tu seras seule et bien sûr tu seras traitée comme une traîtresse et tu ne seras plus que tolérée par Prométhée, s’exclama Zeus.
Et tu seras MORTELLE et non IMMORTELLE, vociféra à nouveau Zeus.

– Mais … mais … , hésita Pandore bouleversée.

– Oui, et tu te nourriras juste de ce que le sol te donnera. Par exemple, tu mangeras des serpents, ceux que Dieu a bannis, répondit Zeus.

– Oh merci, merci !, s’exclama Pandore avec joie.

– Comment ? ça te fait rire ?, questionna Zeus.

 – Non, mais je préfère ça à la mort : répondit Pandore.

 -Bien et maintenant file ! Pars loin d’ici, sur le sol où vivent les mortels, »dit Zeus.

Arthur 6ème C